Aristide Bruant

dans l’ensemble des secteurs de l’économie bouleverse la vie sociale au point de provoquer une véritable « descente » des faubourgs vers le centre des villes afin d’y établir, à jamais, le règne des travailleurs. Le chant des canuts, chanté par Aristide Bruant, en 1894 à Lyon, s’impose : « Mais notre règne arrivera quand votre règne finira. Nous tisserons le linceul du vieux Monde. Et l’on entend déjà la révolte qui gronde.» La révolution ne saurait surgir que de la révolte des différents groupes

travestissent, ils éclatent de rire…” On reconnaît dans cette citation toute la tendresse de celui qui sut, par sa prose instinctive, traduire les imageries populaires les plus universelles. On pourrait évoquer aussi la poésie naturaliste d’un Aristide Bruant qui entend faire du peuple assimilé au prolétariat, la matière de ses poèmes : “Le beau ayant pour fonction de servir le vrai, nous sommes de ceux qui pensent que la poésie a une mission sociale […]. Affirmer qu’elle sera socialiste, c’est affirmer

dramaturgie de cette mise en musique. Marc Ogeret est née en 1932 et fait partie des chanteurs rives gauches qui se distinguent par leur choix de textes empruntés à des poètes. C’est ainsi qu’il s’est illustré pour ses interprétations de Aristide Bruant, Louis Aragon ou Léo Ferret. Plusieurs de ces enregistrements sont liés à des registres militants : « Autour de la Commune », « Chanson centre », « Marc Ogeret chante la Révolution ». Une introduction jouée au violon plaintive, résignée. Lorsque

travestissent, ils éclatent de rire..." On reconnaît dans cette citation toute la tendresse de celui qui sut, par sa prose instinctive, traduire les imageries populaires les plus universelles. On pourrait évoquer aussi la poésie naturaliste d'un Aristide Bruant qui entend faire du peuple assimilé au prolétariat, la matière de ses poèmes : "Le beau ayant pour fonction de servir le vrai, nous sommes de ceux qui pensent que la poésie a une mission sociale [...]. Affirmer qu'elle sera socialiste, c'est affirmer

artistique qui y gravitait. Il entra en relation avec Adolphe Willette, avec lequel il fréquenta à partir de 1884, le cabaret tenu par Rodolphe Salis, 'le Chat noir', devenant notamment l'ami d'Henri de Toulouse-Lautrec. Il y connut naturellement Aristide Bruant. Il exposa initialement au Salon des Indépendants (1893), puis régulièrement, à celui des Humoristes. Adversaire de l'injustice, compatissant envers les déshérités, qui alors ne manquaient pas à Montmartre, il décrivit des scènes de la rue, des

travestissent, ils éclatent de rire…” On reconnaît dans cette citation toute la tendresse de celui qui sut, par sa prose instinctive, traduire les imageries populaires les plus universelles. On pourrait évoquer aussi la poésie naturaliste d’un Aristide Bruant qui entend faire du peuple assimilé au prolétariat, la matière de ses poèmes : “Le beau ayant pour fonction de servir le vrai, nous sommes de ceux qui pensent que la poésie a une mission sociale […]. Affirmer qu’elle sera socialiste, c’est affirmer

posture, un mouvement, il définit ou déforme la psychologie d'un personnage. Ses propres portraits sont d'insolentes caricatures. Reflets de toutes ses audaces graphiques, ses affiches publicitaires inaugurent un art de la rue qui fait sensation (Aristide Bruant aux Ambassadeurs, 1892 ; la Revue blanche, 1895 ; la Troupe de Mlle Églantine, 1896). À l'habileté dynamique des plans et des gestes s'ajoute le jeu subtil des coloris, où s'opposent les orange et les bleus, les rouges et les noirs. 3. Le symbolisme

pour le raffinement et l’irrationnel. On peut citer les noms de Jean Moréas, Henri de Régnier, Albert Samain, Georges Rodenbach… Notons aussi pour leur fantaisie Charles Cros et Jules Laforgue, qui ne sont parfois pas si loin des chansons d’Aristide Bruant, lui-même lointain successeur de Béranger. Curiosité : Un nombre important de poètes français du XIXe siècle (et non des moindres !) étaient fils de militaire : Hugo, Vigny, Petrus Borel, Aloysius Bertrand, Leconte de Lisle, Banville, Nerval, Rimbaud

des documents pour produire du sens. • Appréhender un mythe de la mémoire collective ouvrière. Repères Qui est Steinlen ? Théophile Alexandre Steinlen vécut de 1859 à 1923. Il a eu deux visages. Principal dessinateur du Mirliton, fondé par Aristide Bruant, il a contribué à propager l’esprit de Montmartre : poulbots et mauvais garçons. Mais dans L’Assiette au beurre et Le Chambard socialiste, il a exprimé en des dessins puissants et violents ses convictions anarchistes. Dreyfusard en son temps

........................................................ 22 Brise marine. Stéphane Mallarmé................................................................................................................................. 23 Fantaisie triste. Aristide Bruant .................................................................................................................................... 23 Pauvre garçon. Tristan Corbière ..........................................................................