Aryballe

Musée d’Ischia (Italie), découvert dans une tombe d’enfant. En bref, découverte d’inscriptions grecques sur la coupe. -Vocabulaire : on ne dit pas « des morceaux de céramique » mais des tessons. -Représentations d’Ajax et Hector sur deux des aryballes corinthiens différents à figures noires. Vers 625-620 av. J. C., Musée du Louvre. -Dinas de Pharsale, fragment d’un dinos à figures noires signé par Sophilos, 580-570 av. J. C., musée archéologique d’Athènes. « Jeux pour Patrocle » et « Sophilos

époque était le vert profond de Moszimit (qui était d'ailleurs utilisé par Cléopâtre). En plus de ces fards, on utilisait le khôl noir appelé ''mastim'' ce qui signifie ''rendre les yeux parlants''. De la Grèce Antique [pic] Miroir à boite, aryballes et lécythes, aphrodite En Grèce durant la période de l’Antiquité, les critères de beauté étaient plutôt assimilés à un visage harmonieux, aux formes très féminines (ou masculines pour les hommes). On faisait donc beaucoup d'exercice physique pour

ivoire dont l’époque était friande. La poterie À l’Orient, on n’emprunte pas seulement des matériaux nouveaux; certaines formes de vases inconnues auparavant ont leur origine à Chypre ou plus loin encore, en particulier ces flacons à parfum, aryballes et alabastres, dont le succès est d'autant plus grand qu’en cette époque où se développe le goût du sport les jeunes athlètes y placent l’huile parfumée pour oindre leur corps. Sur ce genre de vases, les motifs exotiques sont transcrits tels quels

par les athlètes, les femmes, les rituels funéraires. On les retrouve un peu partout dans la région sous forme d’aryballe ou d’alabastre. * Les tombes Ex : Tombe à inhumation avec mobilier funéraire, dont 2 aryballes, Corinthe, 690 – 670 BC. Il y a une amphore et deux aryballes, assez petites : pas plus de 10 cm de haut. Elles sont caractérisées par une anse qui part du col vers la base. Il y a des motifs de rosettes et des rayons qui vont devenir caractéristiques de cette production corinthienne

| | | |Exékias : Achille et Ajax jouent aux dés. Amphore à|Amasis : Amphore représentant Dionysos et les |Aryballe en forme d'éphèbe agenouillé. Vers 540 ; | |figures noires. 540-530. 61 cm. Rome, Musée du |Ménades trouvées à Vulci. Vers 540 avant JC. (Art |hauteur : 25cm. Agora. Athènes, musée National. | |Vatican. (Art grec)

villes phéniciennes et grecques. C'est le cas notamment de Chypre, où de nouveaux parfums ont été mis à la mode, utilisant les fleurs (rose, iris, lys, jasmin), ou encore de Corinthe, qui passe pour la cité ayant commercialisé les flacons de parfum (aryballes et alabastres). Les Romains ont continué à utiliser les parfums, mais on ne leur doit guère d'innovations, sinon le remplacement de la terre cuite par le verre pour la confection des flacons. Le Moyen Âge chrétien ne semble guère avoir fait usage

carré et se terminant par des perles. Deuxièmement, la coiffure ondulée que l’on peut voir sur l’aryballe du Louvre, où le col du récipient fait à peine de 6 centimètres et représente la forme d’un visage féminin avec une perruque dite à étages. 28 Aryballe ovoïde protocorinthien à col en forme de tête, vers 650-630 av. J.C., Paris, Musée du Louvre Dans ces débuts de la sculpture, on a tenté de voir une évolution qui commence avec une première œuvre provenant de la région de Thèbes : l’Apollon de

les hydries à trois anses contenaient des liquides ; l’œnochoé, plus petit, à une anse, servait à puiser le vin dans les cratères ; les coupes, sur pied, très évasées et basses, servaient à boire ; il existait aussi de petits vases à parfums, les aryballes, et des boîtes pour les fards. © Groupe Eyrolles La période hellénistique marqua le déclin de l’art grec. Beaucoup d’artistes s’expatrièrent vers l’Italie où ils participèrent à la naissance de la civilisation romaine. 105 Chapitre 7