Art naïf

Amis lecteurs, vous n’avez certes l’habitude de vous recueillir devant des poèmes datant des temps ancestraux, il est compréhensible de vous soustraire à ces écrits parfois flétris et ternes. Pourtant, il est utile de vous associer à cet art qu’est la poésie. Art littéraire qui éveille la soif de connaissance et ôte l’Homme à y reconnaître ses émois. Elle écoute, déchiffre, traduit les secrets clandestins cachés au plus profond de soi. C’est un muscle qui s’exprime et dénonce. J’ai fait donc la mise

logique, que le mystère de cette réalité ; cet art, sans nul doute, confine à la poésie. Il est significatif d'ailleurs que nombre de ses amis, dont Louis Scutenaire, étaient des poètes. C’est vraiment à partir de 1927, après son arrivée à Paris, que Magritte s’oriente définitivement vers le surréalisme. Il fréquente les cercles surréalistes parisiens de 1927 à 1930, sans recourir à l'automatisme que prônait Breton. Sa renommée devient internationale. Son art devient alors essentiellement intellectuel

libertine). Emblème du style rococo[1], Point de lendemain en possède toutes les caractéristiques : art du plaisir, reflet d'une société préservée cultivant les loisirs, instantanéité (tout est esquissé), condensé de sensations fugitives, surenchère de la jouissance, du luxe et de la décoration, et, enfin, dimension spirituelle assez restreinte. 1) Le héros-narrateur, jeune et naïf, apprend par l'expérience les règles du monde aristocratique, érotique et élusif qu'il découvre. Quand il

faire, le cas n’ayant pas été prévu. » Le soldat sortit pour obéir aux ordres de son officier ; Felton s’assit sur un fauteuil qui se trouvait par hasard près de la porte et attendit sans dire une parole, sans faire un geste. Milady possédait ce grand art, tant étudié par les femmes, de voir à travers ses longs cils sans avoir l’air d’ouvrir les paupières : elle aperçut Felton qui lui tournait le dos, elle continua de le regarder pendant dix minutes à peu près, et pendant ces dix minutes, l’impassible

récit le plus représentatif de la littérature libertine est « Point de lendemain » de Vivant Denon. Il présente un jeune homme naïf amoureux d’une femme plus âgée (la libertine) qui le séduit mais se joue de lui. Cette intrigue qui met en scène le libertin avec des êtres plus jeunes et inexpérimentés qu’il va initier à son vice est en effet un classique du genre. V. Art et Libertinage Le libertinage célèbre la jouissance et appel à une nouvelle moralité.  Les peintres, poètes, musiciens

L'auteur interprète lui-même le rôle d'Alceste qui, avec sa franchise brutale et son mépris des conventions, représente le véritable homme libre dans une société hypocrite. Grâce à ses multiples facettes, Alceste se prête à de nombreuses interprétations : naïf au temps de Molière, il s'est transformé en honnête homme au siècle des Lumières, puis en victime romantique au XIXème siècle. 1670 - 14 octobre : Première du "Bourgeois gentilhomme" A Versailles devant Louis XIV et sa cour, Molière donne la première

d'écoles ; Si Paris bouge, il faut des canons plein les forts. —  Et ces colombes-là vous disent des paroles  À faire remuer d'horreur les os des morts. Analyse : Ici, l'utilisation du sonnet est à contre-emploi. Cette forme perçue comme un art de salon futile, servant à séduire des oreilles gracieuses et frivoles (deux quatrains), est retournée par les propos odieux des jolis minois (deux tercets). Fidèle à son habitude, Hugo joue de l'antithèse et de la surprise pour provoquer l'indignation

un personnage flou. Les seules caractéristiques que l’on a de lui sont des éléments qui prennent en compte l’intégralité de sa personne : il est éminemment romantique dans son amour pour Daisy, généreux par l’ampleur des fêtes qu’il donne mais aussi naïf de croire que l’argent peut acheter amour et bonheur. Il est l’homme des années 20, un homme qui croit au pouvoir des billets verts. Gatsby est un homme-enfant bercé par la nostalgie de ses souvenirs amoureux d’avant-guerre qui va connaître l’amertume

doctrines théosophiques et de langues anciennes, Sérusier devient le premier des théoricien du groupe. Il retourne en 1889-1890, en Bretagne avec Gauguin, dont il adopte les tons somptueux et sourds, et reprend les motifs. Son graphisme japonisant, très « Art Nouveau » par ses lignes courbes souligne la mélancolie de ses modèles ou l’étrangeté d’un paysage. Décorateur pour le théâtre (il réalise en 1896 avec Bonnard les décors d’Ubu roi d'Alfred Jarry pour le théâtre de l’Œuvre), Sérusier accentue le caractère

Néanmoins la dimension grotesque ne s’arrête pas à l’évocation du décor puisque que le public va lui aussi être jugé ridicule. De la même façon que le caractère rustique du théâtre est mis en évidence, le public va lui aussi être montré comme naïf et bestial. Tout d’abord, s’instaure un parallèle entre les spectateurs bovins de la répétition et les « spectateurs naïfs » du spectacle comme l’expose la comparaison entre les « veaux et bêtes à cornes » et « des imbéciles et des maris ». Ces