Art Poetique Paul Verlaine De La Musique Avant Toute Chose

l’étude de la technique de l’écriture, du rythme et des sons caractérisant la poésie, qui s’oppose traditionnellement à la prose. La poésie est aussi une forme d’écriture employée dans un autre genre littéraire, le théâtre en vers. • Le langage poétique est à la fois au service de la beauté formelle et du sens, ces deux tendances étant parfois séparées dans les œuvres de certains poètes tournés vers la seule recherche de la perfection formelle. • La poésie s’inscrit dans son temps, tantôt codifiée

à l’étude de la technique de l’écriture, du rythme et des sons caractérisant la poésie, qui s’oppose traditionnellement à la prose. La poésie est aussi une forme d’écriture employée dans un autre genre littéraire, le théâtre en vers. Le langage poétique est à la fois au service de la beauté formelle et du sens, ces deux tendances étant parfois séparées dans les œuvres de certains poètes tournés vers la seule recherche de la perfection formelle. La poésie s’inscrit dans son temps, tantôt codifiée

Paul Verlaine : Paul Marie Verlaine dit Paul Verlaine est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896.  La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie : son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l'armée. Il fait ses études à Paris, puis, est employé à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les cafés et salons littéraires parisiens puis, en 1866, collabore au premier Parnasse contemporain (voir Parnasse) et publie les Poèmes saturniens. On y sent

 O.E.: Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours TEXTE 1 : Victor Hugo (1802-1885), « La Fonction du poète », Les Rayons et les ombres, 1840. TEXTE 2 : Charles Baudelaire (1821-1867), « Correspondances » , Les Fleurs du Mal, IV, 1857. TEXTE 3 : Arthur Rimbaud (1854-1891) lettre à Paul Demeny dite du voyant du 15 mai 1871. TEXTE 4 : Paul Verlaine (1844-1896) , « Art Poétique », Jadis et naguère, 1884. TEXTE 5 : Paul Eluard (1895-1952), « L’habitude »

thème du travail du poète Texte A : Nicolas Boileau, Art poétique, chant I, 1674. […] Vingt fois sur le métier remettez votre  ouvrage Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacer. C'est peu qu'en un ouvrage où les fautes fourmillent Des traits d'esprit semés de temps en temps pétillent Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu Que le début, la fin, répondent au milieu, Que d'un art délicat les pièces assorties N'y forment qu'un seul tout

Prenons par exemple le dessin. La poésie a pu s’imprégner de cette forme d’art en associant dessin et poésie, et en prouvant de cette façon que la poésie est un genre qui allie peinture et écriture. L’art poétique se mêle ainsi à l’art du dessin ; c’est d’ailleurs ce que Guillaume Apollinaire illustre clairement avec ses Calligrammes mais aussi lorsqu’il affirme être un peintre en même temps qu’il est poète: « moi aussi je suis peintre » a-t-il dit à Picasso. Rappelant d’ailleurs qu’Horace disait

sociale, mais Il arrive aussi que le poète nous entraîne dans l'univers de ses propres rêves. Et l'on trouve dans cette subjectivité le génie personnel de chacun. Avec Paul Verlaine par exemple, la poésie se fait musique, légèreté et suggestion. Peintre certes, mais un impressionniste des clairs-obscurs et des demi-teintes, Verlaine nous invite à des « Fêtes galantes » et des « Romances sans paroles ». Grâce aux assonances, à la douceur des rimes féminines, aux répétitions mélodieuses, le lecteur

l’ombre éparse ». L’identification de la langue poétique à toute la langue ordinaire est un acte politique. C’est aussi un acte religieux, parce que le mot, chaque mot, « jailli de l’ombre » est « face de l’invisible, aspect de l’inconnu », et, comme tel, non interchangeable. - Pour ce faire, les romantiques partent en guerre contre la rhétorique, soit contre une conception de la poésie : => qui suppose  d’accorder le primat aux figures dites poétiques et qui suppose une conception de la poésie qui

sens et mêlé de plus de musique que le langage ordinaire en porte et ne peut en porter » Paul Verlaine a dit : « La poésie est de la musique avant toute chose ». En effet la poésie, en plus du langage ordinaire permet au poète d’évoquer ses sentiments, ses différentes visions du monde, ses états d’âme à l’aide de thème, tel que l’amour, la guerre, ou encore le savoir. Aussi, la poésie apporte une touche personnelle qui est celle du poète lorsqu’il met les mots en musique. La poésie est effectivement

c’est –à- dire, l’essence[4] des choses, dévoiler la vérité que masquent –tout en la trahissant-les apparences. La poésie « moderne » rejette donc toute idée de poésie purement décorative mais recentre son travail poétique sur la lettre [5] même du texte. C’est ce paradoxe qui soutient l’écriture automatique des surréalistes. Abandonner toute maîtrise consciente du processus de l’écriture c’est, pour Breton, attendre du texte produit une révélation illuminante, à l’image de la « beauté convulsive »