Azéris

1985 = arrivée de Gorbatchev au pouvoir à Moscou = début de la perestroïka. En 1988, à la veille des évènements relatés ci-dessous, on estime la population arménienne au Haut-Karabakh à environ 150 000 habitants auxquels il faut ajouter 40 000 Azéris. Mais tous ces chiffres sont sujets à caution. 20 février 1988 = le soviet de la région autonome du Haut-Karabakh vote en faveur du rattachement à l’Arménie. 26 février 1988 = 1 million d’Arméniens manifestent à Erevan pour le rattachement

deuxième possibilité s’offre dans l’encouragement à l’irrédentisme de minorités ethniques présentes aux marges de l’Iran : Arabes, Kurdes, Azéris, Baloutches. Lorsqu’on sait que les persanophones de langue maternelle ne représentent guère plus de la moitié de la population iranienne et peutêtre moins, lorsqu’on connaît en particulier la force des identités kurde, azérie ou baloutche et les appuis qu’elles trouvent au-delà de frontières poreuses, la tentation peut être forte d’attiser ces pulsions centrifuges

Nord-Caucase), mais ils sont souvent dus aux pressions exercées par l’ethnie majoritaire : renforcement des langues nationales, préférence accordée aux « nationaux » dans l’attribution d’emplois, parfois véritable épuration ethnique liée aux conflits (Azéris d’Arménie et du Haut Karabakh, Arméniens d’Azerbaïdjan, Géorgiens d’Abkhazie). - kraï de Stavropol et de Krasnodar en Russie : afflux de réfugiés ethniques (Arméniens, Grecs du Sud-Caucase, Turcs Meskhètes d’Ouzbékistan) ou de migrants économiques

sécessionnistes baltes, moldave, géorgien et azéri. La chute du mur de Berlin en novembre 1989 marque l’effondrement du bloc soviétique et ouvre une nouvelle page dans l’histoire des républiques fédérées qui légalisent les mouvements nationaux. L’indépendance est désormais à portée de main, « il est temps que l’Arménie saute du train » soviétique, déclare Vasken Manoukian, et marche vers sa pleine et entière souveraineté. La guerre entre Arméniens et Azéris ne semble pas pour autant s’arrêter. Elle

les manifestants de Tbilissi fut brutale. En Lituanie, c'est le Parti communiste qui se déclara indépendant de celui de l'Union soviétique. L'année suivante, la troupe dut être envoyée en Azerbaïdjan pour stopper les tueries inter-ethniques entre Azéris et Arméniens, et des sanctions furent prisent contre la Lituanie qui s'était déclarée indépendante, mais on y renonça au recours à la force. Cette même année 1990 marqua aussi la fin du rôle directeur du Parti communiste. Cette direction bicéphale

turc Habertük. europe Azerbaïdjan. La haine de l’Arménien pour idéologie Akram Aïlisli est persécuté par le régime de Bakou depuis la publication en Russie d’un roman jugé trop indulgent à l’égard du voisin honni. Un intellectuel d’origine azérie dénonce un nationalisme mortifère. GÉORGIE FÉDÉRATION DE RUSSIE Caïn, et l’omerta générale, évidemment encouragée par les autorités, en rend tout examen impensable. Or, voilà qu’Akram Aïlisli ose briser le silence. La dynastie Aliev. La haine

– une filière iranienne, gérée par des Iraniens, souvent azéris, des Kurdes et des Turcs, qui assure le passage par la frontière turco-iranienne d’une multitude de migrants, des Chinois aux Afghans, – une filière syro-libanaise, qui, par la terre ou la mer (et parfois Chypre), permet le transit de Maghrébins et d’Africains noirs, – une filière russe ou russo-ukrainienne. – enfin une filière caucasienne, qui se décompose en filières azérie, tchétchène, arménienne et géorgienne. Les portes d’entrée

d'immigration caracterisant bien ce phenomene. Istambul est devenu une ville cosmopolite suite à l'arrivée massive de migrants asiatiques et Africains. La population a été multiplié par dix. On parle desormais d'un « Istanbulistan » où Iraniens, Azéris, Caucasiens, Pakistanais, Roumains, Bosniaques et Bulgares cohabitent. -Ce dynamisme des flux migratoires se reflètent à travers d'autres pays du Moyen Orient. ex: l'Irak → L'Irak est devenu le théâtre du plus grand deplacement de personnes aprés

et ouvriers), et les peuples iraniens (Kurdes et Ossètes), sans oublier quelques Grecs. Enfin, le Caucase rassemble de nombreux peuples turciques, aux langues proches du turc. Ils sont issus de Turquie ou d’Asie centrale. Ce sont principalement les Azéris, les Koumyks, les Karatchaïs ou les Balkars. La carte ci-contre plante ce décor d’une extrême diversité, dont on comprend qu’elle est potentiellement génératrice de problématiques infinies. Sur le plan religieux, le Caucase compte au moins six religions

discutable, les seuls voisins terrestres des Turcs sont des Kurdes (ou parfois des Arabes) peuplant de part et d’autre les frontières de la Turquie avec la Syrie, l’Irak et l’Iran, ainsi que toute la zone frontalière avec l’Arménie et la province azérie de Nakhitchevan. Or, une partie stratégique de la Turquie, recelant l’essentiel des ressources hydrauliques, pétrolières et minières, est justement la partie kurde, théâtre d’un conflit interne, coûtant cher à l’État turc et défavorable à son image