Autrui Est Il Mon Semblable

temps ont décidément beaucoup changé», a répliqué mon père. «Les jeunes d’aujourd’hui sont excessivement matérialistes. Ils sont plus soucieux de gagner de l’argent, le plus possible et le plus rapidement possible, que de forcer l’estime de leurs semblables. Chez eux, la réussite se juge aux signes extérieurs de richesse (voitures, voyages, etc.), et le chic réside dans la high-tech: ordinateur, DVD, cellulaire… Les jeunes fuient les débats d’idées et cherchent des solutions clés en main, explique

Complémentarité * Distance ou proximité. * Convergence ou divergence. * Symétrie ou asymétrie : - dans les rapports symétriques : les interlocuteurs se situent comme pairs, ils ont des positions semblables qui se marquent par des messages en miroir. - dans les rapports asymétriques : les positions, attitudes et messages sont différents. - dans les rapports hiérarchiques il existe une (position haute) et une (position basse). - dans les rapports

communiquer avec autrui ? Pourquoi la question se pose-t-elle ? Il apparaît, en effet, que l’homme est un être social : je suis fait pour vivre avec l’autre, j’ai besoin de lui pour partager le travail, les émotions, le plaisir et la peine, ou même simplement mon sentiment d’exister. Pourtant, des faits innombrables prouvent combien la cohabitation est désespérément difficile : depuis les conflits entre les individus jusqu’aux guerres entre les peuples, tout montre que si autrui s’avère être l’allié

caractéristique, en effet il distingue trois acteurs ayant un désir commun, le sujet, autrui ainsi que l’objet convoité. Nous désirons l’objet du faite que ce soit également le désir de la personne que nous considérons, ou tout simplement dans le but de lui ressembler. Afin d’analyser sa thèse, il serait pertinent de se demander si le désir est perpétuellement imitations des désirs d’autrui, mais serai-il possible de désirer sans autrui, et quelles sont les conséquences de ce désir mimétique omniprésent ? Afin

doivent se soumettre aux votes des autres. L’Homme n’est pas unique donc ses semblables ont les mêmes droits que lui, dans une société donnée. Cela implique que nous devons tous respecter des devoirs qui, appliqués par autrui, nous font profiter de droits. Ces devoirs nous contraignent à ne pas agir comme nous le désirons. Si je considère mon bonheur comme étant la satisfaction de mes désirs et que je désire nuire à autrui, je ne serai jamais heureux car je ne peux pas contraindre une personne à être

d'autrui? Ne doit-on pas reconsidérer cette relation à autrui en vue de ce qu'il peut nous apporter? Cet apport contribue-il pour autant au plein développement de notre individualité? Comment résoudre la contradiction de cet apport d'autrui à la fois bénéfique et désavantageux à la constitution de mon individualité? La réalité de la solitude n'est-elle pas à réévaluer? I La solitude serait cet état dispensé de la vie avec autrui dans une communauté donnée. Comment en venir à envisager

Est-on libre de se nuire ? La morale veut que l'on traite autrui avec respect et dignité. De même, autrui doit nous rendre ce respect envers la personne humaine que nous sommes. C'est la valeur absolue de notre humanité qui fonde ces exigences. Mais vis-à-vis de soi-même, les choses semblent moins évidentes. Étant doué de liberté et possesseur de mon corps, il paraît clair que je peux user de cette liberté et de ce corps qui est le mien comme je l'entends. Me nuire, me faire mal paraissent ne poser

mon corps. Par exemple, si l’on compare deux nez, issues de deux personnes, l’un des deux sera plus gros, ils n’auront pas la même forme… Les autres sont également différents de moi dans leur manière de vivre, certes nous avons des besoins vitaux semblables comme boire et manger, mais nous ne les comblons pas de la même façon. L’autre est donc une personne qui me ressemble dans sa constitution physique, et dans ses besoins ; mais qui a ses propres traits de caractère et une manière de vivre qui diffèrent

constat s’avère valable. Une fois repéré qu’il s’agit bien de repérer, définir et analyser la nature humaine, c’est sa dimension majeure qui se manifeste en premier lieu : l’homme est naturellement sociable. Tout en lui incline à se rapprocher de ses semblables et « s’associer » à ceux, c’est-à-dire non seulement s’en rapprocher, mais en plus former avec eux un tout structuré et solidaire. Il ne s’agit donc pas simplement de fuir la solitude pour être entouré, mais plutôt de fuir l’isolement pour devenir

première formulation : «Je peux utiliser le corps d’autrui en échange d’argent». Ensuite, dans la deuxième étape, il faut se poser la question suivante : Est-ce que mon action traite moi-même ou autrui seulement comme un moyen, un instrument ou une chose? Dans le cas du couple, oui car il utilise autrui (la mère porteuse) comme un moyen pour avoir leur enfant biologique. Puis, dans la troisième étape, il faut se poser la question : Est-ce que mon action non seulement respecte, mais favorise la dignité