Aragon Plus Belle Que Les Larmes

ces lieux, Triste, levant au ciel ses yeux mouillés de larmes, Qui brillaient au travers des flambeaux et des armes, Belle, sans ornement, dans le simple appareil D'une beauté qu'on vient d'arracher au sommeil. Que veux-tu ? Je ne sais si cette négligence, Les ombres, les flambeaux, les cris et le silence, Et le farouche aspect de ses fiers ravisseurs, Relevaient de ses yeux les timides douceurs. Quoi qu'il en soit, ravi d'une si belle vue, J'ai voulu lui parler, et ma voix s'est perdue :

particulièrement interpellé de par son style mais surtout par son sujet : l’adultère, qui est un des pêchés chrétiens le plus réprimandé. De plus on retrouve dans ce poème le mensonge, la femme « se prétendait sans mari ». J'aime beaucoup le parallélisme entre l’avancé de la femme dans la trahison et la poussée de la nature, en effet plus la femme rentre au sein de l'action même, plus on a une nature grandissante. Cela est très bien illustré par ces deux vers : «  Les cimes d’arbres sans lumière ;

réfléchit que les repas du matin étant de vingt-deux sous, au lieu de trente que coûtaient ceux du soir, il lui resterait, en se contentant des déjeuners, un franc vingt centimes de boni, ce qui représentait encore deux collations au pain et au saucisson, plus deux bocks sur le boulevard. C’était là sa grande dépense et son grand plaisir des nuits ; et il se mit à descendre la rue Notre-Dame-deLorette. Il marchait ainsi qu’au temps où il portait l’uniforme des hussards, la poitrine bombée, les jambes un

la véracité de ce récit: le poète y relate l’horreur de la guerre vécue par des villageois. Dans le même esprit, Malraux raconte dans son roman témoignage L’Espoir les événements auxquels il a participé lors du conflit civil espagnol. Avec Louis Aragon on passe de la dénonciation à la réaction. Extrait du recueil La Diane Française, le poème « La Rose et le Réséda » est un appel à la Résistance sous l’Occupation allemande. Sartre, écrivain engagé, évoque quant à lui dans Les Mains sales le fanatisme

futuristes : laboratoires d’idées formelles. Fait-on l’art pour gagner de l’argent et caresser les gentils bourgeois ? (TZARA, Tristan, Lampisteries précédées des sept manifestes dada, édition de 1978, pp. 22 – 23) c) Je suis contre les systèmes, le plus acceptable des systèmes est celui de n’en avoir par principe aucun.  (TZARA, Tristan, Lampisteries précédées des sept manifestes dada, édition de 1978, p. 29) d) Tous êtes accusés ; levez-vous. L'orateur ne peut vous parler que si vous

tendres, et la mort plus puissante nous l'enlevait entre ces royales mains. Quoi donc ! Elle devait périr si tôt ! Dans la plupart des hommes les changements se font peu à peu, et la mort les prépare ordinairement à son dernier coup. Madame cependant a passé du matin au soir, ainsi que l'herbe des champs. Le matin, elle fleurissait ; avec quelles grâces, vous le savez : le soir, nous la vîmes séchée (…)! Hélas ! Nous composions son histoire de tout ce qu'on peut imaginer de plus glorieux. Le passé

tremblait un glaive à la main; Il vit Rome, et pas un Romain Sur les débris du capitole! O Venise, il vit tes guerriers; Mais ils ont perdu leur audace Plus vite que tes gondoliers N’ont oublié les vers du Tasse. Il chercha sous le ciel du nord Pour les Grecs un autre Alexandre… Ah! Dit-il, le Phénix est mort, Et ne renaît plus de sa cendre! Ainsi l’alcyon, moins timide, Part et se croit libre en quittant La rive où sa mère l’attend Dans le nid qu’il a laissé vide. Il voltige

1S [pic] Anthologie sur La Femme Aimée [pic] Sommaire Préface p. 3-4 « Il n’y a rien de si beau », François Malherbe p. 5-6 « Reste belle », Théodore de Banville p. 7-8 « J’ai tant rêvé de toi », Robert Desnos p.9-10 « Madrigal triste »,"Fleurs du mal", Charles Baudelaire p.11-12 « Secret du cœur », Albert

facon péjorative mais est simplement comparée à la nature. J'aime ce texte car même si il est bref il parvient à éveiller les sentiments du lecteur. Apollinaire là encore ne dénonce pas la guerre, au contraire il l'embellit. Le vers le plus célèbre est aussi le plus incompris de Guillaume Apollinaire: “Ah Dieu ! que la guerre est jolie”. Nous montre encore davantage que l'auteur aime ou du moins à aimé la guerre, il s'oppose ainsi aux idéaux de Rimbaud et d'autres auteurs ce qui ne peut qu'enrichir

Malleville La poésie pré-romantique : page 24 à 28 -Rousseau -Chénier La poésie romantique : page 29 à 34 -Victor Hugo -Lamartine La poésie symboliste : page 35 à 39 -Apollinaire -Baudelaire La poésie surréaliste : page 40 à 44 -Aragon -Eluard La chanson française des XX° et XXI° siècles : page 45 à 54 -George Brassens -Jacque Brel Préface Pour moi même si je ne suis pas l'une des personne qui aime la poésie, je trouve que la poésie nous permet de voyager dans le