Bals de Paris

derrière le mur d’octroi et, de sa fenêtre, « elle fouill(ait)e » les « coins sombres, noirs d’humidité et d’ordure » avec la peur d’y apercevoir le corps de Lantier, « le ventre troué de coups de couteau » (p. 8). Dans ce faubourg, annexé à Paris par le décret du 1er janvier 1860 (la ville passe alors de 14 à 20 arrondissements), l’espace de Gervaise ira de la rue Neuve-de-la-Goutte-d’Or (aujourd’hui rue des Islettes, qui débouche sur le boulevard de la Chapelle comme la rue Caplat

port des masques décorés. Léonard de Vinci, Rosso Fiorentino ou Le Primatice sont les artistes appelés par François 1er qui dessinent des costumes sur les thèmes d’allégorie pour les fêtes organisées à Fontainebleau à Paris et à Blois. Ainsi, porter les masques décorés lors de bals et de festivités est devenu une pratique populaire. Elle se répand dans toute l’Europe et s'ouvre à un plus public large. On trouve plusieurs tableaux de la Renaissance illustrant la richesse de ces masquerades, exposés

exalté, et l’héritage des siècles semblait s’y fondre dans la jouissance d’un moment. […] La maison de M. de Champagny, appelé aussi duc de Cadore et devenu ministre des Relations extérieures, contribua beaucoup à l’agrément de la vie que je menai à Paris pendant assez longtemps. Ce ministre avait des dîners d’apparat et, de plus, chaque semaine un dîner, le 15 vendredi, où l’on venait en frac, et qui passait pour une réunion intime. Il y avait au moins trente couverts, et surtout une petite table

couleurs du costume sont passées au soleil, quand il y a des accrocs au tissu il faut le rhabiller des habits neufs. Quand il est très vieux ou mal conçu, usé ou qu’il a trop souffert, on le refait complètement. Les géants ne meurent jamais vraiment… À Paris, le vendredi 25 novembre 2005, ce fut la proclamation par l’Unesco des géants et dragons processionnels au titre de chefs-d’œuvre du patrimoine immatériel de l’humanité. Selon les critères définis par l’Unesco, des manifestations caractéristiques et

Cafés-concerts et music-hall 1800-1914 Les sources et leurs difficultés Distinguons d’abord les sources parisiennes nombreuses et riches et celles de provinces. A Paris, on trouve des affiches, des programmes, des récits de mémoire de certains artistes, puis des publicités dans les journaux. Les archives de police offrent également des renseignements précis sur les directeurs et sur la contenu des spectacle grâce au bureau de censure. Pour Metz, les sources sont plus problématiques je n’ai

de Chatel, qui est richement dotée, mais qui a "fauté". Quelques temps après le mariage, elle fait une fausse couche, laissant libre champ à son mari de se lancer à la course à la fortune, se tournant elle-même vers les plaisirs de l'époque, dîners, bals, promenade, en compagnie de Maxime, son beau-fils, devenu depuis un beau jeune homme débauché, avide d'une vie facile. Quant à Aristide, il se tourne vers la spéculation immobilière, où lutte d'influence et pots-de-vin sont monnaie courante, dans

temps très marqué. (4) (4) (5) (5) Les bals dans les guinguettes Tableaux : « Guinguette à Montmartre » (Van Gogh) « Le déjeuner des Canotiers » (Renoir) La guinguette est un cabaret de banlieue parisienne et aussi de restaurant, et de lieu de bal, en bord de Seine ou de Marne pour pouvoir pratiquer le cabotage. Le développement des chemins de fer est pour beaucoup dans le succès des guinguettes éloignées de Paris (plus rurales). Le style Musette

Emile Zola l’Assommoir 1876 Thèmes : Paris. Peuple. Ouvrier. Femme. Enfance. Travail. Amour. Misère. Corruption. Souffrance C’est par ce « roman ouvrier », prévu dès les premières notes des Rougon-Macquart, que Zola a conquis la célébrité. Il l’a conçu dans le dessein de corriger les images conventionnelles que la littérature donnait du peuple : « On nous a montré jusqu’ici les ouvriers comme les soldats sous un jour complètement faux. Ce serait faire œuvre de courage que de dire et

siècle, on voit apparaitre des lieux de distractions (château tournant, pont qui s'effondre, jardins paysagers, animaux, bêtes de foire...). Au 17eme siècle, les parcs princiers s'ouvrent au public (labyrinthes, jeux d'eau, nymphées pour spectacles, bals, lâchés de ballons, feux d'artifices...). Puis les parcs de loisirs se développent et évoluent jusqu'en 1950 où apparait un nouveau type de parc. Il s'agit des parcs à thème aux airs de contes de fées. En 1955, c'est l'ouverture de Walt Disney

Paris au XIX° siècle « Paris a l’habitude de gouverner la France. Depuis des siècles, dans ce pays centralisé, le mot d’ordre vient la capitale ». (Gabriel Hanotaux, historien et diplomate de la fin du XIX° et du début du XX°). En effet, dès le XII° siècle, Paris est la capitale car c’est dans cette ville qu’est situé le pouvoir royal. Cette centralisation du pouvoir ne cesse de s’accentuer, à l’exception du règne de Louis XIV, notamment lors de la prise de la Bastille du 14 juillet 1789 qui devient