Argot

Victor Hugo publie en 1829 « Le dernier jour d’un condamné » de façon anonyme, et il y ajoute un fac-similé de chanson manuscrite en argot pour laisser croire qu’il s’agissait de véritables mémoires de condamné, mais il suggérait dans une petite préface que c’était l’œuvre d’un rêveur. La publication déclencha une polémique. Dans sa préface il nous dit son souhait d’écrire un « plaidoyer contre la peine de mort » Le livre est l’histoire d’un homme qui a été condamné a mort et, alors, il se

respiration du lecteur et lui fait partager les états d’âme du condamné, ses éclairs de panique et ses longues souffrances. On distingue trois lieux de rédaction • Bicêtre où le prisonnier évoque son procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot. C’est là qu’il apprend qu’il vit sa dernière journée. • La Conciergerie qui constitue plus de la moitié du livre. Le condamné y décrit son transfert vers Paris, ses rencontres avec la friauche, l’architecte, le gardien demandeur de numéros de

à l'expression (impropre) « myope comme une taupe ». Par analogie une taupe désigne un espion du fait de son discret travail, on ne découvre la taupe que lorsque la taupinière apparait c'est-à-dire lorsqu'une information secrète est éventée. En argot scolaire, la « taupe » et l'« hypotaupe » désignent les classes de mathématiques spéciales et de mathématiques supérieures (voir l'article Taupin). On peut estimer que les élèves, « taupins » et « taupines » doivent travailler avec acharnement, aveuglément

jupon restait toujours baissé ! 25Cette fille est trop vilaine, il me la faut. 26Gloire à la bonne soeur qui, par temps pas très chaud 27Dégela dans sa main le pénis du manchot 28Et gloire à Don Juan qui fit reluire un soir Se faire reluire Argot du XIXème, encore utilisé dans les polars de la Série Noire des années cinquante, sans doute cousin de "s'astiquer". Comprendre: jouir, arriver à l'orgasme. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse] 29Ce cul désherité ne sachant que

guerre, lui vient en aide, mais les S.S. sont plus nombreux, ils attrapent le barbier et tentent de le pendre à un réverbère. L’officier Schultz, qui est désormais une des grandes figures du Parti de la Double-Croix (parodie de la croix gammée, en argot américain « double-crossed » veut dire trahison), intervient et reconnaît le barbier juif, l’homme qui l’a sauvé : « Vous ! s’exclame-t-il ; vous qui m’avez sauvé la vie ! Je pensais que vous étiez aryen… » - « Oui, végétarien » répond le barbier.

journaliste le plus noble est le journaliste d'investigation. Les œuvres • L'assomoir : traite du thème préféré de Zola, l'alcoolisme dans le milieu ouvrier. Avec une nouveauté qui va choquer les bourgeois : il va utiliser la langue du peuple (argot) car ils diront "comment peut-on imprimer des gros mots?". • Nana : mot familier de la femme qui vient de son roman. C'est l'histoire d'une demi courtisane qui ne fait pas le trottoir mais qui se fait entretenir. Ce qui va choquer : 1) Zola montre

un « matou », terme à l’origine incertaine qui viendrait peut-être d’une dérivation de mite comme dans chattemite5. Le chat est aussi nommé familièrement « mistigri », mot-valise composé du préfixe miste, signifiant adroit, et de gris, la couleur6. En argot, un chat s’appelle un « greffier »7. Deux explications s’opposent, qui peut-être n’en font qu’une : d’une part, le jeu de mot sur griffe est évident ; d’autre part, la fourrure de certains chats noirs comporte une sorte de plastron blanc sur le poitrail

à la rime, qui vient clore la strophe par une sorte d'antithèse : la lutte se solde par une défaite, le mouvement par un arrêt. Butte pourrait aussi suggérer la mort, à travers la forme de la tombe (la butte). On peut encore ajouter que butter, en argot, signifie, tuer.Une paronomase souligne encore cette immobilité de cadavre dans le vers cinq isolé : Brute, reprend les sonorités de « butte » tout en rappelant l'impudeur du vieillard qui s'endort n'importe où. Le cœur vient ici comme doubler l'esprit

de chronique de guerre a peine romancée qui révèle de la misère des soldats .C'est un reflet selon les principes naturalistes, de la vie quotidienne d’une escouade de fantassins dans les tranchées de Soisson, de l'Argonne et de l'Artois avec leurs argots, leurs accents et les expressions d’époque. La difficulté et les souffrances des soldats sont condamnées dans une guerre « aussi hideuse au moral qu’au physique… » et la guerre est considérée comme absurde qualifiée par " Des peuples d’égaux artificiellement

Airlines. Ayant réduit les prestations à bord à la distribution d'un sachet de cacahuètes, les compagnies à bas coût y ont gagné le surnom de « peanut airlines », jeu de mot quasi intraduisible car « peanut » signifie « cacahuète » mais aussi, en argot, « pas grand chose ». En théorie, la réglementation concernant les équipages et le matériel est la même pour toutes les compagnies. Elles ne peuvent donc pas réaliser d'économies sur la maintenance ou sur la réduction de la main d'œuvre. La réduction