Autofiction

vu dans l’œuvre de Sefrioui, en plus du caractère "ethnographique", une absence d’engagement contre l’occupant français et un manque d’intérêt vis-à-vis de tout ce qui se passait dans le pays. Le lecteur de son roman est plongé dans une sorte d’"autofiction" où la réalité se meut avec la rêverie. « On y relève certes, une authenticité et une fraîcheur que lui permet la focalisation par le regard d’enfant, mais aussi des procédés qui rappellent le roman exotique comme l’insistance sur le pittoresque

vécu tout en intéressant les lecteurs qui ne me connaissent pas? C’est la fonction universalisante de la littérature (son pouvoir d’universalisation) qui est en jeu: il s’agit d’universaliser une expérience singulière. L’autofiction, la bonne autofiction, n’est pas, comme on le dit souvent, un courant littéraire nombriliste; elle pose de vraies questions à la littérature, et renoue avec la fonction première du roman: poétiser le réel, c’est-à-dire à la fois le montrer et le rêver. Vous écrivez

com/a942569/Malika-Mokeddem-Des-reves-et-des-assassins hp://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/mokeddem-malika/des-reves -et-des-assassins,1043532.aspx LEX IQUE vie de l’écrivaine. Il est écrit à la première personne (je), c’est une sorte d’autobiographie qu’on appelle en liérature autofiction, c’est-à-dire un mélange entre la fiction et la réalité. L’écriture y est engagée dans la dénonciation de la condition de la femme ainsi que dans la défense de ses droits. Un roman aachant et bouleversant à la fois, qu’on ne peut lâcher tant on

j’ai pas entendu. Envie de passer ses idées et de dénoncer ce qu’il trouve être une injustice. Est-ce une autobiographie pour dénoncer ou pour se montrer en être singulier. Dans 150TTC, P.Gasparini : «ce il est-il je? Roman autobiographique et autofiction» À reformuler pour la dissert : « l’écriture autobiographique n’est plus considérée a priori comme perverse ou subversive. Chacun reconnait au contraire son utilité sociale

femmelette, mais c’est l’âme du fils. »199 La raison pour ce jeu stylistique est évidente : François Villon se présente dans le Testament comme un coquin, un moqueur et un misérable, réprouvé par la société. Ce n’est probablement que une autofiction, mais une autofiction systématique. De plus, ce poète est un « mauvais type » avec un passé problématique. Il ne peut pas prier la Vierge lui-même, car sa pose ne lui permet pas de manifester ses sentiments tendres.200 Villon ainsi invoque la Mère de Dieu

Ligne 21, « inconsolable du pays natal et d’enfance » (on notera la richesse polysémique entraînée par l’élision de l’article défini devant « enfance ») souligne ce lien à l’enfance, à laquelle la rencontre sur le bac va mettre fin. 2. Réécriture et autofiction (questions 3 et 4) L’extrait multiplie les références au roman L’Amant, publié sept ans auparavant, lequel est désigné par le mot « livre » au singulier employé trois fois (l. 13, 14 18), qu’il ne faut pas confondre avec le mot « livres » employé

Chritine Angot appartiennent à ce genre littéraire qui entretient une confusion entre personne et personnage. Serge Doubrovsky définit ainsi l’autofiction : « Autobiographie ? Non. Fiction, d'événements et de faits strictement réels. Si l'on veut, autofiction, d'avoir confié le langage d'une aventure à l'aventure d'un langage en liberté. » D. La caractérisation des personnages 1. Une construction mentale progressive Le roman offre une somme de données dispersées sur le personnage, que le lecteur assemble

bien plus important qu'une Morale et de la Vertu , valeurs désuètes. l’œuvre montre egallement un refus de l'intoxication aux «Vertus» des classes supérieur càd : Honneur , droiture et amour idéal. Instabilité des pauvres . Cette autobiographie/ autofiction est novatrice pour l'époque. B/Le successeur spirituelle du Lazare Le successeur spirituelle du Lazare est la Vida des Guzman d'Alfariche , par Mateo Aleman (1547-1614). Le perso d'autofiction est née chez les bourgeois Sevillant a la mor alité

l’œuvre de Sefrioui, en plus du caractère "ethnographique", une absence d’engagement contre | |l’occupant français et un manque d’intérêt vis-à-vis de tout ce qui se passait dans le pays. Le lecteur de son roman est plongé dans une| |sorte d’"autofiction" où la réalité se meut avec la rêverie. « On y relève certes, une authenticité et une fraîcheur que lui permet la | |focalisation par le regard d’enfant, mais aussi des procédés qui rappellent le roman exotique comme l’insistance sur le pittoresque

familial ». Loin d’un simple plaidoyer en faveur de l’imaginaire, l’auteur dresse également un violent réquisitoire contre l’instinct de grégarité de l’homme. Sa manipulation des « mauvaises fictions »ou « Arché-texte » (télé-réalité, storytelling ou autofiction pour certains confrères) l’incite au repli identitaire, voire à la guerre. A l’opposé de cette charge (notamment contre l’Amérique, mais aussi contre l’oppression des femmes), Nancy Huston conserve une foi indéfectible en faveur de la fonction civilisatrice