Alexandre de Médicis

Les paysages : Les produits alimentaires reconnus : Charcuteries, fromages, vins, pates et risotto, huiles d'olives et vinaigres balsamiques... Les personnages : Boniface VIII (Pape), Borgia (Noble et Pape), Alexandre De Médicis (Roi), Gaetano Donizetti (Compositeur), Galilée (Physicien), Léonard Da Vinci... Les dates importants : 753 av JC - Fondation de Rome, 509 av JC – Début de la République romaine, 827 – Invasion de la Sicile par les Arabes, 1061-1091 – Conquête

jusqu'à "Lorenzaccio", un des chefs-d'oeuvre du drame. On lui doit de très belles pages de poésie à la suite de sa douloureuse passion pour George Sand. CONTEXTE HISTORIQUE : Il s'inspire de l'histoire de Lorenzo de Medicis (1514-1548), courtisan du duc de Florence Alexandre, tyran cruel et débauché. Lorenzo entre au service du duc dont il partage ou feint de partager les vices, et le tue. Le peuple de Florence, loin d'acclamer son libérateur, conspirera contre lui l'obligeant à s'exiler

cesser d’être joué sans pourtant que les metteurs en scène ne renoncent à adapter son texte touffu aux exigences de la représentation théâtrale. Résumé Drame en prose Inspirée de l'histoire de Florence au temps des Médicis Lorenzo, jeune cousin du duc régnant, Alexandre de Médicis, personnage bouffon et de lâche, Lorenzaccio médite en secret l'assassinat d'Alexandre, qui doit libérer sa patrie et porter au pouvoir les républicains. Pour ce faire, il renonce à son honneur et à sa réputation il s'insinue

 1) Le Prince, chapitre 5 ; Niccolo Machiavelli, est un lettré et un homme politique florentin naît en 1469. Suite à la chute des Médicis puis à celle de Savonarole, la République est instaurée et en 1498 Machiavel obtient le poste de secrétaire de la deuxième chancellerie de Florence. C'est un rôle influant qui lui permettra de beaucoup voyager lors de missions diplomatiques et de rencontrer les grands de son temps (dont Cesar Borgia qu'il prendra en exemple dans certains chapitres

nombreux dramaturges étaient au service des rois : * Racine compose Alexandre le Grand pour célébrer le jeune Louis XIV. * Shakespeare et les Kingsmen = a souvent défendu le pouvoir légitime (Hamlet, Macbeth) > louer les ancêtres de la dynastie Tudor (Henry V) * Dans Ruy Blas, l’éloge de Charles Quint est un éloge déguisé de Napoléon Ier. 2 – Critiquer le pouvoir * Lorenzaccio : à travers Alexandre de Médicis, critique de la monarchie de Juillet et de Louis-Philippe le « roi-bourgeois »

au théâtre classique (refus des règles) Registres : Lyrique dans les monologues (Acte III, scène 3) Tragique → Destin mais pas fatalité des dieux (comme dans l'antiquité) De la ville de Florence en tyrannie d'Alexandre de Médicis De ce Alexandre en personne Pathétique peut être dans le personnage de Lorenzo selon la réaction du lecteur. Dramatique → dpama en grec : rebondissement Comique grâce à l'ironie de la part de Lorenzo : raillerie. 2. Alfred de Musset

années 1490, une série d’évènements convainquent Charles VIII : il se décide à lancer l’aventure italienne. Dès 1492, la papauté, aux mains d’un pape ambitieux mais amoral, Alexandre VI Borgia, souhaite créer une principauté nouvelle en Romagne ( autour de Bologne ), que le pape souhaite donner à son fils, César Borgia. Les Médicis ( qui ne sont pas princes ) sont en position de faiblesse à Florence, bien qu’ils soient au pouvoir depuis 1434, grâce à Côme l’Ancien. En 1492, son fils et successeur,

dans un univers corrompu. Ce monologue (dans lequel Lorenzaccio ne s'adresse pas une fois au public, même indirectement) décrit son état d'esprit, son impatience, son tourment, juste avant le meurtre qu'il prémédite sur la personne d'Alexandre de Médicis, son cousin, qui gouverne en tyran une Florence débauchée. Nous assistons donc à une scène de "tempête sous un crâne" comme dans Hamlet de Shakespeare ou Le Cid de Corneille, quand le héros se retrouve confronté à lui-même, dans la solitude extrême

considérée comme un enjeu majeur de la portée critique de la pièce dans la mesure où elle est présentée comme le berceau de la tyrannie et le lieu d’épanouissement du vice. À cet égard, Florence, comme un personnage vivant, semble à l’image de son tyran, Alexandre : « si le duc ne sait pas que sa ville est une forêt pleine de bandits… et de filles déshonorées… » (I, 1), « Florence la bâtarde » (I, 6). Cité pervertie, lieu de fêtes et de débauche, elle est très souvent érotisée par un Lorenzo très lucide :

3.2 Alferd de Musset Musset est l'auteur de deux comédies et d'un drame, Lorenzaccio (1834), qui met en scène Lorenzo de Médicis, compagnon de débauche et meurtrier du tyran Alexandre de Médicis, à Florence, au XVIème siècle. Musset témoigne d'une très grande liberté dans son théâtre. Il s'affranchit de toute convention scénique et laisse libre cours à sa fantaisie. Il s'autorise une grande désinvolture dans