Angoisse De Mallarme

transporter l’âme vers des ailleurs inconnus. •Arthur Rimbaud fait de sa poésie une exploration de l’inconnu. Tout sens immédiat disparaît au profit d’hallucinations, d’« illuminations » colorées, qui créent un univers merveilleux et féérique. •Stéphane Mallarmé oriente la poésie vers l’hermétisme. Pour créer et suggérer le mystère, il peint non les réalités concrètes, mais les effets qu’elles produisent. LE SURREALISME Historique: Le surréalisme naît dans une France ruinée, décimée, ayant laissé toute

des initiés, et, d’autre part, parce qu’il cherchait à créer une nouvelle manière de s’exprimer, peu compréhensible parfois pour des lecteurs encore une fois peu avertis. Quant aux influences, elles vinrent de France pour la plupart avec Verlaine, Mallarmé et d’autres poètes symbolistes ou parnassiens de la fin du XIXème, lesquels par l’image idéalisée de cette « bohème parisienne dorée » exerçaient une véritable fascination sur les auteurs espagnols qui ne rêvaient que de cette Lutèce décadente et

rayons », « le ciel » et la présence humaine : « quelqu'un qui frappe du pied », « dans la cellule d'à côté », « le geôlier ») à l'intériorisation (parties IV-V et 1re strophe de VI). • La réduction de l'espace à la cellule s'accompagne d'une angoisse croissante rendue par une question (v. 37-38), par le vocabulaire affectif péjoratif (« douleur », « désespoir ») et les mots de la négation (« pâles » [sans couleurs], « sans [larmes] », « [murs] nus », « hostile »). Le désarroi se manifeste par

Michelet, La Sorcière (1862), Paris, Flammarion, GF, 1986, p.31. 73« Les Tombales », t. II, p.1239. 74Sur le motif décadent de la chevelure et de la morte vivante, lire Christian Angelet, « Bruges- la-Morte et ses contextes : Maupassant, Huysmans et Mallarmé chez Rodenbach », dans Litté- rature comparée. Théorie et pratique, actes du colloque international tenu à l’université de Paris XII-Val de Marne et à la Fondation Gulbenkian les 1er et 2 avril 1993, éd. par André Lorant et Jean Bessière, Paris,

c'est-à-dire, le monde est un théâtre et nous ne sommes que des acteurs. Une autre façon de palier l’individu c’est l’exagération, l’ostentation, les apparences. Ce sont des thèmes qui mettent en valeur l’être et le paraître. Aussi on dépasse cette angoisse existentielle (religion, mysticisme). Esthétique Il faut tirer des thèmes. Caractéristiques formelles : - Le déguisement est très présent, le jeu des apparences. - Style métaphorique pour désorienter. - Refus des préceptes, les

Jules Michelet, La Sorcière (1862), Paris, Flammarion, GF, 1986, p.31. « Les Tombales », t. II, p.1239. Sur le motif décadent de la chevelure et de la morte vivante, lire Christian Angelet, « Brugesla-Morte et ses contextes : Maupassant, Huysmans et Mallarmé chez Rodenbach », dans Littérature comparée. Théorie et pratique, actes du colloque international tenu à l’université de Paris XII-Val de Marne et à la Fondation Gulbenkian les 1er et 2 avril 1993, éd. par André Lorant et Jean Bessière, Paris, Honoré

«degré zéro de l'écriture»... Ce degré zéro a été atteint avec Flaubert et Mallarmé et il marque le début de la modernité, qui «commence avec la recherche d'une littérature impossible»; littérature impossible qui est le cadavre du langage. Barthes oppose l'écriture à une sous-écriture : au réalisme des Zola, Maupassant et Daudet; il propose plutôt : 1°) une écriture opaque : celle de Flaubert ou de Mallarmé; 2°) une écriture blanche : celle de Blanchot; 3°) une écriture

blessé par la réalité. Les révolutions passent, les vertus civiques se perdent. Le progrès qu'il rêvait l'inquiète maintenant: «Nous aurons plus d'ingénieurs, de professeurs et d'apprentis sous.préfets, mais moins d'hommes ». Déçu par le présent, angoissé par l'avenir, ses livres se· ront sa compensation. Cet homme de progrès s'y montre tourné vers un passé auquel il se raccroche d'autant plus désespéré. ment qu'il le sait condamné. Il veut tout en garder. c'est sa faiblesse : gestes, légendes, recettes

étant plus volontiers grivoises que sentimentales, est un grand appel d'air. C’est une réflexion burlesque sur la manipulation. Le maître est naïf, et c’est le valet qui a hérité de la substance qui lui fait défaut ; mais il est soudain saisi d’une angoisse désarmée, comme un être léger soudain rattrapé par la gravité des choses, avant que la vie ne reprenne ses droits. La pièce remet en question la notion de liberté individuelle face au «fatum». Le sujet est toujours d’actualité car nous vivons notre

indéclamable », qu’on ne peut lire à haute voix « que d’un ton voisin de celui du rêve »). + Préoccupation chez Larbaud de rester intelligible, une sorte de « classicisme ». Chez Woolf, même recherche, mais sa conception du texte littéraire et son angoisse intime, liée à l’expérience personnelle Vous voulez remercier Manon Mesnier Letort ? Vous pouvez écrire à l’adresse suivante : manon.mesnier5@gmail.com passée, font que le langage subjectif dégénère en langage incommunicable, ce qu’elle reproche