Assaut Sous Les Gaz

productions, des soldats et de la main-d’œuvre pour les usines de l’arrière. A partir de 1917, le conflit devient mondial avec la décision prise en avril 1917 par le président américain Wilson d’entrer en guerre contre l’Allemagne ; en effet, les sous-marins allemands coulaient les  navires civils américains qui ravitaillaient le Royaume-Uni. D’autres pays suivirent la décision américaine : le Brésil, la Chine, l’Arabie… Pour la première fois dans l’histoire, un conflit embrase presque toute la

dans ce qui sera nommé la course a la mer. Un réseau parallele de tranchées s'établit alors de la Mer du Nord a la Suisse. Cette situation de blocage dura jusqu'a l'offensive Michael au printemps 1918. Les deux armées étant de forces égales, les assauts frontaux étant la seule solution pour sortir de l'impasse provoquerent des pertes monstrueuses. Les batailles durant des mois ne furent pas rares mais aucune ne permit de débloquer la situation. réseaux de tranchées, la difference des constructions:

de 1915 jusqu’ au début de l’année 1918 qui connu des batailles meurtrière comme les incessantes attaques frontales en Artois et en champagne qui vit 430 000 français tomber au combat ou encore la tristement célèbre bataille de Verdun (connu aussi sous le nom d’« enfer de Verdun ») qui dura presque toute l’année de 1916 et fit 260 000 mort du coté des français et 240 000 du coté allemand. Ce nombre vertigineux de mort est du a la stratégie de l’état major qui employait la tactique du « grignotage »

grandes phases du conflit A Les opérations de 1914  Sur le front de l’ouest L’armée française est alors en pleine réorganisation sous la direction du général Joffre. Les soldats sont assez bien armés mais leur protection n’est pas assurée : l’uniforme (avec pantalon rouge) en fait des cibles faciles à atteindre et ils n’ont pas de casque. L’état-major a sous-estimé les possibilités de l’artillerie lourde et n’a pas préparé la protection des hommes face à des tirs qui vont s’avérer très meurtriers

Otto Dix : un peintre dégénéré ? Otto dix est né le deux décembre 1891 non loin de Gera , une petite ville Allemande. Il est élevé dans une famille modeste et va suivre une éducation artistique sous l’influence des sa mère. Il participera, ensuite, à la guerre de 1914-1918 où il connaîtra les tranchées et toute les atrocités de la guerre. Il fut blessé et décoré de la croix de fer. Cette période va beaucoup le marquer, c’est l’élément déclencheur de sa carrière. Son expérience militaire va

avec d’autres œuvres Otto Dix s’est inspiré du tableau de Cézanne : les joueurs de carte et de George de Latour, le tricheur à l’as de carreau. Otto Dix a peint d’autres tableaux sur la guerre et ses conséquences : La Guerre, Rue de Prague, Assaut sous les gaz. D’autres artistes se rattachent à l’expressionisme comme E. Munch avec « Le cri » D’autres artistes ont peint sur le même sujet : George Grosz « Victime de la société » On retrouve les formes du tableau chez d’autres artistes : les lignes brisées

guerre des mines avec la perspective de sauter à tout moment. Nous sommes sales, nos frusques sont en lambeaux. Nous pataugeons dans la boue, une boue de glaise, épaisse, collante dont il est impossible de se débarrasser. Les tranchées s’écroulent sous les obus et mettent à jour des corps, des ossements et des crânes, l’odeur est pestilentielle. Tout manque : l’eau, les latrines, la soupe. Nous sommes mal ravitaillés, la galetouse est bien vide ! Un seul repas de nuit et qui arrive froid à cause

avec d’autres œuvres Otto Dix s’est inspiré du tableau de Cézanne : les joueurs de carte et de George de Latour, le tricheur à l’as de carreau. Otto Dix a peint d’autres tableaux sur la guerre et ses conséquences : La Guerre, Rue de Prague, Assaut sous les gaz. D’autres artistes se rattachent à l’expressionisme comme E. Munch avec « Le cri » D’autres artistes ont peint sur le même sujet : George Grosz « Victime de la société » On retrouve les formes du tableau chez d’autres artistes : les lignes brisées

gagner du terrain. Une interminable guerre sans précédent commence. Les soldats vivent dans le froid, la boue et la promiscuité (extrême proximité qui empêche l'intimité). Ils lancent des assauts meurtriers pour tenter de mettre fin à cette situation, mais sans succès. Des millions d'hommes meurent pendant ces assauts, tels que la bataille de Verdun (de février à décembre 1916 faisant 500 000 morts) et celle de la Somme (1916). Ces combats entrainent des mutineries et des désertions par des soldats

abattu en feu à peu de distance de nous. Les faux alliés continuèrent à nous survoler, nous les chassâmes à coups de fusil, mais ils nous avaient repéré à leur aise et désormais: gare à nous! Le soir de ce même jour, dès la brume, les petits obus à gaz, avec leur sifflement aigu et leur bruit de bouteilles cassées, rappliquèrent sur notre zone. Ils tombèrent sans arrêt pendant cinq longues heures; huit heures, nous gardâmes le masque à la figure! Ambroise Harel, Mémoires d’un Poilu breton, Editions