Alfred Sauvy

terme, on peut se demander si le volume d’emplois créés permettra toujours de compenser ceux qui sont détruits par l’apparition d’activités nouvelles. Ce débat n’est pas nouveau, et porte aujourd’hui sur l’actualité de la "théorie du déversement" (Alfred Sauvy dans « La machine et le chômage »). En conclusion, la notion de compétitivité est relative à l’évolution de l’économie : la libéralisation des marchés a ainsi posé de nouvelles bases de fonctionnement pour les entreprises qui tendent à rester

technique détruit l’emploi. En effet, on observe que dans tous les pays, à l’exception de l’Allemagne et du Japon pour la période 1993-2003, l’emploi a augmenté depuis les années 1970, malgré l’apparition des NTIC. Comment expliquer ce phénomène ? Alfred Sauvy donne 3 éléments de réponse : • Le progrès technique nécessite des emplois dans la recherche, la conception et la fabrication des biens d’équipement ; • La hausse de la productivité, engendrée par les innovations de procédé, diminue la quantité

d'équipements génèrent la création d'emplois. Grâce à l'effet multiplicateur d'investissement de Keynes cela à pour effet d'augmenter les revenus, l'épargne et la consommation et donc de créer de nouveaux emplois. • D'après une thèse de l'économiste Alfred Sauvy le progrès technique est un facteur de croissance économique qui apparaît favorable à l'accroissement du pouvoir d'achat et par conséquents à l'origine d'une extension des marché et à l'adaptation de nouveaux besoins solvables. • Selon Schumpeter

research center - Finlande -, avril 2008) ; dès lors, chaque fois qu’une activité passe du non marchand au marchand, le PIB augmente, alors même que l’accroissement du bien-être général est loin d’être évidente ; inversement, comme le soulignait Alfred Sauvy, « épousez votre femme de ménage et vous ferez baisser le PIB » ; de même, alors que le temps consacré aux déplacements, notamment domicile-travail, est implicitement traité comme du loisir, les dépenses qu’ils engendrent augmentent 14 le

• Le progrès peut-il contribuer le bonheur des humains? « L'Humanité est vouée au progrès à perpétuité. » de Alfred Sauvy, ce sociologue signifie par-là que temps qu’il y aura des humains, leprogrès n’aura pas de fin. Mais qu’est-ce vraiment le progrès ? Le progrès désigne pour les êtres humains le fait d’évoluer vers un monde, une vie meilleure. Cette évolution doit être en généralpositive, concerne des domaines divers, tels que le progrès technique, nous avons aussi dans notre monde le progrès

amoureuse dans ces tribus3. Le « modèle malthusien » de formation du revenu minimal des économistes classiques n'a rien à voir avec le « comportement malthusien », restriction volontaire, non seulement de procréation, mais aussi de production. Alfred Sauvy, grand pourfendeur de ce comportement, admet que le nom de Malthus « désigne un état d'esprit doctrinal plus que l'homme qui a porté ce nom. » Pour Malthus, seule la procréation des familles peu sûres de pouvoir nourrir leurs enfants devait être

secteurs d'activité, impliquant la création d'emplois dans ces secteurs. Salaire réel= salaire nominal sous l’effet prix (=sans l’effet de l’inflation) ->Le salaire réel a fortement ↑ grâce au progrès technique *La thèse du déversement (Alfred Sauvy) des emplois entre les 3 grands secteurs d'activité (primaire > secondaire > tertiaire) car ↑ de la demande donc crée des emplois dans les autres secteurs Déversement= des activités qui perde des emplois vers les activités qui crée des emplois

fragiles La victoire du monde moderne sur la faim et la misère signe-t-elle la revanche de la vertu sur le vice? Rien n'est moins su^r hélas. L'homme moderne reste affamé, mais de biens dont il ignorait l'existence qq années auparavant. Comme disait Alfred Sauvy, c'est un marcheur qui n'atteint jamais l'horizon. La consommation est devenue comme une drogue. Comme l'a montré l'économiste Richard Easterlin, les sociétés riches ne sont pas plus heureuses que les sociétés pauvres. Humoriste du XIXe siècle

| | | (en milliers) DOCUMENT 6 ----------------------- En réponse aux discours catastrophiques sur le thème « la machine remplace l’homme, s’est affirmée l’idée défendue par Jean Fourastié et Alfred Sauvy, selon laquelle les gains de productivité créent au moins autant d’emplois qu’ils n’en détruisent. La thèse optimiste du déversement se heurte à plusieurs arguments : rien n’indique que les personnes licenciées seront en mesure d’occuper les emplois

opportunités de rentabilité abondent. Dans l’idéal, ce secteur est en assez forte croissance pour éponger simultanément les excès de main d’oeuvre venant des autres secteurs, et pour connaître lui aussi les bienfaits du progrès technique. C’est Alfred Sauvy qui a popularisé la notion de "déversement", donnant corps à une vision optimiste des effets du progrès technique sur l’emploi. Jusqu’ici, les travailleurs rendus inutiles par les gains de productivité ont toujours trouvé à s’employer ailleurs