Bardamu Portrait Physique Et Moral

XVIIe siècle à nos jours Corpus • Stendhal, Fabrice à Waterloo, La Chartreuse de Parme, 1839 • V. Hugo, La mort de Gavroche, Les Misérables, 1862 • Flaubert, Frédéric et le Paris révolutionnaire de 1848, L’Éducation sentimentale, 1869 • Céline, Bardamu au front, Voyage au bout de la nuit, 1932 Écriture I. Vous répondrez d’abord à la question suivante (4 points). Quelle image du héros de roman ces textes offrent-ils ? II. Vous traiterez ensuite, au choix, l’un des deux sujets suivants : 1. Commentaire

manière sont présentés les différents personnages dans chacun des textes ? Dans le texte de Jules Verne, le narrateur est extérieur à l'histoire, on a un point de vue omniscient. On assiste à un portrait élogieux du personnage principal de l'extrait : Michel. En effet, l'auteur insiste sur sa description physique en utilisant un vocabulaire mélioratif. « haut de taille, vigoureux, épaules larges, poitrine vaste » l.1, « les beaux caractères »l.2, « ce beau et solide garçon » l.4. Michel est donc décrit

qu’Ulysse ou Achille, ils continuent à lui attribuer des caractères mythiques et à plus l’assimiler à un demi-dieu qu’à un homme. Ainsi il est en mesure d’accomplir des exploits remarquables et se distingue du collectif par ses valeurs morales, mais aussi par son physique, permettant l’œuvre de devenir exceptionnelle sur tous les points de vue. Michel Strogoff, personnage principal du roman éponyme de Jules Verne, présente toutes les qualités qui font de lui un vrai héros, comme le courage, l’intrépidité

héroïques. Nous observerons deux caractéristiques du personnage héroïque dans chacun de ces textes : l’engagement hors du commun des héros au service d’un idéal moral, puis leur puissance d’exaltation. L’extrait du Roman de Tristan et Iseut, ainsi que ceux écrits par Hugo et Constant mettent en scène des héros qui prônent la beauté morale par un engagement sans concession. Tristan, fier jeune homme aux valeurs chevaleresques, est présenté comme extrêmement courageux et dévoué. La périphrase

de roman est définit par des critères : son époque, le lieu, le sexe, le milieu de vie (rang social), tempérament (extraverti…), son histoire. Dans le roman le personnage est représenté par un portrait (description lieu), souvent en partant du portrait physique (vêtement rang social), puis moral (caractère, pensées). On peut aussi raconter son passé, son histoire antérieure. Il arrive qu’on prenne un personnage futile de la société, et qu’on en fasse une valeur allégorique. II- Textes

* Lutte jusqu'à la mort : «  L’un de nous reviendra seul vivant d’ici. » « un cri furieux » * Détail sanglant : « épée ébréchée », « un fragment » * Doué d’une force extraordinaire, capable d’endurer toutes formes de souffrances physiques et morales. * Héros épique : représentatif de la chanson de gestes car il est fidèle à son roi. * Tristan mis en valeur par la réaction de la foule qui l’entoure : « grandes émotions collectives » « Les mères à genoux baisaient ses chaussures

ne connait pas, diffèrent du notre  -Péripéties singulières Exemple : Hercule, un demi-dieu. 2) Caractéristiques exceptionnels - Leur physique, parfaitement beau ou terriblement laid : Dorian Gray, Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde -Leur exception sociale -Une morale atypique : Jean Valjean, dans Les Misérables de Victor Hugo -Monstruosité morale : Rastignac, dans Le Père Goriot de Balzac 3) Des modèles ou antimodèles - Les personnages extraordinaires font rêver et répondent à notre

angoisses de Bardamu ................................................................................ - 67 1.2 Les angoisses de Robinson ................................................................................ - 72 2. Le caveau de Toulouse ........................................................................................... - 76 3. L’asile de Vigny-sur-Seine ..................................................................................... - 85 3.1 La gifle de Bardamu ...........

sa sympathie (Cosette dans Les Misérables, Jeanne dans Une Vie de Maupassant…). - Des anti-héros fascinent aussi le lecteur grâce à la distance ironique introduite par le narrateur : Frédéric Moreau dans L’Education sentimentale de Flaubert, Bardamu dans Le Voyage au bout de la nuit sont devenus célèbres malgré (ou grâce à) leur absence d’héroïsme. 3. Un héros de roman est moins séduisant par ses qualités que par la dimension que lui confère l’écriture romanesque 11FRSEME-LR-CE1-3-C

bien-fondé de ce point de vue, on utilise le raisonnement habituel : Balzac nous a laissé le Père Goriot, Dostoïesvski a donné le jour aux Karamazov, écrire des romans ne peut plus donc être que cela : ajouter quelques figures modernes à la galerie de portraits que constitue notre histoire littéraire. » Alain Robbe-Grillet Problématique : le personnage de roman est à la fois le reflet d’une certain esthétique littéraire (historique – le mouvement littéraire - et/ou personnelle – la vision de l’auteur)