Bardamu Guerre

Citations: Quelques citations de Céline I- Le docteur Destouches: Louis-Ferdinand Destouches est né à Courbevoie. Il est le fils unique d'un employé de bureau et d'une marchande de brocante. Il achève sa formation de bijoutier quand éclate la Guerre de 1914. Engagé volontaire, Céline participe courageusement aux opérations. Blessé, décoré, il restera marqué par cette expérience traumatisante qui fait de lui un pacifiste convaincu. Réformé en 1915, Céline part chercher fortune en Afrique. De

Céline au travers de son personnage principal Ferdinand Bardamu, il a participé à la première guerre mondiale en 1914 et celle-ci lui a ainsi révélé l’absurdité de notre monde. Il va ainsi aller jusqu’à la qualifier « d’abattoir international en folie », il y expose donc ce qui est pour lui la seul manière raisonnable de résister à une telle folie qu’est la lâcheté. Céline est hostile à toute forme d’héroïsme, qui va de paire avec la guerre. Ce roman peut être considéré comme étant antinationaliste

en condamne le principe en dressant un portrait extrêmement caricatural de l’exploitation des colons à l’encontre des populations locales. Le colonialisme est dans cette œuvre qualifié de « mal de la même sorte que la Guerre ». Ceci est surtout visible lors du voyage de Bardamu en Afrique. C’est l’un des aspects idéologique prédominants abordé dans cette œuvre. Céline : Voyage au bout de la nuit : La politique colonialiste présente dans l’œuvre : Sujet D’étude : La Politique colonialiste :

son personnage narrateur, Ferdinand Bardamu, l'auteur se permet d'évoquer plusieurs périodes de sa vie. En effet dans la première partie de ce roman, Bardamu s'engage dans la première guerre mondiale où il est blessé puis démobilisé tout comme le fut Céline. Nous pouvons donc nous demander quelle image Céline donne-t-il de la guerre et de la société à travers la vision du personnage Bardamu. Nous verrons tout d’abord, quelle image Bardamu donne-il de la guerre vu du front puis celle qu'il nous rapporte

invention liée à la fiction, mais une transposition. On remarque dans l’œuvre de Céline la superposition de l’espace fictif et de l’espace autobiographique. Voyage au bout de la nuit voit l’épopée de Bardamu-Ferdinand suivre presque exactement les voyages successifs de Céline lui-même dans sa vie (Première Guerre mondiale, Afrique, Amérique…) Mais l’ordre de publication de ses romans ne reflète pas l’ordre chronologique de sa vie : le Voyage est le premier (1932), le second est un roman de son enfance (Mort

Destouches) en 1932, dans un contexte donc très particulier puisque l'on n'est dans l'entre-deux guerres. Pour écrire ce livre, Céline s'est inspiré de sa vie personnelle puisqu'il a participé à la première guerre mondiale, puis au bout de quelques semaines il fut blessé puis réformé. Dans cet extrait, Céline raconte, à travers le personnage de Ferdinand Bardamu, ce qu'il a ressenti et vécu à la guerre. D'ailleurs, dans le reste du roman, il va raconter ce qu’a fait son héros après avoir déserté

systématiques employant une langue hybride où le parti pris du parlé parisien a trop longtemps fait oublier la recherche. Dans son roman Louis-Ferdinand Céline s’inspire de son expérience de soldat dans la première guerre mondiale et de médecin à son retour pour mettre en scène l’histoire de Ferdinand Bardamu un jeune réformé qui s’embarque pour l’Afrique. L’extrait relate une scène coloniale dont a été témoin le héros. En quoi ce texte est-il représentatif du style de Céline ? Le réalisme du texte sert la critique

On connait aujourd'hui les boulversements qu'a produit la Première Guerre Mondiale sur la littérature française. Si une période d'euphorie est notable avec des mouvements comme le surréalisme ou l'émergence du Nouveau Roman, beaucoup d'auteurs ont vu dans la guerre la preuve même de l'absurdité de la vie rendant leurs écrits sombres, noirs. Céline fait parti de l'un d'eux. Marqué par sa participation à la première Guerre Mondiale, il ne va cesser dans ces oeuvres de retranscrire le traumatisme qu'il

milieu. Le personnage principal,Ferdinand Bardamu, y incarne en quelque sorte son « double littéraire », et découvre au fur et à mesure du roman le monde, ainsi que toutes les atrocités qui composent ce dernier. Dans l'extrait quenous allons étudier, notre personnage évoqué ci-avant est situé en plein cœur d'un champ de bataille durant la Grande Guerre (1914-1918), observe et constate avec un profond dégoût et un effroi nondissimulés les horreurs de la guerre ainsi son absence de sens. Nous nous trouvons

principal, Bardamu) permet au lecteur de se sentir proche du personnage, et donc d'adhérer plus facilement à ses opinions. En effet, nous avons accès aux pensées de Bardamu ainsi qu'à ses sentiments. Le fait d'avouer ses bassesses ( l'envie de meurtre aux lignes 68 à 70, ou bien la peur, aux lignes 17 à 19) le rend plus humain, donc plus attachant. L'utilisation d'une langue orale (« rien à dire », l.6, « chacun sa guerre » que je me dis ») renforce cet aspect. Le style n'est pas recherché, Bardamu est