Alceste

comédie). Mais à partir de cette matière, il y a toujours un phénomène de déformation et de contamination : - de déformation car dans un personnage de l’actualité on ne prend que quelques traits que l’on met en valeur (par exemple : chez Alceste, on sélectionne le fait qu’il déteste les salons) - la contamination : on part de plusieurs modèles (voir la figure singulière et monstrueuse du philosophe grec Timon d’Athènes, le type du présomptueux décrit par Montaigne dans les « Essais »

Misanthrope acte 2 scène 4 Introduction       L’arrivée de Clitandre, préparée par le portrait fait par Alceste, tout comme celle d’Acaste dont le portrait est fait par Célimène, annonce la scène mondaine qui va suivre, d’autant plus que Philinte et Eliante arrivent peu après. Cette scène témoigne de l’engouement des mondains pour le jeu des portraits qui met en valeur la maîtresse des lieux. I) Un jeu mondain qui met en valeur Célimène 1) Le rôle des marquis • Rôle des marquis : relancer

Misanthrope Acte I, scène 1(vers 1 à 250) 1)Comptez les répliques de plus de 10 vers de chacun des deux personnages. Qui semble dominer le dialogue C’est Alceste qui domine le dialogue car il compte plus de 5 répliques de plus de 10 vers tandis que Philinte n'en compte que 3. 2)Recopiez les vers 35-36, 63-64, 69 à 72: Reformulez la thèse défendue par Alceste. «  Je veux qu'on soit sincère, et qu'en homme d'honneur, On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur. »(Vers 35-36) « Je veux qu'on me distingue;

L’exposition : Nous entrons dans une dispute entre Alceste et Philinte : le premier cherche le conflit alors que le second est bien plus conciliant. Ils sont amis (leur amitié est plus solide que la simple politesse), mais Alceste refuse ce mot. « Reprochant à son ami Philinte de se livrer à la flatterie, Alceste condamne les faux-semblants de la société mondaine. Refusant l’esprit de conciliation invoqué par Philinte, il déclare

l’hypocrisie, les caractères d’Alceste et de Philinte. L'étude I - L’exposition : Nous entrons dans une dispute entre Alceste et Philinte : le premier cherche le conflit alors que le second est bien plus conciliant. Ils sont amis (leur amitié est plus solide que la simple politesse), mais Alceste refuse ce mot. « Reprochant à son ami Philinte de se livrer à la flatterie, Alceste condamne les faux-semblants de la société mondaine. Refusant l’esprit de conciliation invoqué par Philinte, il déclare

met en scène un personnage au caractère à la fois intransigeant et excessif, Alceste, le misanthrope qui est amoureux d’une jeune coquette, Célimène. Ce personnage principal s’oppose sans cesse à la société qui l’entoure, car son idéal est celui d’une sincérité absolue, alors qu’il ne voit autour de lui qu’hypocrisie et ambition. Dans cette scène qui lance la pièce apparaissent 2 personnages qui forment un duo, Alceste et Philinte, son ami, mais le dialogue qui commence ici tourne au conflit…

révele les caractères.C’est pourquoi il conviendra tout d’abord que nous montrerons en premier lieu la présentation par Oronte de son sonnet et la dimension comique du texte. Ensuite nous nous interesseront aux commentaires faits par Philinte et Alceste sur le sonnet d’Oronte, enfin dans un troisième temps nous analyserons la franchise d’Alceste.I.Pour commencer Oronte prépare sa lecture, la fait attendre en annonçant la forme, le sujet, la longueur des vers, le style et le temps passé à le composer

Dès la scène d’exposition, Alceste, le misanthrope, conteste ardemment face à son ami Philinte l’hypocrisie qui caractérise les rapports sociaux des courtisans. Au cours d’un long débat le sage et réaliste Philinte plaide la modération à un Alceste que l’hypocrisie fait bouillir d’indignation. I Un débat d'idée La pièce a commencé avant la pièce. C’est un début « in medias res ». Une action s’est déjà déroulée (vers 16) : le terme est prononcé par Alceste, il est à la césure et subit une

ça, parce que j'étais à côté d'Alceste, mon ami qui est très gros et qui mange tout le temps, et ce n'est pas très agréable de lui donner la main. J'aime bien Alceste, mais il a toujours les mains grasses ou collantes, ça dépend ce qu'il mange. Aujourd'hui, j'ai eu de la chance : il avait les mains sèches. «Qu'est-ce que tu manges, Alceste ?» je lui ai demandé. « Des biscuits secs », il m'a répondu, en m'envoyant plein de miettes la figure. Devant, à côté de la maîtresse, il y avait Agnan. C'est

rencontra peu de succès du vivant de Molière. L’extrait étudié appartient à la scène d’exposition. Philinte répond à son ami Alceste qui lui reproche de toujours montrer un visage aimable en société. Ce premier dialogue entre les deux amis Philinte et Alceste permet donc au lecteur de cerner leurs caractères opposés. Alors que Philinte s’exprime posément, sans excès, Alceste tient des propos vifs et emportés. Il se montre agressif et parfois insultant pour blâmer le comportement de ses contemporains