Allan Kaprow

dans le nord de New York à l'Université de l'État de New York, à Oswego, en 1958. Toutefois, l'hiver brutal du nord était lourd pour sa femme et lui. En 1960, il a commencé à enseigner à l'Université Rutgers, où il a été fortement influencé par Allan Kaprow, également professeur à l'Université. Cet environnement a contribué à raviver l'intérêt qu'il avait dans l'image « pop ». En 1961, Lichtenstein a commencé ses premières peintures Pop art en utilisant des images de dessins animés et des techniques

# Ne pas produire une œuvre en tant que résultat, mais l’œuvre est un processus> abolition des codes. 1) Les origines théoriques du happening : Allan Kaprow C’est dès 1957 que Kaprow utilise le terme de « happening ». Alors qu’il a déjà réalisé des actions, ce n’est qu’en 1959, qu’il fait son premier vrai happening. Allan Kaprow, 18 happenings in six parts, 1959, Reuben Gallery, NY Idée de simultanéité. L’événement fait date et s’attire les foudres de la critique conventionnelle

sa conduite par l’appât du gain, la relation des artistes au marché a tou- jours été ambivalente, ne serait-ce que parce qu’il n’est pas seule- ment question d’argent mais aussi de visibilité et de reconnaissance sociale. Comme le remarquait Allan Kaprow, cette situation est com- plexe : « si vous réussissez, au sens économique du terme […], vous vous liez automatiquement aux valeurs du système en question, à la gamme de valeurs de ceux qui ont assez d’argent pour pouvoir s’offrir des loisirs

John Fekner Pochoir New York 1978. Jacek Tylicki "War" New York. 1982 La généalogie de l'art urbain est multiple et complexe. Il existe depuis les années 1960 une prise en compte de l'environnement urbain dans la création contemporaine. Allan Kaprow, un des premiers artistes à utiliser les installations, écrit que  : « l'art s'est déplacé de l'objet spécialisé en galerie vers l'environnement urbain réel2. » En France, les années 1960 voient également des expérimentations d'intégration de

titre qu’Arman, Allan Kaprow, Roy Lichtenstein ou Andy Warhol, qui tous réalisent, sous licence, un tableau-piège dont le titre, « Eaten by… » joint à leur nom, révèle leur identité. La variation Eaten by Marcel Duchamp est signé par lui et figure parmi ses ready-mades ; aujourd’hui il est sans doute le tableau-piège le plus célèbre. Après avoir obtenu « 31 variations on a meal »13, Daniel Spoerri met fin à son organisation de dîners et expose ses tableaux-pièges à la Galerie Allan Stone de New York

universitaires de France, 2012. Ingold, Thomas, Une brève histoire des lignes, Bruxelles, Zones Sensibles, 2011-2013. Ingold, Thomas, Marcher avec les Dragons, Bruxelles, Zones Sensibles, 2013. Jarassé, Dominique, Rodin, Paris, Terrail/Edigroup, 2006. Kaprow, Allan, L’art et la vie confondus, Paris, Centre Pompidou, 1996. Kintzler, Catherine, Peinture et musique : penser la vision, penser l’audition, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires de Septentrion, 2002. Krauss, Rosalind, Le photographique : pour

Actionnisme vers 1960 Otto Muehl, Hermann Nitsch moyen de performances rituelles. L' importance est donnée à l'artiste en tant que participant dans le processus de production, comme un témoignage de création plutôt que celui d'un créateur. Allan Kaprow, Claes Oldenburg, Al Hansen, Jim Dine Sorte d'intervention publique. Collage d'actions faites ou vues à divers endroits en même temps et à divers moments. Les manifestations de Happening mêlent peinture, musique, films, danses, poésie, et sont

télévision, son air de non-matérialité, a détourné son instrumentalité bornée par une créativité bouffonne. Paik a importé la télévision dans la culture du monde artistique, l'identifiant comme un élément de l'esthétisme anti-esthétique, ce qu' Allan Kaprow appelait «art anti-art». Il faut examiner les effets hypnotiques de ses installations de musée, des effets qui formalisent le signal de la télé et reproduisent la passivité du spectateur, en remplaçant des messages de l’État et du marché par

l’époque traduisent une démarche rituelle : le Process Art, l’Art performance, le Body Art, l’Art conceptuel, le Happening... ii mais également les courants et pratiques évoqués en note ii et notamment des artistes comme Joseph Beuys, Ben, Allan Kaprow, Giuseppe Penone iv L’œil pense, J.-P. Barou (1940- )essai sur les arts primitifs contemporains, éd. Payot et Rivages, Petite bibliothèque Payot, Paris 2002. v et ces propos peuvent s’appliquer à l’ensemble de la tradition artistique

l’idée que l’art et la vie, c’est la même chose. Tout est art. En 1962, les artistes Fluxus vont ouvrir la « cédille qui sourit ». François Dufrêne récite des poèmes face à des ustensiles de cuisine. Robert Filliou poï poï, un poème de 53kg. Allan Kaprow. Les Fluxus sortent du musée, investissent la rue. Fluxus est de l’ordre de la mise en scène, du théâtral.En 1976, G. Massiuna fait un flu flux tour. On ne sait pas si c’est une posture d’artiste ou un promeneur. Compliquer les limites de l’art