Bajazet

1693) Jean Racine (1639-1699) Elevé par les jansénistes. Ils lui donnent le goût de la langue et de la littérature grecque. C’est la nature même du désir humain et de ses contradictions qui constitue le tragique racinien. Tragédie historique : Bajazet (1672) = conflit d’ordre politique/ Tragédies légendaires : Phèdre (1677), Andromaque (1667) = héros de la mythologie grecque, égarement tragique / Tragédie biblique : Esther (1689)= célèbre la puissance de Dieu et hantise d’une humanité disgraciée

fréquente les milieux littéraires et mondains (il rencontre La Fontaine, Molière, Boileau, …) et devient dramaturge. Il connaît son premier grand succès avec Andromaque (1667). Les années suivantes les succès s’enchainent avec Bérénice et en suite, Bajazet, Mithridate et Iphigénie. D’autres grandes tragédies se succèdent, parmi lesquelles, Phèdre, l’une de ses pièces les plus célèbres, Esther et Athalie, (aux sujets bibliques), etc. ainsi qu’une unique comédie, Les Plaideurs. Il est reçu à l’Académie

* Corneille = vertu romaine (Ms Nicomède c’est en Bithynie, Rodogune c’est en Syrie, Le Cid en Espagne médiévale, Médée en Grèce) * Racine = lyrisme de la poésie grecque (= Phèdre, Bajazet -> on est dans le mythe, ça n’a rien de grec) Méfions-nous des stéréotypes ! Britannicus = pièce qui, avec Bajazet … Dans sa concept° même de la trag, Corneille tendait tjs à minimiser la place de l’amour qui …. (En orange : A reprendre avec les anciennes pages) Britannicus est une pièce qui semble

pour prôner l'imitation des Anciens, c'est-à-dire l'imitation des thèmes abordés par les écrivains de l'Antiquité gréco-latine : « On s'égare en voulant tenir d'autres chemins », comme l'indique La Fontaine. Ainsi, toutes les pièces de Racine, sauf Bajazet(1672), puisent leur matière dans l'Antiquité. LA MAÎTRISE DE LA NATURE ET DE L'ÂME Jean Racine Ensuite, si « la principale règle est de plaire et de toucher » (Racine, préface de Bérénice, 1670) – règle érigée en loi par La Fontaine et par Molière

une série d'erreurs tragiques qui précipitent les faits. Terreur et Pitié. * La pitié : deux jeunes gens dont l'amour est condamné d'avance par la passion d'un tyran (schéma que l'on retrouvera dans Mithridate, mais avec une fin heureuse, dans Bajazet... et dans Phèdre). * La terreur :  * l'amour malheureux de Néron et sa fin, une frustration absolue qui précipite le tyran dans une folie meurtrière qui condamne tous les personnages. * La mort de Narcisse * La malédiction

Microsoft Word - HiroshimaSaison 2010.2011 © Mario Del Curto HIROSHIMA mon amour De Marguerite Duras Théâtre de la Butte Les 13 et 14 avril I Théâtre Merc 13 avril I 19h45 . jeu 14 avril I 20h45 Ouverture de billetterie 12 février Tarif B © Mario Del Curto HIROSHIMA mon amour De Marguerite Duras Texte de Marguerite Duras. Mise en scène et scénographie Christine Letailleur. Assistanat à la mise en scène Pier Lamandé. Lumière Stéphane Colin. Son

trois modèles : la rivalité amoureuse bien sûr, la rivalité politique, qui pose le problème de la tyrannie et de la légitimité, et la rivalité familiale, puisque la pièce reprend le motif des frères ennemis que Racine traite aussi dans La Thébaïde, Bajazet et Mithridate.             Malgré tout Racine, en s’inspirant des historiens latins, Suétone et Tacite, a donné à l’intrigue une beauté nouvelle, qui réside pour l’essentiel dans la peinture des personnages et des passions : l’ambition d’Agrippine

droite et à gauche et marche à la gloire. Les autres princes qui entendent parler de cette équipée y prennent part, chacun selon son pouvoir, et couvrent une petite étendue de pays de plus de meurtriers mercenaires que Gengis Khan, Tamerlan, Bajazet n'en traînèrent à leur suite. Des peuples assez éloignés entendent dire qu'on va se battre, et qu'il y a cinq à six sous par jour à gagner pour eux s'ils veulent être de la partie : ils se divisent aussitôt en deux bandes comme des moissonneurs, et

qui traitent le thème et les œuvres au programme, et qui peuvent vous être utiles, même s’ils sont souvent inégaux. La connaissance d’autres pièces de Racine peut vous aider à comprendre le traitement des passions chez cet auteur, qu’il s’agisse de Bajazet, de Bérénice, de Britannicus ou de Phèdre (toutes les collections de poche proposent des éditions de ces œuvres). La remarque vaut également pour Balzac : vous pouvez lire le second volet du diptyque des Parents pauvres, auquel appartient La Cousine

surtout écrit des pièces de théâtres parmi lesquelles nous pouvons citer : La Thébaïde (juin 1664), Alexandre le Grand (décembre1665),Andromaque(novembre166), Les Plaideurs (novembre 1668), Britannicus (décembre 1669), Bérénice (novembre 1670), Bajazet (janvier 1672), Mithridate (janvier 1673), Iphigénie (août 1674), Phèdre (janvier 1677), Esther (janvier 1689), Athalie (janvier 1691) . II) Les personnages Thésée : Thésée est un homme d’âge mûr, déjà écrasé par sa légende, il est le fils d’Égée