Amora Moutarde

l’origine que de 4 à 5 pour cent des pertes lors de la grande guerre. Quoi qu’il en soit ils ont fortement marqué les soldats (certains, brulés par les gaz sont décédés bien après l’armistice). Le plus connus d’entreseux est certainement l’ypérite ou gaz moutarde qui pouvait rester plusieurs jours actif et empêcher les soldats de regagner la tranchée et de porter le masque protecteur pendant de longues périodes. « J’ai vu alors un nuage opaque de couleur verte, haut d’environ 10 mètres et particulièrement

contre les troupes tchadiennes en 1987 (toxiques vraisemblablement de provenance iranienne). Dans les années 1970, en vue de contrebalancer le potentiel militaire israélien, Tripoli s’est lacé dans un important programme chimique et a produit du gaz moutarde (ypérite) et des neurotoxiques (entre 30 et 100 tonnes de stock). Elle possède donc le savoir-faire et travaillerait à rétablir son potentiel chimico-industriel touché par les sanctions internationales entre 1992 et 1999. Après la destruction de

| |( partie théorique ) | |1 |Que veut dire PPI ? |1 PTS | | |Position protection instantanée | |

Il a fallut s'adapter pour la plupart aux nouvelles conditions de guerre. Les hommes s'enterrent dans les tranchées, le matériel évoluent, les chars font leur apparition mais également l’emploi de gaz toxiques (gaz moutarde). Ce maintien des positions s'accompagnent de façon ponctuelle d'offensives dont la portée est limitée. Les offensives françaises en 1915 coûtent la vie à 350000 soldats. La bataille de Verdun menée par les allemands fait 300000 morts et 400000 blessés, en 7 mois, pour des gains

Le gaz moutarde est un composé chimique cytotoxique et vésicant qui a la capacité de former de grandes vésicules sur la peau exposée. Il a été particulièrement utilisé comme arme chimique visant à infliger de graves brûlures chimiques des yeux, de la peau et des muqueuses, y compris à travers les vêtements et à travers le caoutchouc naturel des bottes et masques, durant la Première Guerre mondiale et lors de plusieurs conflits coloniaux, puis, plus récemment, lors de la guerre Iran-Irak. Sous sa

l'ONU mais sans le retrait de l'Irak des territoires iraniens. Enfin, en août 1990, l'Irak retourne aux accords d'Alger signés en 1975. II. Utilisation d'armes chimiques : A partir de 1983, l'Irak utilise de nombreuses armes chimiques (Sarin, gaz moutarde, tabun et cyclosarin) contre l'armée iranienne et également contre la population civile et les kurdes. Malgré le non respect du protocole de Genève 1925 signé par l'Irak en 1931, la communauté internationale ne réagit pas. Le nombre de victimes de

d’année dans leurs familles. Alors qu’à ce moment la guerre piétine. De plus, on utilise de nouvelles armes, et le conflit devient de plus en plus meurtrier. L’artillerie lourde est très dense, et on utilise des gaz de combat, tel le gaz ypérite (gaz moutarde), transgressant les accords les interdisant, et ce dans les deux camps. Malgré le système des tranchées (distance…), il y a régulièrement des combats au corps à corps (avec des pelles, etc), et chaque assaut lancé se réduit bien souvent à un bain

le développement fulgurent de l’aviation, celle des sous marin ou encore des armes légères (Lewis Mark, le BAR, le Maschinenpistole 18…), du lance flamme, et d’une arme redoutée de tout combattant ; les gaz (comme le chlore, le phosgène ou le gaz moutarde). Et comme dans toute guerre, la médecine fait des progrès remarquables et rapides : chirurgie d’urgence (suture précoce pour éviter les amputations immédiates, laparotomie exploratrice rapide lors de toute plaie de l’abdomen, préconisée par Samuel

ce massacre ( Les joueurs de skat, 1920 ). Ce tableau est logique, à gauche les rangés de soldats montant au front, au milieu le "no man's land" avec les soldats morts ( défigurés par les obus ) et un survivant avec un masque à gaz ( gaz moutarde inventé par les allemands en 1915, utilisé pour la première fois à Ypre ). A droite, les survivants faisant demi-tour, autoportrait d'Otto Dix présenté comme un héros aidant un camarade bléssé. Sur la prédelle, des soldats enterrés. Les visages des

1916, Arrière poste de Verdun Le lendemain nous sommes retournés à l'arrière poste de Verdun. La réalité nous a vite rattrapés, nous trouvons de plus en plus de soldats blessés à la main, des démembrés mais aussi des asphyxiés en effet le gaz moutarde fait d'énormes ravages dans nos rangs. 15 Août 1916, Arrière poste de Verdun Xavier Josso