Baisers volés

de côté la tétine et le doudou (objet transitionnel) pour aller jouer. Ce matin-là, Sacha donne la tétine à sa maman qui la range et il pose son lapin dans la « caisse à doudou » pour la sieste de lui-même. Avant de partir, la maman fait un dernier baiser et un câlin à son enfant, qui passe la barrière de la section. Elle signifie son départ d’un geste de la main en lui disant « à ce soir ! ». Ensuite, l’auxiliaire entame un dialogue avec Sacha : elle lui demande s’il a bien dormi, s’il va bien ; elle

Clarisse Forget mon amour, mon bébé, mon trésor, mon cœur, mon chéri, mon chaton, mon amoureux, mon tout. A présent ,tu fais partis des personnes qui compte le plus pour moi, les personne que je j'aimerai jamais perdre. La journée, ta présence me manque, tes je t'aime encore plus, tes petits mots affectifs! Te parler chaque jours deviens une évidence pour moi. Tout ça, tout ce que j'aime c'est toi! Je me dis que si on se prend la tête, c'est à cause de la jalousie. La jalousie c'est bien mignon

plus complexe et cérémonieuse : " si on se jetait à genoux ou ventre à terre, si on mettait les mains sur la tête ou sur le derrière, si on léchait la poussière de la salle " (l.88-90). Alors que c'est au plus simple : " embrasser le roi et de le baiser des deux côtés " (l.92). Il y a aussi dans ce monde utopique une inversion du côté politique. Cette inversion est mise en place avec des négations : " le parlement [...] il n'y en avait point et que l'on ne plaidait jamais. Il s'informa qu'il y avait

38. Dite lui qu'il ne doit rien faire, c'est moi qui fait tout aujourd'hui 39. La regarder dans les yeux, le plus longtemps possible (oui) 40. Très lentement rapproche son menton, regarde là dans les yeux, dit lui que tu l'aime et enchaine par un baiser. (oui) 41. Lui dire je t'aime dans toutes les langues (oui) 42. Faire des câlins en publique (oui) 43. Marchez derrière lui et mettez vos mains dans ses poches . (oui) 44. Mettre des mots d'amour dans sa poche. (oui) 45. Les vêtements sont pas

CYRANO Baiser. Le mot est doux. Je ne vois pas pourquoi votre lèvre ne l'ose ; S'il la brûle déjà, que sera-ce la chose ? [...] ROXANE Taisez-vous ! CYRANO Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce ? Un serment fait d'un peu plus près, une promesse Plus précise, un aveu qui veut se confirmer, Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer ; C'est un secret qui prend la bouche pour oreille, Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille, Une communion ayant un goût de fleur, Une

vie, mais ton amitié m’en consolera" (II, 1). Pour révéler ce secret, Camille provoque la rencontre auprès de la fontaine ; elle se fait alors provocante à plus d’un titre. D’abord, en accordant tout ce qu’elle avait jusqu’ici refusé : la main, le baiser, la causerie de bonne amitié ; ensuite, en se montrant agressive, par la façon de s’expliquer ("Je vous ai paru brusque et hautaine ; cela est tout simple, j’ai renoncé au monde"), par les questions qu’elle pose pour embarrasser Perdican (Combien

virginal penché sur mes cheveux, Ensemble nous lisions le divin Lamartine. Oui ! nous avons vécu l'âge de nos seize ans Où le coeur entend mieux ce que la lyre exprime, Parmi les vers d'amour frappés au coin sublime. Oui ! nous avons connu les baisers innocents, Sur le lac de cristal que la nacelle effleure, Devant le livre ouvert à la page où l'on pleure. III Comme ils coulaient heureux ces beaux jours d'autrefois ! Comme nous nous aimions avec nos âmes blanches ! Dans les sentiers discrets

d’intimités physiques. Celles-ci se déroulaient hors scène et étaient rapportées au public sous forme de récits. Cela est complètement différent avec les pièces romantiques, dans lesquelles les auteurs n'hésitent plus à présenter des éléments, comme le baiser, pouvant froisser la sensibilité du public. Ensuite, il faut signaler que lors de la lecture de la pièce, on est marqué par la présence de nombreuses didascalies. On peut en compter plus d’une vingtaine sur la seule scène 14. Ces dernières doivent

s’embrassent sur la bouche pour sceller leur union. Ces liens charnels fixent l’égalité des partenaires mais rappelle aussi le baiser de paix qui a une valeur religieuse puisqu’il est le signe d’une amitié et de fidélités mutuelles comme l‘auteur le souligne à la ligne 4,5 : « ses mains étant jointes dans celles du comte, qui les étreignit, ils s’allièrent par un baiser ». Cet hommage est réservé aux membres de l'aristocratie, ou plutôt il exclut le paysan. Les gestes sont constitutifs du contrat

d'espoir dans le silence des autres. L'amour s'en vient, l'amour se meurt A peine un rire et puis des pleurs Et le silence autour de moi Le souvenir qui naît déjà L'amour était si beau près de toi. Le silence est la vertu des sots. Le baiser, la bouche sur la bouche, est le signe le plus expressif du silence. Le silence devient plus dangereux que la parole, en communiquant aux yeux toute la puissance de l'infini des cieux qu'ils reflètent. La parole ne représente parfois qu'une