Bacchus

Alfred de MUSSET   (1810-1857) * A ma mere. Après un si joyeux festin,
 Zélés sectateurs de Grégoire, Mes amis, si, le verre en main Nous voulons chanter, rire et boire, Pourquoi s'adresser à Bacchus ? 
 Dans une journée aussi belle 
 Mes amis, chantons en " chorus " 
 A la tendresse maternelle. (Bis.)

 Un don pour nous si précieux, 
 Ce doux protecteur de l'enfance, 
 Ah ! c'est une faveur des cieux Que Dieu donna dans sa clémence

ont fait de moi un roi, mais par Bacchus, ils m’ont mis dans la main une espèce de sceptre qui sent la hache »  Problématique de la dépendance/ indépendance du trône et de l’autel Le jeu sur les pronoms pers de la 1ère p employés en position d’objet traduit la soumission du Duc. Il est leur jouet. La mention de la hache qui suit celle du verbe élaguer, suggère une certaine violence à venir. Comique : jeu sur les interjections « par Bacchus »/ « pardieu » : Bacchus = dieu du vin et de la vigne dans

des sacrifices agraires publics, on sait surtout beaucoup de choses sur les arvales Les Arvales étaient des prêtres dans l'ancienne Rome, qui assistaient ou qui servaient aux sacrifices des ambarvales, que l'on offrait tous les ans à Cérès & à Bacchus pour la prospérité des fruits de la terre, c'est-à-dire du blé & de la vigne. Arvalis dérive du substantif arva, « terre labourée » et Varron (Ling. Lat., 15) définit les Fratres Arvales comme qui sacra publica faciunt propterea ut fruges ferant

Fables II, 6 L’ivrogne et sa femme Chacun a son défaut où toujours il revient : Honte ni peur n'y remédie. Sur ce propos, d'un conte il me souvient : Je ne dis rien que je n'appuie De quelque exemple. Un suppôt de Bacchus Altérait sa santé, son esprit et sa bourse. Telles gens n'ont pas fait la moitié de leur course Qu'ils sont au bout de leurs écus. Un jour que celui-ci plein du jus de la treille, Avait laissé ses sens au fond d'une bouteille, Sa femme l'enferma

Gray, devenant « le visible emblème de sa conscience ». Les déboires et les années glissent ainsi sur le jeune homme, ne s’inscrivant que sur la peinture. En immortalisant sa beauté de la sorte, en cherchant à se placer à égalité d’Apollon et Bacchus, dieux éternellement jeunes, Dorian a commis l’un des pires excès d’orgueil qui soit : le péché d’Hubris. Erreur d’autant plus irréversible que l’on ne peut briser le lien entre l’âme et le corps et, en voulant détruire le « miroir de son âme qu’il

les jeunes femmes des Cicones, prises de délire, l’aperçoivent. L’une d’elles s’écrie «  le voilà ! Le voilà celui qui nous méprise ! ». Elle essaye alors de frapper Orphée grâce à son Thyrse (bâton surmonté d’une pomme de pin, attribut rituel de Bacchus et des Bacchantes). Une autre furie s’arme d’un caillou qui sera détourné par le chant d’Orphée. La fureur des femmes de Thrace grandit. Le chant d’Orphée aurait pu adoucir leur colère mais elles provoquent alors un horrible vacarme qui étouffera

d'Oebalus [Tarente], aux lieux où le noir Galèse arrose de blondissantes cultures, un vieillard de Coryce, qui possédait quelques arpents d'un terrain abandonné et dont le sol n'était ni propice aux boeufs de labour, ni favorable au bétail, ni propice à Bacchus. Là, pourtant, au milieu de broussailles, il avait planté des légumes espacés, que bordaient des lis blancs, des verveines et le comestible pavot ; avec ces richesses, il s'égalait, dans son âme, aux rois. » (« Virgile - Les Géorgiques », traduction

s’agit moins d’interroger le motif dans son rapport au réel que de redevenir plus attentif aux dimensions plastiques de l’oeuvre. Il s’agit en quelque sorte d’évacuer le motif, la ressemblance qui se réduisent à quelques lignes et zones colorées. Dans Bacchus penché de Paul Rebeyrolle, c’est dans le rapport fond / forme que s’opère la figuration. Un monde à part entière c’est bien celui d’Eugène Leroy qui semble perdre, au cours de la réalisation de sa peinture, son référent. Corps de femme ici représenté

volontaire. La mer est réduite au calme, ou soulevée par la tempête au gré de Neptune. La terre se couvre-t-elle d'une abondante moisson, c'est à Cérès qu'est due cette faveur. La vigne donne-t-elle une riche vendange, c'est l'effet de la libéralité de Bacchus. L'une et l'autre nous refusent-elles leurs présents, on l'attribue au courroux de ces divinités offensées. L'arbre qui alternativement sèche et fleurit, est habité par une Dryade dont les maladies et la guérison produisent ces diverses apparences

existence peut-être, J’ai déjà vue… - et dont je me souviens ! Gérard de Nerval A ma mère Après un si joyeux festin, Zélés sectateurs de Grégoire, Mes amis, si, le verre en main Nous voulons chanter, rire et boire, Pourquoi s’adresser à Bacchus ? Dans une journée aussi belle Mes amis, chantons en ” chorus “ A la tendresse maternelle. (Bis.) Un don pour nous si précieux, Ce doux protecteur de l’enfance, Ah ! c’est une faveur des cieux Que Dieu donna dans sa clémence. D’un bien pour