Aussi Longtemps Que Nous Ne Nous Sentons Pas Dépendre

d’Aristote ? Dans son « Traité d’économie politique » et son « Cours complet d’économie politique pratique », Jean-Baptiste Say (JBS) donne une histoire abrégée de la discipline : « …l’histoire d’une science ne ressemble pas à une narration d’évènements….aussi cette histoire devient elle toujours plus courte à mesure que cette science se perfectionne…les erreurs ne sont pas ce qu’il s’agit d’apprendre mais ce qu’il faudrait oublier ». JBS considérait la réflexion économique comme « presque » achevée. Or

volonté, de sa conscience et non pas en fonction d'un certain déterminisme qui s'impose. Dans l'exemple le déterminisme est physiologique. Mais il y a d'autres déterminismes. Déterminismes sociaux : la mode, le politiquement correct. Mais on peut aussi s'abandonner à cette addiction. Et donc on est consciemment soumis à l'addiction et on exerce la volonté de s'y soumettre. On exerce en quelque sorte sa liberté mais il faut être averti. Ex : Fumeur qui sait que c'est dangereux pour la santé. Le

informations, marchandises. L’objet premier du tourisme d’affaires est alors réunir, rassembler les hommes en dehors de leur environnement habituel pour échanger des idées, partager des connaissances, améliorer des techniques et procédés mais aussi se retrouver simplement. Cependant le tourisme d’affaires ne peut se résumer à ces fonctionnalités, il est également un marqueur territorial porteur d’une symbolique forte en termes d’image, qui révèle le dynamisme économique et l’attractivité d’un

engrenage des causes et des conséquences, dans lequel il est pris aussi bien que moi. Les dépenses faites sont faites ; nul ne peut faire qu'elles ne soient pas faites. C'est ce qu'exprime la dette, visage de pierre. La production est un fait ; la récolte est un fait ; le chiffre d'affaires quotidien est un fait, de la même manière que la pluie, la grêle et le vent sont des faits. Et, comme un certain vent renverse un certain arbre aussi inévitablement que la terre tourne, ainsi la multitude des événements

– mais le temps qu’ils jouent, ils devront se soumettre. Changer les règles de la belotte, ce n’est plus jouer à la belotte, mais à un autre jeu ; et ce jeu fût-il autre, il aura encore des règles, qui comme les précédentes ne tiendront qu’aussi longtemps que la volonté des joueurs les fera tenir. Or, selon Hobbes, il en va exactement de même pour les lois : les lois ne sont que des règles édictées par le souverain, auxquelles une communauté politique donnée se soumet parce qu’elle accepte de s’y

pas quelle est dans les hommes, et en toutes choses, la force indomptable de l’habitude ? Depuis trente années on prête l’oreille aux rhéteurs, aux déclamateurs, aux énumérateurs ; on court ceux qui peignent en grand ou en miniature. Il n’y a pas longtemps qu’ils avaient des chutes ou des transitions ingénieuses, quelquefois même si vives et si aiguës qu’elles pouvaient passer pour épigrammes : ils les ont adoucies, je l’avoue, et ce ne sont plus que des madrigaux. 3 Discours sur Théophraste Ils

l’habillement de calife, d’en avoir fait effectivement les fonctions, d’avoir usé de son autorité, d’avoir été obéi et traité véritablement en calife, et qui l’avaient persuadé, à son réveil, qu’il l’était véritablement, et l’avaient fait persister si longtemps dans cette erreur, commencèrent insensiblement à s’effacer de son esprit. « Si j’étais calife et commandeur des croyants, se disait-il quelquefois à lui-même, pourquoi me serais-je trouvé chez moi en me réveillant et revêtu de mon habit ordinaire 

l’habillement de calife, d’en avoir fait effectivement les fonctions, d’avoir usé de son autorité, d’avoir été obéi et traité véritablement en calife, et qui l’avaient persuadé, à son réveil, qu’il l’était véritablement, et l’avaient fait persister si longtemps dans cette erreur, commencèrent insensiblement à s’effacer de son esprit. « Si j’étais calife et commandeur des croyants, se disait-il quelquefois à lui-même, pourquoi me serais-je trouvé chez moi en me réveillant et revêtu de mon habit ordinaire

je veux voir la solution comprise. Aussi bien ce chapitre m'a valu, à l'occasion, certaines approbations, qui me sont aussi fatales que la condamnation de ceux qui ne peuvent me suivre. Les premier, quatrième et cinquième chapitres sont restés pour ainsi dire sans modification. Et plus d'un passage que j'en aurais voulu rayer, dut rester, car il répondait par avance à des objections que l'on a élevées cependant par la suite. Mais ces chapitres contiennent aussi des résumés, des adjonctions et des

C'est pourquoi il a semblé aux anciens élèves d'Alain qui ont repris le travail commencé par Michel Alexandre que les Propos rassemblés par lui pouvaient, à quelques uns près, se prêter à former un recueil sous le titre initialement projeté. Il a paru aussi, après de longues réflexions et tentatives, que c'est dans l'intention de chaque Propos, plutôt que dans la référence à tel ou tel philosophe, qu'il fallait chercher la raison d'une succession possible. C'est donc finalement la constance des thèmes