Avant-scène

Coup de théâtre : rebondissement, retournement brutal de la situation dans une pièce, dans le but d’accroître l’intérêt de l’action. Deus ex machina : dieu descend au moyen d’une machine (sauveur providentiel.) Didascalie : indication de mise en scène fournie par l’auteur en dehors du texte de la pièce. Distribution : ensemble des acteurs qui interprètent une pièce ou un film Drame : a d’abord désigné toute pièce de théâtre, puis au 18°, 19° siècle, une pièce dont l’action, généralement tragique

Séquence 1 : Le théâtre Extrait N°1 : Acte I scène 2 (Dom Juan) Cette scène est une scène de contextualisation, extraite de la pièce Dom Juan, œuvre de Molière, qui fut représentée pour la première fois en 1665. Molière (JB Poquelin ; 1622-1673) est un dramaturge, comédien et metteur en scène du XVII° siècle. C’est avant tout un auteur comique, et son œuvre emprunte toute méthode concevable pour exulter ses spectateurs. Dom Juan est une pièce (de théâtre) qui oscille entre Baroque et Classicisme

diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous terre. C'est le pays du vrai : il y a des cœurs humains sur scène, des cœurs humains en coulisse, des cœurs humains dans la salle ». Mais au théâtre où peuvent bien se situer irréalité et vérité ? Bien que sur scène le théâtre ne soit qu'artifices et fiction, il n'en demeure pas moins authentique et vrai. Comme nous le laisse entendre Victor Hugo, le théâtre n'est pas une représentation

spectaculaire et visuel, et finalement son rôle de médiateur entre le metteur en scène, ou même le dramaturge, et l'audience. En premier lieu, le costume est un outil scénique qui a une fonction informative. Il crée ce lien premier avec l'audience, car quand le comédien entre en scène, le spectateur observe, scrute son habit et en tire ses premières informations. C'est bien là le rôle premier du costume: avant même que tout dialogue soit installé, toute pensée ou action révélée, il permet un

personnage, ils mettent en scène un texte. Cet ensemble vise uniquement a avoir un impacte sur le spectateur, ce qui nécessite donc de prendre en compte ce dernier pour la réalisation, il ne peut pas avoir de représentation sans public, c'est un art de la parole qui inspire à être visualisé et entendu. Un spectateur peut aussi avoir un rôle à proprement dit au sein d'une pièce, spectateur/acteur, il rythme donc la pièce en manifestant ces accords et désaccord, il peut mettre en avant son enthousiasme. C'est

particulier Boileau dans ces deux vers célèbres de L’Art poétique (1764), s’expliquent pourtant mal ce retour aux sources d’un comique bas, outré : « Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Misanthrope. » Dans cette scène, Scapin veut se venger de Géronte qui, lassé par les tromperies du valet de son fils Léandre, l’a accusé de forfaits qu’il n’avait pas commis. Scapin, obligé de s’expliquer sur cette fausse dénonciation, se trouve néanmoins contraint d’avouer ses fautes

Commentaire Nous allons ici étudié, la scène 3 et 4 de l'acte III du drame en cinq actes et en prose d’Alfred Jarry (1873-1907), de la pièce de théâtre d'Ubu roi, écrite à la fin du XIX eme siècle publiée à Paris dans la revue le Livre d’art en avril et mai 1896, et crée à Paris au théâtre de l’Œuvre le 10 décembre de la même année, et fût joué pour la première fois à Paris en décembre 1896. Cette pièce de théâtre s'inscrit dans le genre de la comédie, est à permis à Alfred Jarry de devenir célèbre

leurs émotions, quelques élément de la mise en scène. Avec les didascalies, on comprend tout de suite ce que les personnages font car nous lisons leurs actions. Par exemple, dans La Machine Infernale de Jean Cocteau, dans l'acte I : "Long silence. Les deux soldats, de dos, contemplent sans fin la place du mur où le fantôme a disparu." Dans cette didascalie, on sait ce qu'il se passe en deux lignes et même un petit peu ce qu'il s'est passé avant. La lecture nous permet aussi d'apprécier la grâce

Exemple d'une interview fictive au sujet d'un choix de mise en scène du Misanthrope (Molière) C.T (metteur en scène): Le succès de cette représentation du Misanthrope au festival d'Avignon, au théâtre de l'Etincelle, s'explique, je pense, en partie parce qu'à la fois, elle répond aux attentes du spectateur lorsqu'il rentre dans la salle, et qu'aussi, elle le surprend. Répondre au souhait le spectateur est passé par le respect du texte, bien sûr, mais également par le respect du caractère de chaque

passage qui nous préoccupe ici. Le passage à étudier est situé à la deuxième scène de la pièce. Eraste, grâce à la générosité de sa tante Mme Amelin et de son valet Merlin, va pouvoir épouser Angélique, fille de Mme Argante. La comédie commandée par Mme Amelin pour « surprendre » Mme Argante est en train de se préparer ; Merlin doit faire répéter ses futurs acteurs. Il s’agira donc dans cette scène de voir en quoi dans cette scène se joue le théâtre, ou qu’est-ce que nous dit cette répétition intrascénique