Aude

Faut-il se fier à sa propre raison ? Sapere aude, « ose te servir de ta propre raison » : telle était la devise des Lumières selon Kant. Plutôt que de se soumettre passivement au prestige d'un maître ou à l'autorité de la chose jugée, ose examiner par toi-même ce qu'on te soumet, n'accepte rien sans preuve et défie-toi particulièrement de ce qu'on tente de t'imposer comme étant une évidence indiscutable. Ici, la raison se pose comme étant la seule « pierre de touche » (pour reprendre une autre

Kant avec notamment son œuvre « réponse à la question : Qu'est-ce que les lumières ? ». Kant écrit ce texte pour expliquer combien il est bénéfique à l'homme de penser par lui-même, sans préjugé. Pour cela il reprend la maxime d' Horace : « Sapere Aude » qui signifie « Ose penser! ». Il dénonce ainsi l'emprise, l'influence des tuteurs sur la Minorité ( grande partie de la population qui ne peut ou refuse de penser). Il qualifie les hommes de « paresseux » et « lâches » pour les faire réagir afin

Le siècle des Lumières [pic] Sapere aude! Lycée G.Fichet Introduction : Le siècle des Lumières débuta en principe au lendemain de la mort de Louis XIV, en 1715, et prit fin à l’arrivée de la Révolution française en 1789. Cette période se caractérise, d'une part, par un fort mouvement de remise en question ainsi que par l'établissement d'une plus grande tolérance et, d'autre part, par l'affaiblissement de la monarchie, suivi de la fin de la dominance française en Europe et du début

siècle, écrit en 1784 : «  Les Lumières se définissent comme la sortie de l’homme hors de l’état de minorité, où il se maintient par sa propre faute. La minorité est l’incapacité de se servir de son entendement sans être dirigé par un autre. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières. » Donc en gros, Les Lumières guident l’homme vers son propre cheminement intellectuel et l’encourage à se servir de ses connaissances pour comprendre les choses

tutelle d’un autre. C’est à lui seul qu’est imputable cette minorité dès lors qu’elle ne procède pas du manque d’entendement, mais du manque de résolution et de courage nécessaires pour se servir de son entendement sans la tutelle d’autrui. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement : telle est donc la devise des Lumières. La paresse et la lâcheté sont causes qu’une si grande partie des hommes affranchis depuis longtemps par la nature de toute tutelle étrangère, se plaisent

de son entendement sans la direction d’autrui, minorité dont il est lui-même responsable puisque la cause en réside non dans un défaut de l’entendement mais dans un manque de décision et de courage de s’en servir sans la direction d’autrui. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières. 2. La paresse et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu’un si grand nombre d’hommes, après que la nature les a affranchis depuis longtemps de toute direction

se servir de son entendement sans être dirigé par un autre. Elle est due à notre propre faute quand elle résulte non pas d’un manque d’entendement, mais d’un manque de résolution et de courage pour s’en servir sans être dirigé par un autre. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières ». Le libertinage Le mot libertin vient du latin « libertinus » qui désigne l’affranchi. Aux XVIe et XVIIe siècles, le terme désigne un libre-penseur, libéré

de son entendement sans la direction d'autrui, minorité dont il est lui-même responsable, puisque la cause en réside non dans un défaut de l'entendement mais dans un manque de décision et de courage de s'en servir sans la direction d'autrui. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières. » D’après Kant le plus important est la liberté d’ordre intellectuelle, liberté d’esprit, indépendance d’esprit, libre examen, libre arbitre, etc. II. Les

tutelle d'un autre. C'est à lui seul qu'est imputable cette minorité, dès lors qu'elle ne procède pas du manque d'entendement, mais du manque de résolution et de courage nécessaires pour se servir de son entendement sans la tutelle d'autrui. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement: telle est donc la devise des Lumières. La paresse et la lâcheté sont causes qu'une si grande partie des hommes, affranchis depuis longtemps par la nature de toute tutelle étrangère, se plaisent

qui portent sur leur existence. Kant met ici en lumière la servitude volontaire de La Boétie, dans laquelle les hommes se complaisent plus encore qu’ils n’y sont contraints. Pour résumer l’esprit de la philosophie des Lumières Kant écrit : “Sapere aude! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières”. Pour l’auteur, les hommes possèdent donc tous la capacité de juger. De ce point de vue, nous pouvons rapprocher Kant de Descartes, lequel, pense que la raison est