Aspects Plaisants Des Contes Et Des Fables

vue de sa façon de plaire, puis de sa façon d’instruire et enfin de celle de susciter l’intérêt des lecteurs. Les fables de La Fontaine, qui lient récit et moralité, mettent en pratique le principe du poète latin Horace, qui est placere et docere (plaire et instruire). Ainsi, un des buts d’une fable ou d’un apologue est de plaire. Dans la préface de son premier recueil de fables, La Fontaine explique par un exemple l’efficacité et la simplicité de l’argumentation indirecte par rapport à l’argumentation

est un récit bref à visée morale, Voltaire, dans Le Taureau Blanc nous conte l’histoire d’Amaside, une princesse égyptienne qui a perdu son amant Nabuchodonosor qui a été métamorphosé en taureau blanc. C’est alors qu’elle demande à un serpent de lui conter l’histoire des trois prophètes, pour lui « former le cœur et l’esprit ». Cette histoire est un apologue qui conte les aventures de trois prophètes qui voient leurs vœux exhaussé par un ange, l’ange Ituriel. Ils sont alors tous trois des rois. Quelque

il connu la célébrité grâce à ses Contes au début de sa carrière. En 1668, il commença à publier ses Fables Dans Les Obsèques de la Lionne, publiée en 1678, Jean de La Fontaine utilise la fable comme un texte ludique et plaisant tout en donnant à celle-ci une visée didactique. L’humour est un support pour Jean de La Fontaine et il l’utilise pour écrire ses fables. Le fait d’attribuer des caractéristiques humaines aux animaux donne un effet comique à ses fables, on parle de personnification. Les

littérature − orale au départ − les plus anciennes que nous connaissions. Ainsi, dès le vie siècle avant Jésus-Christ, Ésope est connu pour ses fables. Cette « faim » de fiction, d'apologue est d'ailleurs perceptible chez tout enfant qui aime à entendre raconter des histoires dès son plus jeune âge. Mais les adultes aussi éprouvent ce besoin. Dans « Le Pouvoir des fables » de La Fontaine, le peuple grec ne s'intéresse pas au discours politique de l'orateur malgré le danger qui guette la cité, au contraire

dissertation sur les fables De son origine latine fabula (« propos, parole »), la fable est un court récit fictif qui met en scène des Hommes ou des animaux, visant à donner un enseignement moral sous une forme plaisante. « Le mérite de la fable est double : elle suscite le rire et donne une leçon de prudence », a écrit Phèdre. En revanche, Jean Anouilh donne une image de la fable plus puérile, l’énonçant d’ « entreprise futile » dans Avertissement hypocrite de son recueil Fables datant de 1962

Fontaine, qu'un récit plaisant délivre plus facilement un enseignement qu'un ouvrage de réflexion ? Intro : Célèbre poète Français du XVIIe siècle, Jean de La Fontaine est connu pour ses nombreuses fables. Faisant partie des plus grands chefs d’œuvres de la littérature Française, les Fables sont composées de trois recueils, qui chacun comporte plusieurs livres. Le premier à été publié en 1668, le second en 1678 et le dernier en 1693. La Fontaine écrivait ces récits plaisants dans le but de faire

plaisir (qui lutte contre l’ennui) et celui du moralisateur qui donne une leçon morale (peu être vu comme « ennuyeux »). Or ce sujet vient de la théorie exposée par La Fontaine dans la fable « le pâtre et le lion » notamment = la relire ! = « conter pour conter me semble peu d’affaire » ; mais aussi « une morale nue apporte de l’ennui ». La Fontaine refuse d’être un « moralisateur » (souvenez-vous qu’il est « libre penseur », « libertin » au sens philosophique du terme) : idée alors d’une notion

Qui ne connaît pas Les Contes de Perrault? En effet, les contes et les fables font partie intégrante de notre culture littéraire. Illustrés le plus souvent par des animaux, ils ont bercé notre enfance et continuent à plaire à l'âge adulte. Quel intérêt présente la mise en scène des animaux, pour le fabuliste ou le conteur? On retient souvent de la fable ou du conte des récits enfantins, ses animaux personnifiés et sa morale. La mise en scène d'animaux dans les fables et contes suppose un cadre merveilleux

Sujet : L'apologue, et plus précisément les fables, vous semblent-ils des genres mineurs, qui ne seraient destinés qu'aux enfants ou à un public populaire ? « L’apologue est composé de deux parties dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme. » Ainsi Jean de la Fontaine, décrit cette forme d’expression comme à double sens : le corps est la fable et l’âme la morale. L'apologue est donc un genre littéraire ou artistique qui a la particularité d'être accessible au plus grand nombre tout

Sujet : Estimez-vous, comme le prétend Anouilh dans sa préface des Fables, qu’écrire des fables soit une « entreprise futile » ? La Fontaine a longtemps écrit pour les enfants, notamment pour le dauphin qui était seulement âgé de sept ans à l’époque. Ainsi, on pourrait être amené à penser que la fable n’est qu’un divertissement puéril dépourvu d’esprit et de profondeur. Mais les fables qui constituent l’autre partie de son œuvre (à partir du livre VII) sont destinés à un public d’adultes et