Bagne

mauvais garçon de la scène littéraire française et le considèrent comme le génie de leur temps. Cocteau le sauve de la prison à perpétuité (à la troisième condamnation, quel que soit le motif de cette condamnation, le criminel risquait la relégation au bagne, à perpétuité) et Sartre écrit une œuvre sur lui (Saint Genet, comédien et martyr), en faisant l'« exemplum » de sa philosophie existentialiste. Ce livre déprimera profondément Genet et l'empêchera d'écrire, à ses propres dires[2], pendant près de

connaît plus que la haine jusqu'au jour où la générosité d'un évêque le transforme. Pour changer de vie, il change d'identité et devient peu à peu un industriel, riche et généreux. Il va même jusqu’à se dénoncer et se retrouve une seconde fois au bagne afin de sauver un vagabond qu'on accuse à sa place. En outre, dans certains romans d’analyse, le héros se détache des autres humains par des valeurs inhabituelles puisque les auteurs les dotent d’une perfection aussi bien morale que physique. Ils

c’étaient des êtres dégradés, flétris, retranchés du monde : ce n’étaient plus des hommes, c’étaient des choses ; ils n’avaient plus de noms : ils étaient des numéros. Réunis, ils formaient un total ; le total était cette chose infâme qu’on appelle le bagne. Décidément le commandant du port m’avait fait là un singulier cadeau. Et cependant je n’étais pas fâché de voir de près ces hommes, dont le titre seul prononcé dans un salon est une épouvante. Je m’approchai d’eux, ils se levèrent tous et 12 ôtèrent

le condamné à mort qui est souvent isolé des autres prisonniers, même si on l'autorise à aller à la promenade avec les autres une fois par semaine et si on lui fournit de quoi écrire ses mémoires ; 2) Violence faite aux forçats qui doivent aller au bagne de Toulon : épisode du ferrage des forçats que le protagoniste peut observer d'une cellule, mais qui se termine par l'évanouissement du protagoniste : le spectateur de la scène devient la victime de la violence verbale des forçats qui ont noté sa présence

condamné ; il est laid d’être punissable, mais peu glorieux de punir. 2. L’annulation de la douleur : Le but devient de ne plus toucher au corps, ou le moins possible en tout cas. Il est vrais que la prison, la réclusion, les travaux forcés, le bagne, l’interdiction de séjour ou la déportation, sont bien des peines « physiques » (à la différence de l’amende, ils portent directement sur le corps). Mais la relation châtiment-corps n’est pas identique à ce qu’elle était dans les supplices. Le corps

lors d'une de ses promenades. Un jeune voyou au regard arrogant tente de lui dérober sa bourse. Malgré son âge, Jean Valjean parvient à se défendre et à contenir le jeune brigand. Il le sermonne et lui montre les malheurs auxquels il s'expose : le bagne, les travaux forcés, une vie détruite… Suite à cette mise en garde, il donne sa bourse au jeune voyou. La discussion a eu un témoin : Gavroche. Il s'approche du voyou que les propos de Jean Valjean ont déstabilisé et lui dérobe la bourse de l'ancien

accepter ses choix et la réalité de la vraie vie parisienne à la fin du livre. | Vautrin | Mystérieux pensionnaire d'une quarantaine d'années qui se fait passer pour un ancient commerçant. En réalité, il est un forçat qui s'est évadé du bagne de Toulon. Il veut utiliser Rastignac pour gagner beaucoup d'argent. Il veut tuer le frère de Victorine Taillefer, pour en avoir une partie de sa fortune. Sa tatouage le trahit et il est identifié. Il finit par se faire arrêter par la police. |

usurier (Goriot y dépose des chèques pour ses filles) - Vautrin : alias Trompe-la-mort, de vrai nom Jacques Collin. Rêve de mener une vie patriarcale avec des esclaves aux USA (p.168). C’est un ancien forçat, chef de pègre, qui, après avoir fui le bagne de Toulon, prend le nom de Vautrin. (p.224-233) Il sera dénoncé par Mlle Michonneau et crachera toute sa haine du monde lors de son arrestation dans la pension Vauquer. Il propose de faire fortune avec Eugène en lui proposant un pacte : ce dernier

d’argent qu’il a jamais eu = s’engage peu à peu sur le chemin de la redemption. l.36-41 « violemment », à la rage de se racheter. l.44-45 « égarement », ne sait plus quoi faire. « Je suis un voleur », reconnait sa faute, est prêt à retourner au bagne car pense le mériter. Phrase brève, lapidaire. Annonce de but en blanc, comme si c’était une évidence, Jean Valjean est passé de coupable à victime de lui-même.

point commun frappant entre ces trois documents est le traitement qu'a subit la jeunesse délinquante. Durant des années, les jeunes hors la loi sont envoyés vers des colonies pénitentiaires, seule réponse à leurs méfaits. Enfermés dans des sortes de bagne, les enfants étaient victimes de maltraitance et ne mangeaient pas à leur faim. Comme l'explique Emmanuel Bouchez dans son résumé du téléfilm « Les Vauriens », la peur et la violence étaient permanentes dans ce type d'établissement. Après 75 années