Anouar el-Sadate

péninsule, et les divisons entre les régimes nationalistes de Syrie, d’Irak ou d’Egypte. Enfin les quatre défaites successives dans les guerres contre Israël entre 1948 et 1973 ont amené ces régimes à reconnaître l’Etat hébreu, à la suite de l’Egypte de Sadate en 1977. Fragilisés par ce triple échec, les régimes issus du nationalisme se sont pour la plupart effondrés en 2011. Les seuls régimes solides sont les pétromonarchies conservatrices qui ont pu bénéficier d’une rente pétrolière exceptionnelle.

s'affronter à partir de là. Dès cette période, les deux partis vont faire naître des dirigeants qui prennent tous deux le gouvernement des pays, le parti Baas sera alors le principal soutien des deux dictateurs, Saddam Hussein (1979) pour l'Irak, et Hafez el-Assad en Syrie (1970) Le terme Baas signifie résurgence, résurrection, envoi en mission, il sous entend donc un renouveau de la société arabe, et pour le parti Baas de Michel Aflaq, il s'agit surtout d'une transformation de la société par une révolution

Etats des « proies » faciles. La quasi-totalité des pays africains, nouvellement indépendants, s’allient au bloc occidental, ils perpétuent le système néocolonialiste. Mais suite à l’expulsion des conseillers militaires soviétiques d’Egypte par Anouar El-Sadate en juillet 1972, qui rejoint le camp américain, l’URSS va développer sa stratégie pour reconquérir des alliés en Afrique. Les Soviétiques décident de soutenir militairement, financièrement et diplomatiquement tous les mouvements révolutionnaires

galopante et une surface agricole utile (SAU) réduite, l’Égypte a montré des signes d’agressivité dès lors que le Soudan ou l’Éthiopie ont laissé paraître une volonté d’exploitation de leurs ressources respectives en eau. En 1979, le président Anouar el-Sadate (1970-1981) a affirmé que « le seul facteur qui pourrait déclencher l’entrée en guerre de l’Égypte est l’eau », tandis que le ministre des Affaires étrangères égyptien, Boutros Boutros-Ghali, a, par une petite phrase désormais célèbre, résumé

nouvelle réflexion arabo-islamique se fit sous l’égide d’un panislamisme que l’Empire ottoman s’efforça d’utiliser pour renforcer son autorité en déclin. Professeur à l’université El-Azhar, au Caire, Djémal ed-Din el-Afghani (1838-1897) dénonça la politique arabe de la Grande-Bretagne et se fit le chantre du mouvement nationaliste. El Afghani préconisait une union de l’Islam sous l’autorité d’un califat rénové et prêcha la lutte à outrance contre la domination étrangère, mais aussi contre tous les régimes

qui prend le pouvoir aux Etats-Unis et il souhaite relancer le processus de paix au Proche-Orient. De nombreuses discussions et négociations déboucheront sur les accords de Camp David en septembre 1978. Ils sont signés par le président Egyptien Anouar El Sadate et le premier ministre israélien Menahem Begin, sous la médiation du président américain. Pour Carter, les accords portent sur trois points : la paix, les frontières et le sort des réfugiés. Les accords sont donc un traité de paix, et ils permettent

the world and need water to survive. To Egypt, this matter is not open to discussion as its continued development requires ever more water from a river whose rate of flow has no chance of increasing. Besides, in 1979 the Egyptian president, Anouar El Sadate, said Egypt will never go to war, except to protect its water. Therefore, we can guess that the next war in the area will be over water. Indeed, Ethiopia, Uganda, Kenya, Tanzania, Congo, Burundi, and Rwanda are asserting their rights to more

durant la fête juive du Yom Kippour, opposant à nouveau les Egyptiens, les Syriens et les Israéliens. 17 septembre 1978 : Sous l'égide du président américain Jimmy Carter, le premier ministre israélien Menahem Begin et le président égyptien Anouar el Sadate s'engagent, à Camp David (Etats-Unis), à signer un traité de paix. Ce qui amènera à la signature à Washington du traité de paix entre Israël et l'Egypte le 26 Mars 1979. 1980 : Jérusalem devient la capitale de l’État d’Israël, cette décision

proprement dite ne commença, par un largage de parachutistes sur Port-Saïd et un débarquement, que le 5 novembre, alors que la crise internationale avait eu le temps d’atteindre son maximum. Certes quarante-huit heures de plus et deux autres largages sur El-Kantara et Suez auraient suffi pour contrôler tout le canal, mais les franco-britanniques n’en eurent pas le temps. Dans la nuit du 5 au 6 novembre Moscou publia un communiqué menaçant, faisant allusion à l’emploi possible d’armes nucléaires, et proposa

avec le mouvement palestinien du Hamas. Contexte politique : Les élections présidentielles égyptiennes de mars 2018 n'ont pas posé de problème à la réélection du président sortant Abdel-Fattah el-Sissi avec 97% des voix. En 2019, un référendum constitutionnel a permis au président Abdel Fattah el-Sissi de rester auupouvoir jusqu'en 2030 (au lieu de 2022 selon le règlement précédent), ainsi que de réintroduire une chambre haute ‘le Sénat’ au Parlement, après son abolition dans la Constitution