Antipape

l’obédience d’Eugène et dit ne plus tenir compte du concile de Bâle, qui avait pourtant, par ses décrets, largement inspirés la pragmatique sanction. Charles envoie également des assemblées à Félix V qui n’abdiquera qu’en 1449. Il est le dernier antipape considéré par l’Eglise. Charles VII, en prenant des mesures qui affaiblissent Rome entraîne logiquement le mécontentement de ce dernier. Mais, paradoxalement, Charles continue de le soutenir, rejetant l’antipape Félix V qui aurait pourtant pu

au pontificat. L’empereur romain germanique Frédéric Ier de Barberousse, de la dynastie des Hohenstaufen, n’est guère satisfait de cette élection car le nouveau pape ne le porte pas dans son cœur. C’est pourquoi de son côté, il fait élire un antipape, Victor IV. La lutte entre le Sacerdoce et l’Empire est ouverte et voit s’opposer le pouvoir séculier au pouvoir spirituel. Elle ne s’achèvera qu’en 1250, avec la mort de l’empereur Frédéric II. 1170 29 décembre L’archevêque de Cantorbéry Thomas

et proclame l’indépendance des 2 pouvoirs. * Il délie au pape le droit d’intervenir dans les affaires temporelles. Il insiste sur le fait que grégoire VII est un fauteur de trouble surtout quand il a affirmé le dictatus papae. Il le considère antipape. C’est un ouvrage important car il présente un auteur archaïque, ancré dans le temps donc n’a pas compris que l’état avait des droits en tant qu’état. * 2ème courant : les juristes grégoriens, les canonistes Jean de Salisbury (1115-1180).Plaide

d’un demi-siècle. Rodrigue de Tolède nous a conservé le nom des Français chargés à cette époque des principales dignités ecclésiastiques de Castille et de Léon : Giraud, qui venait de Moissac, occupait l’archevêché de Braga ; Bourdin, plus tard antipape, fut évêque de Coïmbre ; Dalmas, profès de Cluny, évêque de Compostelle ; Pierre de Bourges et Raymond de Salviac, moines de Cluny, se succédèrent sur le siège d’Osma ; Bernard d’Agen fut successivement placé sur le siège de Sahagun, puis de Tolède ;

clercs et cimentée par une langue commune : le latin. On assistait à l'effritement progressif de cet idéal, remplacé par d'autres aspirations. L'Église traversait une période de crises graves : schismes et hérésies, divisions entre les papes et antipapes. L'Empire existait encore et exerçait une grande influence sur les états germaniques. Mais il devenait de plus en plus une affaire de famille des puissants seigneurs d'Autriche, les Habsbourg. Partout ailleurs, les états nationaux s'affirmaient :

légitime de déposer l’empereur, en évoquant le péché, quand celui-ci n’a pas un comportement moral. La question de l’infaillibilité pontificale est ici en germe. Les empereurs décident dès lors de déposer les papes. C’est la période des papes et antipapes. Les empereurs créent les papes, selon leur besoin, pour être couronnés. Les papes utilisent, comme arme contre les empereurs, l’excommunication. La pénitence de Canossa. Hugues de Cluny, la comtesse Mathilde et Henri IV. Miniature du XIIe

l'empereur qui finit par céder et fait pénitence devant le pape au château de Canossa le pape accepte cette pénitence et lève l'excommunication, pourtant l'empereur ne change pas d'attitude, le pape l'excommunie à nouveau, l'empereur fait élire un antipape et l'installe à Rome le conflit prend fin à la mort du Pape Grégoire VII, la papauté en ressort sanctifiée concordat de Worms en 1122 successeurs Grégoire VII vont chercher à résoudre ce pb concordat : traité signé entre le saint siège et un état

grâce au droit de dépouille. Lorsque qu’un dignitaire ecclésiastique meurt, le pape peut saisir ce qu’il veut sur ses biens. Il s’empare des plus riches bibliothèques cardinalises. Le pape ce déplace, des livres sont volés ou perdus. Benoit XIII ( antipape) obligé de se réfugier en Aragon en per un certain nombre. Les papes sont ouverts d’esprit et âgé. Ils font donc écrire des régimes de santés. Dès Boniface VIII cette bibliothèque comprend des œuvres en grec. Boniface VIII cette bibliothèque comprend

Louis se rend en Italie. Son voyage dure neuf mois. Il est couronné à Rome le 17 janvier 1328 par Sciarra Colonna. Quatre mois plus tard, une assemblée du peupe romain prononce la déchéance du pape et sa remise à l'autorité juridique. Le 12 mai, un antipape est élu, Nicolas V. Il s'agit de Pierre de Corbora, un franciscain. Mais l'Empereur et Nicolas V doivent quitter Rome en août. L'antipape disparaît à Pise. Il finit par être capturé et emmener en Avignon. Il abjure et meut en 1333, en prison. L'Empereur

IV désigne un anti-pape, Clément III, et chasse manu militari Grégoire VII qui mourra en exil à Salerne cinq ans plus tard. Sur le moment, l’échec pontifical est donc total. En fait, le conflit dura sous les successeurs de Grégoire VII, avec des antipapes sporadiques, jusqu’à ce que Calixte II (1119-1124) intervienne : Guy de Vienne était issu de la haute aristocratie et pouvait donc négocier avec le roi de Germanie (Henri V alors) car il lui est apparenté. Compromis proposé à Henri V : idée d’interdiction