Ahmed Balafrej

la Soummam, de même que la zone autonome d’Alger. Toutefois, pour des raisons peu ou prou convaincantes et diversement expliquées, Bitat et Didouche devaient permuter quelques semaines avant le déclenchement. Au Caire, se trouvaient Hocine Ait Ahmed, Ahmed Ben Bella et Mohamed Khider qui représentaient la délégation extérieure. Boudiaf, chargé de la coordination générale, les rejoindra à la fin du mois d’octobre 1954. On est jamais de trop, se disait-on, dès lors qu’il s’agissait de mobiliser les

Ben Bella Ahmed Ben Bella est né le 25 décembre 1916 à Maghnia (dans l'ouest de l'Algérie) de parents marocains. En 1937, il effectue son service militaire puis participe à la seconde guerre mondiale dans la 2e division d'infanterie marocaine au sein de l'armée Française. Il reçois plusieurs décorations notamment en 1944, la Médaille Militaire par le général De Gaulle. Après les émeutes nationalistes du 8 mai 1945, marqué, il adhère au PPA (Parti du Peuple Algérien) qui veux l’indépendance

(FLN): Larbi Ben MÿHidi, Didouche Mourad, Rabah Bitat, Krim Belkacem, Mohamed Boudiaf, Mostefa Ben Boulaïd. Ils sont tous issus de familles de notables déclassées socialement par le colonisateur. Le FLN est représenté à lÿextérieur par Hocine Aït Ahmed, Ahmed Ben Bella et Mohamed Khider. Tous ces hommes sont issus du PPA-MTLD dont ils se sont séparés en critiquant vigoureusement lÿimmobilisme de son chef. Ils sont partisans dÿune action radicale pour lutter contre le système colonial en Algérie. Ils

législatives qui envoient une écrasante majorité gaulliste à l'Assemblée nationale. Mais en 1969, il engage son mandat sur un référendum (sur la réforme du Sénat et la régionalisation) et démissionne après la victoire du « non ». Ben Bella : 1) Ahmed Ben Bella est né le 25 décembre 1916 à Marnia près de Tlemcen en Oranie, au nord-ouest de l'Algérie (alors colonie français) non loin de la frontière marocaine, et mort le 11 avril 2012 à Alger. C'est un combattant de l'indépendance algérienne et un

toutes les zones auxquelles on désigna un responsable. Aux « Six » de l’intérieur, on crut utile d’adjoindre trois responsables qui étaient à l’extérieur. Ainsi, il y eut neuf responsables qu’on appela les « Historiques » : Hocine Ait Ahmed – Krim Belkacem – Ahmed Ben Bella – Rabah Bitat – Mohamed Boudiaf – Mustapha Ben Boulaïd – Mohammed Khider – Didouche Mourad – Larbi Ben M’Hidi. (…) Dans les Aurès, en Kabylie, à Souk-Ahras, à Alger, au Condé-Smendou, à St Charles, au Khroub, Paul-Cassaigne

Des militants du MTLD, parmi lesquels Ahmed Ben Bella, Hocine Aït Ahmed, Mohammed Khider, créent, en 1954, un Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA), qui devient rapidement le Front de libération nationale (FLN). Ils sont les instigateurs de l’insurrection qui a lieu dans les Aurès le 1er novembre 1954, donnant le signal à la guerre d’Algérie. Deux ans plus tard, la guérilla contrôle une partie des campagnes. Les Français envoient des renforts (environ 500 000 soldats), mais la guerre

en Algérie. La manifestation tourne à la bataille rangée contre les forces de l'ordre. Après Lyon en septembre, Rouen est la deuxième ville à s'insurger contre le départ d'appelés en Algérie française. 22 octobre 1956 Arrestation de Ben Bella Ahmed Ben Bella et cinq autres représentants du FLN (Front de Libération National) sont arrêtés à Alger par la police française. L'avion de la compagnie Air Atlas qui les conduisait à Tunis est détourné en plein vol. L'opération est menée par le ministre-résident

Guinéenne, où il travaille pour le Département des accords économiques avant d’être nommé directeur de l'Institut national de la recherche et de documentation. Il se trouve de plus en plus souvent en désaccord avec les politiques du régime du président Ahmed Sékou Touré, qui est le président de la République Guinéenne, et il est emprisonné pour une courte période. Après cet épisode ; au milieu des années 1960, il fuit avec sa famille dans le pays voisin, la Côte d’Ivoire avant d’aller au Sénégal où il

pouvoir algérien utilise la participation de ses dirigeants à la guerre pour justifier le fait qu'ils exercent le pouvoir. Cela n'empêche pas le parti de procéder à des purges en accusant certains de ses membres de trahison. Le héros de la guerre Ahmed Ben Bella, qui a été président de la République au lendemain de l'indépendance, est ainsi emprisonné par son rival et successeur Boumediene de 1963 à 1979. • La mémoire de la présence française est souvent effacée : les monuments commémoratifs français

possibilités, car nous sommes des continents frères. Jawaharlal Nehru, Discours, New Delhi, 1949-1961. Document 2 Affiche anticolonialiste (1956) © Le personnage de gauche est Gamal Abdel Nasser, chef de l'État égyptien ; celui de droite est Ahmed Ben Bella, l'un des chefs du Front de libération nationale algérien. Document 3 Extraits de la charte de l'OUA (25 mai 1963) ARTICLE PREMIER I. Les hautes parties contractantes constituent, par la présente charte, une organisation dénommée