Aimé Césaire Colonisation Et Civilisation

Jean-Paul Sartre a voulu, dans son essai “Orphée noir,” cerner le sens et les implications du terme “négritude,” on a coutume de voir dans ce terme, lancé naguère par Aimé Césaire, plus qu’il ne contenait à l’origine, à savoir, une prise de position véhémente sur le problème racial. En effet, Sartre réussit à donner au néologisme de Césaire une extension extraordinaire, en proposant une interprétation qui intègre la prise de conscience noire dans le cadre de la philosophie existentialiste dont il était

2 La négritude ou le « soleil de l’âme » Jean-René Bourrel « Rendre à Césaire… » La négritude comme volonté et représentation La négritude en actes La solitude du Dyâli Sommet de masque, tyi wara, Région de Saro, Mali (bois et pigments). ©Musée Dapper, Paris/photo Hughes Dubois. Paris, capitale nègre Voilà quelles sont les valeurs fondamentales de la Négritude : un rare don d’émotion, une ontologie existentielle et unitaire, aboutissant, par un surréalisme mystique, à un art engagé et fonctionnel

o Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme, 1955, © Présence africaine, 2001. Je vois bien ce que la colonisation a détruit: les admi-rables civilisations indiennes et que ni Deterding, ni Royal Dutch, ni Standard oil ne me consoleront jamais des Aztè-ques ni des Incas. Je vois bien celles - condamnées à terme - dans lesquelles elle a introduit un principe de ruine: Océanie, Nigeria, Nyassaland. Je vois moins bien ce qu'elle a apporté. Sécurité? Culture? Juridisme ? En attendant, je regarde

conscience de leur condition de Noirs et revendiquent leur culture et leurs origines. Ils veulent trouver leur propre voix littéraire et se faire entendre. Dans les années 30, on assiste donc à la naissance du mouvement de la Négritude, fondé par Aimé Césaire, Léon Gontran Damas et Léopold Sédar Senghor. Cette littérature, à l'époque, est très militante: on réclame un retour aux sources, à la culture africaine sur laquelle se base la culture antillaise, et on rejette systématiquement toute forme d'influence

Frantz Fanon (1925-1961) a influencé de nombreux intellectuels du tiers-monde. Né le 25 juillet 1925 en Martinique d’un père fonctionnaire aux Douanes et d’une mère commerçante, Frantz Fanon fréquente le lycée Schoelcher où il a comme professeur Aimé Césaire. A la fin du lycée, en 1943, il rejoint les forces françaises libres. Il suit une formation de sous-officier à Bejaia, en Algérie, et participe à la libération de la France. À la fin de la guerre, il est en Allemagne blessé, décoré et démobilisé

prendre nos propre décision ,alors c’est ce qui est interdit par les nôtres. C’est comme dans sous l’orage quand père Benfa voulait donner sa fille Kany en mariage a un autre que ce dernière avait en tête que c’est elle qui doit choisir celui qu’elle aime en disant a sa mère :, Cette situation à créer beaucoup d aventure chez leur famille. Les anciens pense que s’il se mélangeait aux ils arriveraient en un ou ils pourraient plus pratiquer leur religion a 100% puisque ce dernière leur

l'Académie française. Il a également été ministre en France avant l'indépendance de son pays. Ma négritude a été écrit en 1934 par cet écrivain Sénégalais. Extrait d’un discours de Sédar Senghor : « Dans quelles circonstances avons-nous, Aimé Césaire et moi, lancé, dans les années 1933-1935, le mot de Négritude ? Nous étions alors plongés, avec quelques autres étudiants noirs, dans une sorte de désespoir panique. L'horizon était bouché. Nulle réforme en perspective, et les Colonisateurs légitimaient

d'histoire La colonisation (1830-1945) Pendant plus d'un siècle, les grandes puissances européennes ont imposé leur domination dans de nombreuses colonies partout dans le monde. Cette colonisation consistait à mettre sous dépendance ces pays par les métropoles européennes. Nous nous intéresserons à cette colonisation de ses débuts, en 1830, jusqu'à sont déclin après la seconde guerre mondiale, au début de la décolonisation, en 1945. Nous nous demanderons si la colonisation à été un bienfait

pour une agression caractérisée Albert Memmi : La statue de sel (Préface d’Albert Camus) Portrait du colonisé ; précédé du portrait du colonisateur (Préface de Jean Paul Sartre) Nina Bouraoui : La voyeuse interdite Aimé Césaire : Discours sur le colonialisme Cahier d’un retour au pays natal (Poésie) Les armes miraculeuses (Poésie) Mehdi Charef : Le thé au harem d’Archi Ahmed Mohammed Dib : Qui se souvient de la mer Tahar Djaout :

A QUI PROFITE LA COLONISATION ? 1- Aux métropoles « Pillages, destructions, tueries, barbarie de l’armée française » « Coupent les couilles et les oreilles » conquête va durer plus de 100 ans en Algérie Il s’agit surtout de satisfaire les besoins de la métropole On donne les meilleures terres aux colons Mythe et propagande de la mise en valeur de la terre par les colons exp la Mitidja L’Algérie est à l’époque un pays riche, c’est un grenier à blé, ils ont du fer