Anthologie grecque

L’évolution du mythe d’Antigone de Sophocle à Bauchau Le mythe d’Antigone est indéniablement le plus représentatif de l’apogée de la tragédie grecque, miroir de la culture féconde de la Grèce antique avec sa mythologie. D’abord incarné dans la tragédie de Sophocle portant le même nom, ce mythe a inspiré nombreux auteurs et dramaturges au travers des siècles. Ainsi, la première tragédie de Racine, la Thébaïde, écrite en 1664, retrace l’affrontement entre les frères ennemis d’Antigone, Etéocle et

impressionnante pour le spectateur. De ce point de vue, on a le sentiment de revenir aux fondements du théâtre, la représentation comme moment solennel, voire religieux. De fait, Koltès ici n’hésite pas à s’appuyer sur des éléments premiers de la tragédie grecque : la confrontation du chœur et du héros.  II La redécouverte du chœur « Les voix » sont présentes tout au long de la scène et forment effectivement un choeur. Cependant Koltès les utilise chronologiquement de 3 manières différentes, et cela lui permet

La Guerre de Troie n'aura pas lieu La Guerre de Troie n'aura pas lieu est écrite par Jean Giraudoux en 1935. Elle repose sur un épisode de la mythologie grecque, l'enlèvement d'Hélène épouse du roi Sparte par le prince Troyen Pâris. Ce rapt aura pour conséquence une guerre entre les les Grecs et les Troyens qui durera dix ans. Mais l'auteur situe l'action de sa pièce quelques heures avant la déclaration de la Guerre. Cette œuvre fait écho à la situation dans laquelle se trouve la France en 1935

tragédie grecque au Vème siècle illustrant l’apogée de la réussite culturelle du siècle de Périclès. Elle a donné lieu depuis lors à d’innombrables réécritures (Sénèque, Corneille, Voltaire, Hölderlin, Gide, Cocteau, Bauchau, Pasolini et son célèbre film de 1967…) et à d’inépuisables commentaires philosophiques et littéraires (Voltaire, G. Steiner, R. Girard…) qui traduisent bien la puissance archétypale de ce mythe grec porté à la perfection sur la scène par Sophocle. 1) La tragédie grecque Ce sont

LE THEATRE GREC ANTIQUE Paco LHOMMELET 1ère S3 Le terme « théâtre » provient du grec theatron et signifie « le lieu où l'on regarde ». Avant tout un espace de spectacle, il naît dans l'Antiquité grecque et est à l'origine du théâtre que nous connaissons, pourtant très différent de celui-ci de par sa dimension religieuse, civique mais aussi de par le caractère unique des représentations de l'époque. Théatre de Dodone Une dimension religieuse

 Qu'est-ce qu'une muse ? En littérature, un muse est une source d'inspiration pour les artistes, poètes, écrivains et en mythologie grecque, les muses sont les filles de Zeus et Mnémosyne qui servent d'intermédiaires entre les créateurs intellectuels et les dieux. Qui sont les différentes muses ? Les 9 muses sont Clio, Euterpe, Thalie, Melpomène, Terpsichore, Érato, Polymnie, Uranie et Calliope, elles sont souvent représentées avec Apollon. Clio est la muse de l'histoire, Euterpe

Commentaire de texte sur Antigone : Discussion avec le garde Antigone est un pièce écrite par Jean Anouilh en 1942. Ce dernier s'est inspiré des anciens mythes grecs pour créer sa propre version d'Antigone. La pièce raconte l'histoire d'une jeune fille nommée Antigone, jeune, naïve, « pas assez coquette » mais très courageuse. Un des deux frères d'Antigone, Polynice (qui se trouve être un mauvais garçon) est mis à mort mais pour le punir, son corps n'est pas enterré. Antigone, malgré les arguments

La mythologie grecque, tout comme la mythologie romaine comprend environ 30 000 dieux, déesses, demi-dieux, héros ou autres divinités inférieures dont l'origine remonte au vieux fonds indo-européen. Chaque puissance naturelle, mais aussi chaque réalité locale, est symbolisée par une divinité (salutaire ou nuisible). Certains étaient communs à toute la Grèce, d'autres n'étaient adorés que localement. Les Romains (mythologie romaine) adoptèrent les dieux grecs (mythologie grecque) et leurs légendes;

24/07/2014 20:17:32 (GMT+1) Les années 1930 et 1940 ont vu ressurgir au théâtre, les grands mythes de l’Antiquité. Ainsi, Anouilh renouvelle l’histoire d’Antigone en 1944 illustré par Sophocle 20 siècles plus tôt. Si l’héroïne de la tragédie grecque incarnée la fidélité aux dieux et à la famille, dans la version d’Anouilh elle est au contraire le symbole de la révolte et de l’intransigeance. Dans cette scène, Créon représente aux yeux d’Antigone, toutes les compromissions qu’elle refuse. Le mythe

hasard et de son erreur. Le héros a commis le « péché » d'hybris (la religion grecque antique ignore la notion de péché tel que le conçoit le christianisme ). Il a été orgueilleux et s'est comparé à Dieu. Il est donc puni. L’homme doit rester conscient de sa place dans l’univers. Celui qui commet l’hybris est coupable de vouloir plus que la part qui lui est attribuée par le destin → Dans la mythologie grecque, Icare est connu principalement pour être mort après avoir volé trop près du