Baiser Du Bellay

qu'ont bâti mes aïeux,Que des palais Romains le front audacieux,Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,Et plus que l'air marin la doulceur angevine. DU BELLAY Le départ Adieu l'étang et toutes mes colombes Dans leur tour et qui mirent gentiment Leur soyeux plumage au col blanc qui bombe, Adieu l'étang. Adieu maison et ses toitures bleues Où tant d'amis, dans toutes les saisons, Pour nous revoir

« enchante[r] » (du Bellay). Il semble que, contre la prison, le seul remè d soit la poésie ou la peinture (cf. Van Gogh et les peintres en prison). Commentaire composé : Apollinaire : Alcools : « Rosemonde » Apollinaire : Rosemonde Longtemps au pied du perron de La maison où entra la dame Que j'avais suivie pendant deux Bonnes heures à Amsterdam Mes doigts jetèrent des baisers Mais le canal était désert Le quai aussi et nul ne vit Comment mes baisers retrouvèrent Celle

1S1 SOMMAIRE Préface : page 2 La poésie antique : page 5 à 9 -Sappho -Ovide La poésie courtoise : page 10 à 14 -Charle d'orléans -Dante Alighieri Les poètes de la pléiade : page 15 à 17 -Pierre de Ronsard -Joachim de Bellay La poésie précieuse : page 18 à 23 -Malherbe -Claude Malleville La poésie pré-romantique : page 24 à 28 -Rousseau -Chénier La poésie romantique : page 29 à 34 -Victor Hugo -Lamartine La poésie symboliste : page 35 à 39 -Apollinaire

car en novembre, il y a le jour des défunts. Le moral baisse aussi car il commence à avoir moins de soleil. Donc fatalement, j’ai un texte qui parle de l’automne, de la mort, de la tristesse, de la pauvreté. L'automne est l'une des quatre saisons des zones tempérées. Cette saison, qui se situe entre l'été et l'hiver, correspond aux mois de septembre, octobre, novembre et décembre dans l'hémisphère nord. L'automne se caractérise par une baisse progressive des températures. En Belgique, cette saison

son éclat au sonnet qui sort vainqueur de cette addition grâce à la qualité de sa construction, remarquable sur le plan sémantique, logique, grammatical et sonore. 2 La construction du sonnet Une seule phrase occupe les 14 vers du poème. Du Bellay l'avait déjà fait (sonnet 15 des Antiquités, ou 19 des Regrets) mais Malherbe lui donne une clarté parfaite grâce à un recourt habile au découpage par strophes. La première strophe enclôt la présentation des aspects architecturaux du paysage, la seconde

“poesis”, qui est lui-même emprunté au grec “poiêsis”, signifiant la “création en général, l'action de créer”, et plus particulièrement la “création par le langage”. 2) Les mouvements littéraires de la poésie -XVIème siècle la pléiade Joachim Du Bellay (le recueille Les Regrets contient plusieurs poème paraît en 1558)Pierre de Ronsard (le recueille Sonnets pour Hélène contient plusieurs poèùe paraît en 1578) Jacques Peletier du Mans (1517/1582) Rémy Belleau (1528/1577) Jean-Antoine de Baïf (1532/1589)

toute poussière et larme. Je dépliais mon regard comme un gant de daim glacé, l’étirant sur la forme — sur l’étendoir bleu de la mer… J’inspectais avec rapidité et rapacité, avec une frénésie féodale, les possessions de la vue. C’est ainsi qu’on baisse les yeux dans le vaste verre rempli jusqu’au bord, pour que la brindille en sorte. Ainsi je commençais à appréhender ce qu’est la nécessité de la couleur — le hasard des maillots bleus et orange — et à comprendre que la couleur n’est rien d’autre

doge, Sa cape aux larges plis Lui compter de ses nuits Sur son surplis. Les longs ennuis. Et les palais antiques, Comptons plutôt, ma belle, Et les graves portiques, Sur ta bouche rebelle Et les blancs escaliers Tant de baisers donnés… Des chevaliers, Ou pardonnés. Et les ponts, et les rues, Comptons plutôt tes charmes, Et les mornes statues, Comptons les douces larmes, Et le golfe mouvant Qu’à nos yeux a coûté Qui tremble au vent, La volupté

Candide, 1759 Texte n°1 : « De la société », V, 9 : Arrias Texte n°2 : « Des Biens de Fortune », VI, 83 : Giton Texte n°3 : « Du Souverain ou de la République », X, 29 : « Quand vous voyez quelquefois un nombreux troupeau ». Texte n°4 : Du Bellay, Les Regrets, 1558, sonnet 150, « Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon œil » Texte n°5 : Madame de Sévigné, Lettres, 1644-1696, 72, « Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante » EAF session 2023 voie générale EXPLICATIONS LINÉAIRES

Le terme « poème » a qualifié les textes en vers, qu’ils soient lyriques, dramatiques ou épiques. En 1549, Joachim du Bellay, poète, caractérise le poème comme « ouvrage en vers d’une assez grande étendue » dans sa plus grande œuvre « Défense et illustration de la langue française ». Toutefois pendant le XVIIIe siècle, apparut pour la première fois, le poème sous forme de prose. Ainsi le terme ne désigne plus alors que ce qui correspond au genre de la poésie. « Tous ce qui n’est pas prose est