Ange Divin Qui Mes Plaies Embaume

Anthologie Poétique : du XVIème au XXème s. Préface « Depuis qu’Amour Cruel empoisonna… », de Louise Labé, 1555 Depuis qu'Amour cruel empoisonna pour la première fois de son feu ma poitrine, j'ai sans cesse brûlé de sa folie divine, qui ne quitta pas un seul jour mon cœur. Quel que soit le supplice, et il m'en fit subir beaucoup, quelle que soit la menace et la ruine prochaine, quelque pensée de la mort qui met fin à tout, mon cœur ardent ne s'étonna de rien. Plus Amour nous attaque

Disparition, La vie immédiate, Paul Eluard, 1932..........................................P.3 Plaies d'amour, Poésie IV, Frederico G. Lorca, 1936......................................P.4 Le poète demande à son amour de lui écrire, Frederico G. Lorca, 1936........P.5 Amour, Qui je fus, Henri Michaux, 1927.........................................................P.6 Ange divin, qui mes plaies embaume, Premier livre des Amours, Pierre De Ronsard, XVI …............................................

« laid » et son aspect psychologique : « honteux », piteusement », « veule ». - Une fonction d’exalter, le poète étant inspiré par son angoisse ou sa révolte. C’est une recherche du spirituelle (bon vivant). -> Le poète peut être messager du divin, un médiateur du sacré et voyant privilégié car il déchiffre les symboles qu’envoie la nature et métamorphose le réel comme Correspondance - Les fleurs du mal de Charles Baudelaire. -> Le poète engagé est une sorte de mage ou de guide dans les moments

que l’astre d’Émilie.
Échauffé par le feu de son puissant génie,
Et par sa lumière éclairé,
Sur ma lyre je chanterai
Son âme universelle autant qu’elle est unique ;
Et j’atteste les cieux, mesurés par vos mains,
Que j’abandonnerais pour ses charmes divins
L’équateur et le pôle arctique. Voltaire, Stances (1749) A un passant Mon cher enfant que j’ai vu dans ma vie errante,
Mon cher enfant, que, mon Dieu, tu me recueillis,
Moi-même pauvre ainsi que toi, purs comme lys,
Mon cher enfant que j’ai

Verlaine A une dame créole, Charles Baudelaire - Initium, Paul Verlaine Air Vif, Paul Eluard - La courbe de tes yeux, Eluard Ange divin, qui mes plaies embaume, Pierre de Ronsard - Marie, Guillaume Apollinaire - Comme on voit sur la banche, Pierre de Ronsard - Perdu au jeu, Pierre Corneille J’ai choisis ces poèmes car ils expriment tous plus ou moins un profond

considéré comme l’un des plus grands auteurs de langue française. Il est aussi un intellectuel engagé et une personnalité politique du XIXe siècle. Apparition Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête ;Son vol éblouissant apaisait la tempête,Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit.- Qu'est-ce que tu viens faire, ange, dans cette nuit ?Lui dis-je. - Il répondit : - je viens prendre ton âme. -Et j'eus peur, car je vis que c'était une femme ;Et je lui dis, tremblant et lui tendant les bras

venir le jour, Que ma maîtresse, après si long séjour, Voyant le soin qui ronge ma pensée, Toute une nuit, folâtrement m'ayant Entre ses bras, prodigue, ira payant Les intérêts de ma peine avancée. Titre : Ange divin, qui mes plaies embaume Ange divin, qui mes plaies embaume, Le truchement et le héraut des dieux, De quelle porte es-tu coulé des cieux, Pour soulager les peines de mon âme ? Toi, quand la nuit par le penser m'enflamme, Ayant pitié de mon mal soucieux, Ore en mes

un roman. J'ai bien envie d'écrire notre histoire : il me semble que cela me guérirait et m'élèverait le coeur. Je voudrais te bâtir un autel, fût-ce avec rnes os ; mais j'attendrai ta permission formelle.» Celle-ci lui fut envoyée de Venise : «Cher ange, fais ce que tu voudras, romans, sonnets, poèmes ; parle de moi comme tu l’entendras ; je me livre à toi, les yeux bandés.» Le 10 juillet, il lui indiqua : «J'ai commencé le roman dont je t'ai parlé. À propos de cela, si tu as par hasard conservé les

bien envie d'écrire notre histoire : il me semble que cela me guérirait et m'élèverait le coeur. Je voudrais te bâtir un autel, fût-ce avec rnes os ; mais j'attendrai ta permission formelle .» Celle-ci lui fut envoyée de Venise : «Cher ange, fais ce que tu voudras, romans, sonnets, poèmes ; parle de moi comme tu l’entendras ; je me livre à toi, les yeux bandés.» Le 10 juillet, il lui indiqua : « J'ai commencé le roman dont je t'ai parlé . À propos

corporelle et quant à l'esprit, qui est le principal, tu es toujours autant avec nous que fus oncques; et auras part et portion à toutes les prières de Notre Sainte Mère l'Eglise, comme si personnellement tu étais tous les jours assistant au service divin avec les autres. » Chantal ne poursuivit pas plus loin sa lecture et jeta le livre du D'Ramelot à l'autre bout de la cabine. Elle aurait préféré n'avoir jamais relu ces quelques lignes qui allaient l'obséder pendant le restant de la traversée. Je te