Aimé Césaire Colonisation Et Civilisation

Le 24 Janvier 1997 un homme espagnol prononce un discours en revenant sur la conquête des Aztèques par les conquistadors. « La colonisation est un phénomène important de l’histoire elle eut lieu à différentes périodes en effet dès l’antiquité les grecques colonisés d’autres pays, notamment ceux autour de la méditerranée. Mais intéressons-nous à la fameuse conquête espagnole de l’Amérique du Sud, ce qui fut sans doute un moment important de XVème et XVIème siècles. Les peuples aztèques situés au

Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme, 1950   1 (…) Et je dis que de la colonisation à la civilisation, la distance est infinie ; que, de toutes les expéditions coloniales accumulées, de tous les statuts coloniaux élaborés, de toutes les circulaires ministérielles expédiées, on ne saurait réussir à extirper une seule valeur humaine. (…) 5 Je vois bien ce que la colonisation a détruit. (…) Je vois moins bien ce qu’elle a apporté. Sécurité ? Culture ? Juridisme ? En attendant

DIFFERENTS THEMES ABORDES DANS LA LITTERATURE ANTILLAISE CONCLUSION L’univers plantationnaire dans la littérature antillaise est né d’une mosaïque culturelle. Venues des cinq continents, des populations se sont mélangé à l’issue d’un processus de colonisation qui de sa plume a écrit l’histoire tournante des départements d’outre-mer. Ancrés dans la littérature orale, les mots ont essayé de soulager les blessures des corps mais aussi d’adoucir la souffrance des âmes donnant naissance à une littérature

Les poètes Aimé Césaire (1913-2008) de la Martinique et Léopold Sédar Senghor (1906-2001) du Sénégal s’imposent dans les annales des belles lettres africaines par une marque de distinction découlant d’un jaillissement créateur ponctué par un génie sans contrainte du verbe. Fondateurs du mouvement de la Négritude, ces deux personnages politiques et littéraires ont sublimé la passion de toute une génération en mal d’identité, en forgeant des catégories et modes de pensée qui demeurent les trésors artistiques

Discours sur le colonialisme, Aimé Césaire Mais parlons des colonisés. Je vois bien ce que la colonisation a détruit : les admirables civilisations indiennes et que ni Deterding [Henri Detering contribua à mettre en place le cartel du pétrole dans les années 1920 : les Seven Sisters], ni Royal Dutch, ni Standard Oil ne me consoleront jamais des Aztèques et des Incas. Je vois bien celles – condamnées à terme – dans lesquelles elle a introduit un principe de ruine : Océanie, Nigéria, Nyassaland

DES PRATIQUES COLONIALES 1°) Dans le mouvement de la négritude La négritude, concept et mouvement littéraire né dans le courant des années30 est inauguré par Aimé Césaire, Léon Gontran Damas et Léopold Sédar Senghor. Le terme « négritude » apparaît pour la première fois en 1934, dans un texte du Martiniquais Aimé Césaire intitulé « Nègrerie » publié dans la revue l’Étudiant noir. La négritude traduit l’affirmation des valeurs culturelles, historiques et spirituelles africaines. Non

indéfendable s » « acte d’accusation » : Il construit une métaphore filée et met symboliquement en accusation l’Europe « On demande pourquoi la barbarie a débouché d’un seul coup dans la civilisation antique. Je crois pouvoir le dire. Il est étonnant qu’une cause si simple ne frappe pas tous les yeux. Le système de la civilisation antique se composait d’un certain nombre de nationalités, de patries, qui, bien qu’elles semblassent ennemies, ou même qu’elles s’ignorassent, se protégeaient, se soutenaient, se

L’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de Léopold Sédar Senghor, un manifeste de la négritude Par Thierry Sinda* Je dédie ce modeste travail pionnier, à la mémoire d’ Aimé Césaire, le Pape de la négritude « qui dans un de ses moments surréalistes automatiques primitifs, créa le néologisme NEGRITUDE qui parce qu’ il surgit du fond de son âme noire, fut ensuite repris en chœur par des millions de bouts de bois noirs enivrés par le son de son tam-tam qui fleure bon le son de l’ Afrique

sans civilisation, mais aussi à la colonisation les intellectuels  africains se devaient de réagir pour protester et  défendre la race NOIRE.C’est dans cette  ordre d’idée que LEOPOLD SEDAR SENGHOR et DAVID DIOP  à travers leur œuvres respectives : CHANT D’OMBRE et COUPS DE PILON  ont réagi  à leur manière et de ce fait enrichir la littérature africaine.  I/PRESENTATION DES AUTEURS 1 /SENGHOR : biographie et bibliographie      Chantre de la Négritude, du métissage et de la civilisation de l’universel

[Memleketimden İnsan Manzaraları, 1940-1950], traduction de Munevver Andaç, collection Littérature étrangère, Lyon, Éditions Parangon, 2002. Neruda Pablo, Chant général [Canto general, 1950], traduction de Claude Couffon, Paris, Poésie / Gallimard, 1984. Césaire Aimé, La Poésie, Paris, Éditions du Seuil, 2006. AUTOUR D'A. AKHMATOVA Autres éditions, autres textes de l’auteur : Akhmatova A., Poèmes sans héros (1940-1965), éd. Jeanne Rude, Seghers, 1970. Akhmatova A., Requiem et autres poèmes 1909-1963