Alchimie De La Douleur

Réflexions autour des Fleurs du Mal « alchimie poétique : la boue et l’or » Le recueil Les Fleurs du Mal sont le fruit de 20 ans de travail de la part de Charles Baudelaire, qui y publie des poèmes écrits depuis 1840. Une première édition en 1857 sera censurée à l’issue d’un procès pour outrage aux bonnes mœurs. Je vous conseille d’aller lire la page 385 de votre manuel, qui explique cela très bien. Voici un extrait d’un critique littéraire dans un journal qui rend compte de sa lecture des

qu’elle ne soit la continuité de son malheur. On retrouve donc l’angoisse de la mort, dans: - « Le Squelette labou reur » (qui décrit des squelettes harassés de travail, à qui la mort n'a pas accordé le repos) - “Le tonneau de la haine”() - « Alchimie de la douleur » - "L'horloge" - “l’ennemi”.8. En quoi Baudelaire a-t-il cherché à varier la forme de ses poèmes ? Dans Les fleurs du mal, Baudelaire privilégie le sonnet, cependant il utilise aussi d’autres formes. Il va adapter la forme et la structure

parasites).→ Il représente nos vices, nos mals, nos pensées impures. → Les vices sont comparés aux démons qui font la fête joyeusement. → Importance accordée à la mort→ Des termes reliés avec la douleur, la peine et la mort. → L 'hypothèse : si certains n’ont pas encore commis de péché, c’est parce que leurs âmes ne sont “pas assez hardie”, ce n’est donc pas par

de la poésie « un langage sensible » (Eluard). Où plus encore que l’originalité de l’expérience ou l’ingéniosité de la langue ; c’est cette concordance entre l’une et l’autre qui fait la spécificité du discours poétique et son pouvoir magique. (« Alchimie du verbe », Rimbaud.) Dès lors, la poésie est un art où les poètes sont comme des orfèvres qui travaillent le langage pour transmettre leurs émotions et en particulier la tristesse. Pourquoi les auteurs usent de la poésie pour transmettre leurs tristesses 

le beauté désirée est inaccessible. Rien que le titre du recueil a une portée négative , il lie le mal et le beau à une époque où la philosophie platonicienne domine avec le Beau, le Bon et le vrai. Enfin, le poème « L’Alchimie de la douleur » explique cette alchimie baudelairienne : il ne s’agit plus de tirer la beauté d’un idéal mais de la tirer de la matière même. Ce principe avait été évoqué dans une ébauche retrouvée d’un épilogue : « Car j’ai de chaque chose extrait la quintessence, tu m’’as

.......................................................................5 NUIT DE L'ENFER ...........................................................................12 DÉLIRES I - VIERGE FOLLE - L'ÉPOUX INFERNAL................15 DÉLIRES II - ALCHIMIE DU VERBE...........................................20 L'IMPOSSIBLE.................................................................................31 L'ÉCLAIR ...................................................................................

Le recueil se construit en particulier comme le tombeau de la fille disparue, Léopoldine. - Hugo n’écrit aucun vers entre septembre 1843 et janvier 1846 : il est rendu mutique par la douleur. La mort interrompt l’écriture mais la relance aussi. En effet, le poète semble dépossédé de sa parole par la douleur du deuil et de l’exil, mais il réinvente par l’écriture le chant poétique. Ainsi, on peut dire que d’une certaine manière, le recueil peut être lu comme le tombeau de la voix poétique :

même frappant de constater que bien souvent - surtout à la fin du recueil - ces pièces se succèdent chronologiquement, comme si Baudelaire s'était temporairement habitué à un rythme plus léger (L'Héautontimorouménos / Franciscæ meæ laudes ; Alchimie de la douleur / Horreur sympathique ; Le Monstre ou le Paranymphe d'une Nymphe macabre / Vers pour le Portrait de M. Honoré Daumier ; À propos d'un importun / Un Cabaret folâtre ; L'Examen de minuit / L'Avertisseur ; Les Plaintes d'un Icare / La Prière

afin De planter ce drapeau d'or fin Sur ce sombre chateau de cuivre - Ou, larmoyant de nonchaloir, L'Esperance rebrousse et lisse Sans qu'un astre pale jaillisse La Nuit noire comme un chat noir. Alchimie de la douleur L'un t'éclaire avec son ardeur, L'autre en toi met son deuil, Nature ! Ce qui dit à l'un : Sépulture ! Dit à l'autre : Vie et splendeur ! Hermès inconnu qui m'assistes Et qui toujours m'intimidas, Tu me

chercher une explication compliquée, il suffit de penser au mystère de la sexualité et de la fécondité. Les femmes donnent naissance, quel pouvoir redoutable ! La maternité les rend démiurges : elles créent des êtres de chair et de sang, grâce à une alchimie miraculeuse et secrète à laquelle les hommes ne pourront jamais prétendre. La sorcellerie n’est pas loin. L'Eglise catholique romaine a longtemps enseigné que les femmes étaient des créatures démoniaques, menteuses, fourbes et tentatrices, et jusqu'au