Antigone Ou Le Choix

que le parti pris de la pièce est la violence qui s'identifie à la répétition de geste d'un ou des personnage(s). C'est un théâtre d'actualité qui se réfère à un choix technique et acoustique qui se différencie des autres pièces déjà vu jusqu'à présent . Sur le plateau l'écran et l'ordinateur constituent l'unique décor ce choix technique semble à première vu une prise de risque car dans un premier temps le spectateur ne comprend pas tout à fait l'enjeu de la pièce, cependant les montages vidéo

comme sa pièce la plus célèbre, Antigone, réécriture moderne de la pièce de Sophocle. Anouilh a lui-même organisé ses œuvres en séries thématiques, faisant alterner d'abord Pièces roses et Pièces noires. Les premières sont des comédies marquées par la fantaisie comme Le Bal des voleurs (1938) alors que les secondes montrent dans la gravité l'affrontement des « héros » entourés de gens ordinaires en prenant souvent appui sur des mythes comme Eurydice (1941), Antigone (1944) ou Médée (1946). Après

dramaturge a créé, leur apportant des traits de caractère que l'auteur ne peut pas toujours donner du bout de sa plume : les personnages des grandes tragédies comme Phèdre, Antigone ou encore Andromaque ne sont jamais plus impressionnants, plus grandioses que lorsqu'ils sont joués sur scène. Nous pouvons également rappeler le choix de Sarah Bernhardt de souligner le côté misogyne de Lorenzaccio en décidant de jouer son rôle elle-même en 1896 : cela nous montre bien à quel point les acteurs sont essentiels

de l’acte. L’acteur tragique revendique la responsabilité de son acte et en assume toutes les conséquences. Prenons l‘exemple de la tragédie Antigone, lorsque Créon apprends qu’Antigone a désobéit à sa loi en essayant d’accomplir les rites funéraires de son frère Polynice ; «Créon : Et toi, toi qui restes là, tête basse, avoues-tu ou nies-tu le fait? Antigone : Je l’avoue et n’aie garde, certes, de le nier » ; l’acte du héros tragique crée un acte de valeur appelé « spoudain bos » dont Aristote parle

à l'intrigue ; - garantit de la platitude, de la fadeur. 2) Conflits révélateurs = mettent à nu les personnages et les relations qu'ils entretiennent entre eux. - mise en situation place le personnage face à son destin (choix) ; - - 3) Vivacité de la scène - parole véhémente ; - permet l'expression d'une dramaturgie efficace (décor, gestuelle). II- Néanmoins, le conflit n'est pas une fin en soi, il n'est qu'un support

Labdacides). Dans les tragédies on peut trouver : inceste (=relation sexuelle entre membre de la même famille), parricide (=l’acte d’assassiner un parent), régicide (= l’assassinat d’un roi, ou la peine de mort prononcé contre lui), suicides. ç Antigone. Tragédie = mort violentes => catharsis (= inspire la terreur et la pitié ; Théorie d’Aristote). Cette tragédie est différente de la tragédie classique, où l’on doit respecté des règles de bienséances. Il n’y a pas de mort violent sur scène

la tragédie. En effet, ces antiques tragédies, comme Antigone de Sophocle, par leur vocation première, c'est-à-dire la catharsis, la purgation des âmes, n’étaient pas faites pour être lues, mais pour être vues, pour que les sentiments qu’exacerbaient les acteurs se transmettent aux spectateurs et que ceux-ci s’oublient dans cet art qu’est le théâtre. Et ceux-ci s’oubliaient tellement que certains montaient sur scène, croyant sauver Antigone de son tragique destin, destin qu’elle avait choisi d’endurer

l’espace du forum, le repli scénique s’effectue sur le lieu privé du tyran. Racine veut raconter le moment précis ou Néron dans son espace privé, vient d’accéder au pouvoir et se débarrasse de la tutelle de sa mère et de la tutelle de Burrhus. Ce choix d’espace de faire évoluer la tragédie dans un espace restreint répond tout d’abord à l’unité de lieu, l’ensemble de l’action doit s’effectuer dans un même lieu afin de répondre à la règle de vraisemblance, mais cette espace favorise l’animosité entre

héros auquel nous pouvons nous comparer grâce à des ressemblances permet de nous faire prendre conscience des erreurs commises ou à ne pas commettre. Dans la tragédie Antigone de Sophocle, nous sommes face à un personnage qui agit par folie. Ses choix vont ensuite la conduire à la mort. En s'identifiant à un héros tragique tel que Antigone, nous découvrons que certaines de nos décisions déterminent notre vie. Elles engendrent parfois un futur tragique. Le spectateur se confronte alors à un reflet de

une perte importante de relation humaine. Bien que la solitude soit un problème d'ordre social, économique, ou psychologique, un individu peut choisir intentionnellement la solitude dans le but de s'isoler de son entourage, notamment ; ce type de choix agit positivement sur la personnalité de l'individu concerné. La perte d'une personne importante dans la vie d'autrui engendre typiquement une réponse psychologique à un deuil ; dans cette situation, l'individu se sent seul même lorsqu'il est entouré