Andromaque Acte 2 Scene 5

Flammarion, 2010 ISBN : 978-2-0812-1966-3 ISSN : 1269-8822 Création maquette intérieure : Sarbacane Design. Composition : In Folio. Dépôt légal : janvier 2010 Numéro d’édition : L.01EHRN000234.N001 SOMMAIRE ■ Présentation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Phèdre : les derniers feux de la tragédie Un monstre esthétique La démolition du modèle héroïque traditionnel Une nouvelle métaphysique héroïque Du texte à la scène : l’œuvre et ses représentations 5 5 9 18 23 26 ■ Chronologie

questions et après-texte établis par JOCELYNE HUBERT professeur de Lettres Collection animée par Jean-Paul Brighelli et Michel Dobransky Classiques Contemporains&PRÉSENTATION Vercors : « De la Résistance à la philosophie » . . . . . . . . . . . 5 Les intellectuels dans l’histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Structure de Zoo ou l’Assassin philanthrope . . . . . . . . . . . . . 11 ZOO OU L’ASSASSIN PHILANTHROPE Texte intégral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

masculines et féminines - La rime féminine, c’est quand il y a un « e » muet en fin de phrase - La rime masculine, c’est quand la rime ne se termine pas par un « e » muet.   2. Les rimes pauvres, suffisantes et riches - Les rimes pauvres ont un sons en commun Exemple : bu et vu → son « u » en commun - Les rimes suffisantes ont 2 sons en commun Exemple : cheval et rival → sons [v] et [al] en commun - Les rimes riches ont 3 sons ou plus en commun Exemple : porte et morte → sons [o], [r] et [t] en

BÉRÉNICE de Jean Racine Mise en scène Jean-Louis Martinelli DOSSIER PÉDAGOGIQUE réalisé par Emanuela Pace Du 13 septembre au 19 novembre 2006 Salle Transformable Hélas ! en guerre avec moi-même, Où pourrai-je trouver la paix ? Je veux, et n’accomplis jamais. Je veux mais, ô misère extrême ! Je ne fais pas le bien que j’aime, Et je fais le mal que je hais. Jean Racine, Cantiques spirituels, 3, 1694 Voici le temps enfin qu’il

| |[masquer] | |1 La curiosité et l'admiration artistiques / le registre réaliste | |2 L'adhésion | |2.1 Le registre comique | |2.1.1 Les sous-registres

Acte l L’action se déroule à Constantinople, dans le sérail. Tandis que le sultan Amurat livre au loin, contre «Babylone», un incertain combat, le grand vizir (premier ministre), Acomat, ourdit un complot pour le renverser et, en utilisant la sultane Roxane, lui substituer sur le trône son frère cadet, Bajazet, qui est prisonnier du sérail, et sur lequel il aura une grande autorité. Il fait en sorte que se rencontrent Bajazet et Roxane. Oubliant tous ses devoirs, elle tombe amoureuse de lui, amour

avez étudié en Seconde dans la perspective des registres (comédie, tragédie). ‡ Il vous est donc nécessaire d’envisager Bérénice dans le contexte de l’histoire littéraire pour le texte mais aussi de garder à l’esprit le problème de la mise en scène de cette pièce. En effet, le théâtre - surtout à l’âge Classique - s’appuie sur un art de l’illusion, illusion consentie par le spectateur : c’est donc ce que l’on peut appeler un simulacre. Pour créer cette illusion qui est en fait une convention

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 t Séance 2  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

dans ce nouveau genre qu’est le drame romantique, un refus des règles et des traditions contraignantes. Ce drame romantique emprunte tant à la comédie et sa représentation du prosaïque, du ridicule par un langage courant, qu’à la tragédie qui met en scène dans un style élevé des personnages nobles. En réalité, il souligne que la nature ignore cette nette opposition entre les deux genres, d’où l’intérêt de les mêler pour représenter la vie totale. Les personnages peuvent donc passer d’un registre à

jansénisme de Port-Royal, fut l'autre grande affaire de sa vie. En 1663, il crée sa première pièce représentée, La Thébaïde, suivie d'Alexandre en 1665. La décennie qui suit est alors la plus féconde de son existence (son premier succès) : il fait jouer Andromaque (1667), un triomphe qui, de l'avis général, impose désormais Racine comme l'égal de Corneille. Puis 1668, Racine écrit ce qui sera son unique comédie, les Plaideurs. Mais c'est surtout avec Britannicus (1669) – dans lequel, en prenant pour sujet