Alexis Korner

créateur des orphelinats, ou O'Connell, l'infatigable défenseur de la cause irlandaise, passe pour désintéressé, de même le fanatique comme saint Boniface, qui expose sa vie pour la conversion des païens, Robespierre, qui sacrifie tout à la vertu, ou Körner, qui meurt pour son Dieu, son Roi et sa Patrie. Leur désintéressement est chose admise. Aussi les adversaires de O'Connell, par exemple, s'efforçaient-ils de le représenter comme un homme cupide (accusations auxquelles sa fortune donnait quelque vraisemblance)

d’introduction aux développements à peine moins rapides, d’ailleurs, que nous nous proposons de consacrer aux institutions et aux activités politiques et économiques du peuple américain. INSTITUTIONS POLITIQUES. Depuis bien avant 1840, où p.038 Alexis de Tocqueville acheva la rédaction de sa mémorable Démocratie en Amérique, et surtout depuis lors, la littérature européenne comporte une foule d’études descriptives, explicatives et critiques des institutions politiques d’outre-mer. Nous ne saurions

rapprochant de nous, en le faisant venir jusqu’à « moi » : Sans aller chercher des exemples si loin, en voici un dans notre patrie, dans la province même où j’écris. Il est attesté par notre vainqueur, par notre maître, Jules César. Il assiégeait Alexie dans l’Auxois ; les assiégés résolus de se défendre jusqu’à la dernière extrémité, et manquant de vivres, assemblèrent un grand conseil, où l’un des chefs, nommé Critognat, proposa de manger tous les enfans l’un après l’autre, pour soutenir les forces