Aporie

SUBJECTIF La conscience est liée au temps d’une manière particulière. Sa nature même est temporelle. C’est elle qui mesure le temps et en apprécie la durée au point que l’on peut se demander si le temps existe hors de la conscience. 3.1) Les apories du temps objectif Aristote a donné dans la Physique la définition la plus simple et la plus évidente du temps : « le temps est le nombre du mouvement par rapport à l’antérieur et au postérieur ». Le temps est la mesure d’une réalité objective

des idées qui peut l’inspirer supérieurement. Car dans les dialogues de Platon, le personnage central Socrate ou l’étranger connaît des sauts dans le niveau d’inspiration qui guide sa recherche car il est prêt aussi à faire face à des impasses, des apories. Éros est donc cette flamme grandissante qui nous laisse insatisfaite, ce désir infini qui ne peut être satisfait que par l’accès à une forme de divinisation de notre conscience. b) - Paradoxe d’une insatisfaction créatrice source de joie. Imaginer

c’est toujours, chercher à progresser (CAD à mieux comprendre). * Un savoir figer n’est plus un savoir, c’est tout au plus une opinion savant. Dialogue socratique => apories (difficultés théoriques fondamentales = problématiques philosophiques) Dans Le Lachès : Pourquoi le dialogue fini-t-il sur une aporie ? * Parce qu’on ne possède pas une autonomie mais une disposition, nous sommes engagés vis-à-vis de la liberté. Ceci signifie que la philosophie. la philosophie = 1 activité

de soi-même. Autrui ne m’est-il pas indispensable en ce sens ? Mais comment un autre, qui n’a pas accès à mon intériorité, peut-il m’aider à accéder à moi-même ? D. La connaissance de soi à partir de mon seul point de vue est manifestement une aporie. C’est en ce sens que la métaphore du miroir devient éclairante. En effet, la connaissance suppose la possibilité de constituer un objet, c’est-à-dire une réalité qui nous fait face et qui se situe dans une certaine distance. Par exemple, voir suppose

puisqu’il est autre chose que ce qui est, donnant du sens à ce qui est (et c’est bien là le mystère de l’absolu - ce qui délié de tout lien est lié à tout pour lui donner du sens.). La raison semble donc être ici confrontée à ses limites et à des apories insurmontables. Que peut-on dire des objets métaphysiques qui parce qu’ils dépassent l’expérience ne peuvent être des objets de connaissance ? Comment justifier par la raison l’irrationnel, cet absolu qui est sans être et qui seul peut donner du

de l’autre. En même temps, cette notion semble relever d’une attitude de mauvaise foi qui interdit à l’homme d’assumer sa liberté et sa responsabilité qui sont de tous les instants. Or, est-il possible de parler d’une nature humaine en évitant ces apories ?   II) L’AFFIRMATION D’UNE NATURE HUMAINE   -        Si la négation de la nature humaine semble aporétique et si l’on peut tout aussi bien exclure l’autre en niant ou en affirmant l’existence d’une nature humaine, de quel point de vue peut-on

trésor de sagesse, il se sent transporté de plaisir et secoue le raisonnement dans tous les sens, tantôt faisant tourner et confondant les contraires en un, tantôt au contraire, déroulant et divisant, se jetant tout d’abord lui-même à plaisir dans des apories, puis y entraînant les uns après les autres tous ceux qui, plus jeunes ou plus vieux, ou du même âge que lui, ont le malheur de se trouver là, n’épargnant ni père, ni mère, ni aucun de ceux qui peuvent l’entendre, et presque tout ce qui vit, et pas

en conclut que son auteur est un écrivain. Ces trois critères incluent une évaluation implicite. On ne peut éviter la question de la valeur lorsqu’on veut définir la littérature et la critique. Cherchant un critère de littérarité, on tombe sur une aporie à laquelle la philosophie du langage nous a habitués. La définition d’un terme – comme « littérature » – ne donnera jamais autre chose que l’ensemble des occurrences dans lesquelles les usagers d’une langue acceptent d’employer ce terme : la littérature

réfléchie. Une approche renouvelée comme celle de la psychanalyse n'a fait que confirmer cette difficulté structurelle à saisir ce qui nous fait vivre et agir; et cela n'est pas un aveu d'impuissance mais bien plutôt l'effort pour mieux identifier les apories auxquelles se confronte inévitablement toute tentative pour agir sur sa vie. Pouvoir se transformer, modifier le cours des choses, lever les obstacles, résoudre les difficultés, surmonter les souffrances (parfois extrêmes) inhérentes à une vie : sur

c'est-à-dire, par conséquent, sans les figer dans le moule de genres dits littéraires - autobiographie, autographie, autofiction, autothanatographie, autoportrait, etc. L'approche phénoménologique devrait ainsi permettre d'échapper à certaines apories des théories littéraires et philosophiques, induites en particulier par leur volonté de cerner l'objet et, corollairement, elle laisserait la porte ouverte aux travaux qui entendent donner une importance à l'esthétique de la réception, entendue selon