Alexis Korner

• Pour Alexis de Tocqueville, la révolution, même quand elle est réussie à priori, n’assure pas une rupture nette avec l’ordre ancien, autocratique. • La réalité postrévolutionnaire s’accompagne toujours de contraintes et de raisons qui reprennent à divers niveaux les idées conservatrices, dictatoriales. Le renversement des autocraties politiques n’est pas une fin en soi. Il nécessite une volonté et une politique capable de modifier les autocraties culturelles et religieuses (ex : la charia)

THEME : EGALISATION DES CONDITIONS ET DEMOCRATIE Alexis de Tocqueville (1805 – 1859) Approfondissement de la Partie II du programme, sous-partie I : « Stratification sociale et inégalités » Qui était A. de Tocqueville ? Le contexte historique de la pensée de l’auteur et ses apports Alexis est, comme tous les auteurs, marqué par son époque : celle de la chute de l’Ancien Régime avec la révolution française et des premiers balbutiements démocratiques (déclaration des droits de l’homme

principes du 19ème siècle, alors que la France voit à la fin de l’épisode impérial succéder une phase de Restauration monarchique puis la prise de pouvoir de Louis Philippe, c’est un aristocrate qui se fera le premier le porte-parole de la démocratie…  Alexis de Tocqueville nait à Paris le 29 Juillet 1805, issu d’une famille de noblesse normande, il grandit avec l’espoir de s’avancer vers un monarchisme modéré qui s’évanouit rapidement. En 1827, le jeune homme obtient sa licence d’histoire, et assiste

DUCHER-MOMIER Olivia TES D.S PHILOSOPHIE Pour Alexis de Tocqueville, la démocratie est fondé sur le principe de l'égalité. Qu'est ce qu'une société démocratique ? C'est en 1835 qu'il publie ce texte De la démocratie en Amérique. Dans cet extrait, Alexis de Tocqueville soulève une divergence de la démocratie. L'idéologie démocratique est foncièrement "individualiste". La croyance en l'égalité de tous et la passion commune pour la sécurité et le bien-être en sont les deux caractéristiques les

renverser. Claire Deveze, Académie de Montpellier. Autoportrait, Delacroix, 1837, Musée du Louvre, Paris, En 1830 c’est toute une génération qui s’interroge sur la démocratie et qui hésite entre fascination et inquiétude. .Un jeune philosophe, Alexis de Tocqueville, dans De la démocratie en Amérique, en 1835 écrit : « Dans l’Amérique, j’ai vu une image de la démocratie elle-même (...) J’ai voulu la connaître, (...) pour savoir ce que nous devions espérer ou craindre d’elle » Il en déduit que la

Depuis très longtemps, le concept de liberté fait l’objet de plusieurs analyses. La conception de liberté est différente d’une personne à une autre et elle évolue avec les époques. Il y a beaucoup de philosophes qui se sont penchés sur cet aspect. Alexis de Tocqueville ainsi que Jean-Jacques Rousseau en sont deux qui ont marqué l’évolution de la pensé. Ils avaient leur façon bien particulière de comprendre cette notion. Ils ne vivaient pas dans notre ère moderne, mais ont tout de même réussit à garder

Les soirées de Médan BeQ Les soirées de Médan nouvelles Émile Zola – Guy de Maupassant J.-K. Huysmans – Henry Céard Léon Hennique – Paul Alexis La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 148 : version 1.01 2 Les soirées de Médan 3 Avec Zola à Médan Le dimanche, en été, Émile Zola recevait ses amis dans sa maison de Médan. Le train, alors, s’arrêtait (il ne le fait plus qu’épisodiquement) à la gare de Médan, en bas du jardin de l’écrivain, et

Genève, Jacques-Louis Reverdin inventa la greffe épidermique, en 1914 à Prague, Elschwig greffa la première cornée). Au début du XXe siècle, les travaux de chirurgie vasculaire, sous l’impulsion de l’École lyonnaise conduite par Mathieu Jaboulay et Alexis Carrel, puis au Canada et aux États-Unis, firent prendre tout leur essor à la transplantation d’organes. Au sortir de la deuxième guerre mondiale, deux positions s’affrontèrent, celle des biologistes, pour lesquels la transplantation de rein, choisie

libertés à vocation intéressée car il serait contrôlé par une élite dominante, la bourgeoisie. Mais alors, pourquoi l’obéissons-nous ? Qu’est-ce qui fonde sa légitimité si cela n’est pas la garantie des libertés de la société ? Doit-on l’obéir ? Alexis de Tocqueville définit la démocratie comme l’égalisation des conditions et, à ce titre, l’État démocratique dit rechercher l’égalité entre les membres de la société qu’il régit. En effet, puisque les inégalités disparaissent, en théorie, la moindre

charges qui n'existait que depuis le XVIIème siècle. Cette accumulation chaotique heurte les penseurs des Lumières, qui blâme le conservatisme de la monarchie. Toutefois la fin de l'Ancien Régime ne signifie pas un brusque changement des mentalité, Alexis de Tocqueville insistera dès le XIXème siècle sur la continuité entre l'Ancien Régime et le nouvel ordre, on peut citer en exemple la remise en place par Napoléon Bonaparte de la noblesse. De plus certaines décisions de la Révolution s'inscrivaient