Bardamu Guerre

à dire que l’auteur doit faire croire au lecteur que le héros de son roman peut exister dans la réalité. Par exemple, dans Voyage au bout de la nuit de Céline, le narrateur-personnage apparait au lecteur comme un personnage réaliste : il est à la guerre et a peur, sentiment que le lecteur comprend et qu’il trouve normal. Le héros est ici un personnage ordinaire. C’est même un anti-héro car il ne donne pas l’impression au lecteur d’avoir des qualités pour être un héros : l’illusion réaliste en est

aussi un partisan de la liberté et de la franchise. Face aux juges il reste fidèle à lui-même et ne va pas prononcer des regrets qu’il ne ressent pas . Ainsi ligne 5 « a-t-il seulement exprimé des regrets ? Jamais messieurs « Bardamu, qui s’est engagé dans la guerre va découvrir , l’absurdité du conflit , puis l’horreur de l’exploitation coloniale , mais également sa propre lâcheté .

bout de la nuit » qui à fait de son roman un roman d’apprentissage. En effet, à travers son personnage Bardamu et les aventures qu’il vit, nous en venons à nous poser des questions sur nous sur l’homme et sa condition. Ses aventures en France , en afrique et en Amérique nous font réellement réflechir sur la condition de l’homme, la stupidité de certaines actions faites par la société (ici la guerre)… Dans ce cas, le personnage principal nous laisse également une possible réfléxion sur nous même ou

finalement manque d'humanité. Par exemple, Bardamu dans Voyage au Bout de la Nuit, de Louis-Ferdinand Céline, est un homme peu sympathique, cynique, parfois lâche et ridicule, mais par son ironie et ses nombreux défauts, il montre l'absurdité du monde et de l'être humain, et permet au lecteur de se sentir proche de lui, car malgré ses nombreux vices on peut ressentir la même douleur que ce personnage, sans pour autant avoir vécu les horreurs qu'il a subit à la guerre. Un personnage médiocre permettra également

s’etait imaginée. Tandis que certains n’ont pas été jusqu’au bout de leurs désirs, d’autre semblent totalement étrangers à leur sort, ils sont sans volonté, ni envies. Bardamu dans “Voyage au bout de la nuit “de Celine erre à travers le monde entre Europe, Afrique et Amerique. Il subit tout: l’horreur des tranchées, puis la guerre en Afrique, en ce point on peut le rapprocher de Meursault, héros de “l’Etranger” qui subit son procès et son éxécution avec une passivité déconcertante. Le personnage

chassieux, puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de la mer. C’est ça la France et puis c est ça les Français. — Bardamu, qu’il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n’en dis pas de mal !... — T’as raison, Arthur, pour ça t’as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés 3 — Le Temps. Ce journal, l’équivalent de l’actuel Monde

chassieux, puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de la mer. C’est ça la France et puis c’est ça les Français. – Bardamu, qu’il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n’en dis pas de mal !… – T’as raison, Arthur, pour ça t’as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux le

puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de la mer. C'est ça la France et puis c'est ça les Français. - Bardamu, qu'il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n'en dis pas de mal !… - T'as raison, Arthur, pour ça t'as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux

puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pou vaient pas aller plus loin à cause de la mer. C’est ça la France et puis c est ça les Français. — Bardamu, qu’il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n’en dis pas de mal !... — T’as raison, Arthur, pour ça t’as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux

L'Eglise. Voyage correspond à l'aboutissement et la maturité d'une écriture que son auteur travaille depuis de nombreuses années. Voyage se divise en deux grandes parties. De façon très simpliste, la première relate les errances et les égarements de Bardamu, le narrateur, à travers le monde et la seconde son retour à Paris et sa carrière de médecin. Céline utilise sans retenue les données de son expérience de soldat et de médecin pour doter sa prose d'un style particulier, qui fera de Voyage un tel chef-d'œuvre