Annie Playden

s'explique, tout d'abord, par le parcours amoureux d’Apollinaire pour le moins tumultueux, avec de nombreuses déceptions. De plus, on peut voir clairement qu'Apollinaire utilise son propre parcours amoureux, dont notamment ses ruptures avec Annie Playden et Marie Laurencin, qui l'affectèrent profondément. Dans de nombreux poèmes présents dans Alcools comme dans Le Voyageur, il se remémore ses amours passées et son bonheur envolé. Deplus, Apollinaire exprime à plusieurs reprises l'attente du retour

Loreley. Ce texte de jeunesse rejoindra le recueil Alcools publié en 1913, et plus précisément les neuf poèmes regroupés sous le titre « Rhénanes » car ils évoquent les souvenirs de ce séjour du poète au bord du Rhin, période de sa rencontre avec Annie Playden qui inspirera alors beaucoup son écriture. C’est par cet amour malheureux qu’il trouve en la Loreley, personnage d’une légende germanique (donc lié à son voyage), des résonances personnelles. Mais s’agit-il seulement d’un récit personnel relaté

aimée La colombe par les noms des jeunes filles qu' A a aimées avant la guerre (manière de dire que le guerre coupe les relations avec les femmes). L'écriture des noms des femmes en majuscules témoigne de l'importance dans la vie du poète. Annie Playden est la gouvernante anglaise dont il a été amoureux Marie Laurencin est la femme peintre avec la quelle il a vécu Ces noms sont choisi pour leur brièveté ( il forme le bord des ailes de la colombe) et leur assonances en [a] et [i] que l'on trouve

Apollinaire se sert de sa passion malheureuse pour Annie Playden, la gouvernante anglaise des enfants de la comtesse de Milhau, chez qui il était lui-même précepteur. La jeune fille promet de l’épouser, mais, de retour chez elle, à Londres, elle revient sur sa parole. Rentré de son côté à Paris, Apollinaire entreprend par deux fois, en septembre 1903 puis en mai 1904, le voyage en Angleterre pour tenter de la reconquérir mais en vain. Annie Playden s’embarquera pour les Etats-Unis où elle se fixera

elle a des terres. Il ne tarde pas à s'éprendre de la gouvernante anglaise Annie Playden. Résidant à Neu Glück, près d'Oberpleis, puis à Honnef, il visite la région. En 1902, il accompagne la famille de Milhau à travers l'Allemagne: Cologne, Hanovre, Berlin, Dresde, Munich. Il visite seul Prague et Vienne. La Rhénanie et l'Allemagne lui inspirent poèmes, contes et articles, dont il se servira de retour en France. Annie l'ayant définitivement éconduit après l'avoir longtemps encouragé, il rentre

ami Blaise Cendrars qui trouvait « alcools » plus percutant qu’ « eaux de vie », premier titre choisi par Apollinaire. Il lui propose également de supprimer la ponctuation. Son titre est l’année de sa rédaction, après un amour malheureux avec Annie Playden, préceptrice qu’il a rencontrée en Allemagne pendant son séjour d’un an dans la même famille qu’elle. Ici, Apollinaire propose deux images de la femme : femmes riches et ouvrières. Il traduit son indécision. Est-ce un blason de la femme riche

changement d’avant-garde au niveau de la grammaire. Puis, l’art nouveau est un art gai, pratique, plus clair et avec le thème de l’amour il exprime très fortement cela. Apollinaire eu plusieurs histoires de cœur dans sa vie, son premier amour fût Annie Playden. Puis, il eut Marie Laurencin qui lui donna de l’inspiration pour beaucoup de ses poèmes. Or, l’une des plus importantes fût Amélia, dite Jacqueline, Kolb, «la jolie rousse». Il épousa celle-ci le 2 mai 1918. Si l’art nouveau consiste à décrire

“rosemonde” traite du même thème : l'errance du poète. Tout au long de l'ouvrage, on trouve plusieurs ensembles : celui des rhénanes par exemple, mais nous pouvons aussi remarquer deux cycles qui parlent de deux femmes différentes : Marie Laurencin et Annie Playden. Nous pouvons également ajouter que le poème “zone” ouvre le recueil et nous avons l'impression qu'Apollinaire commence par la fin : "À la fin, tu es las…". Alors que "Vendémiaire" est le dernier poème,l'auteur invite le lecteur à "Écoutez mes

dernier thème abordé, est celui de l’amour, plus précisément, de l’amour et la souffrance amoureuse. On pense alors à la vie personnelle d'Apollinaire, qui n'a pas réussi à conserver l'amour d'Annie Playden ni de Marie Laurencin, (il leur à d’ailleurs écrit des poèmes qui ce trouve dans ce recueil « Annie » et « Marie »). Le souvenir de la quête sentimentale du poète et de l'amour insatisfait est un motif récurrent, comme le montre cette citation « L'on jouait aux cartes / et toi tu m'avais oublié

poèmes, l’amour ne semble jamais être un motif de joie et d’épanouissement pour Apollinaire, elle est au contraire synonyme de souffrance et de blessures profondes. Ces poèmes font particulièrement référence à deux déceptions amoureuses, celui avec Annie Playden et celui avec Marie Laurencin. En plus de la souffrance, Apollinaire est nostalgique de ces amours passés. L’amour, qu’il souhaiterait éternel, finit pourtant par passer, même s’il tente en vain de le faire durer. La douleur semble sans fin et