Bâton du diable

 aussi  gras  que  moi,  lui  repartit  le  Chien.   Quittez  les  bois,  vous  ferez  bien  :     Vos  pareils  y  sont  misérables,   Cancres,  hères3,  et  pauvres  diables,   Dont  la  condition  est  de  mourir  de  faim.   20   Car  quoi  ?  Rien  d'assuré;  point  de  franche  lippée4  :   Tout  à  la  pointe  de  l'épée.     Suivez-­‐moi

père. HARPAGON : Tout d’abord … CLEANTE, (coupant son père) : Si vous pouvez abréger sa m’arrangerais quelqu’un m’attend. HARPAGON : Qui peut bien t’attendre ? MA future épouse ! CLEANTE : Cela ne vous regarde point ! HARPAGON, (sortant son bâton pour le taper) : Tu vas voir ce que tu vas voir petit malin ! ELISE, (qui attrape le bras de son père pour éviter qu’il le tape) : Cessez père, la violence ne résolut rien. HARPAGON : Enlève toi de mon chemin, car toi aussi tu en mérites, tu as

gambada un moment au milieu des mottes de terre puis il s'enfila tout à coup dans un trou de souris qu'il avait découvert. - Bien le bonsoir, Messieurs, rentrez chez vous sans moi ! leur cria-t-il en riant. Ils s'approchèrent du trou : y plongèrent un bâton, mais en vain ! Le Petit Poucet allait toujours plus loin et, comme il allait bientôt faire complètement nuit, plein de dépit, les deux hommes durent rentrer chez eux les mains vides. Lorsque le Petit Poucet s'aperçut qu'ils étaient partis, il sortit

sont inversés, au lieu que ce soit le maître qui batte son valet c’est le valet qui bat son maître. Ou alors quand Scapin dit à son maître que des Turcs ont enlevé son fils et qu’ils réclament cinq cents écus et que celui-ci répète sans cesse « que diable allait il fait dans cette galère » ici le comique de répétition amène au rire et rend cette scène drôle. Puis pour divertir et faire rire les spectateurs, la comédie met en avant des personnages caricaturaux et excessifs dans leurs actions, ainsi

entament As-Sirâte) auront une lumière équivalente à (au degré de) leur foi! Certains auront une lumière telle une montagne! (Sera-ce toi ?) Et certain, telle un palmier! (Ça va! Tu arrives à voir!) Et certains, telle leur ombre! Et certains, telle un bâton! Et certains, telle l'orteil du pied, elle s'allumera un temps puis s'éteindra, alors ils s'arrêteront! [Car ils ne verront plus rien! il fera noir!] On leur dira (à tous): Marchez sur As-Sirâte comme vous le permet votre lumière! » Donc, celui qui

DORÉ (1832-1883), L’armé de Picrochole arrive à Seuillé et pille tout jusqu’aux vignes de l’abbaye. Les moines prient et font une procession. Mais un moine de l’abbaye, le frère Jean, ne peut les laisser faire. Il décide de se battre et, armé du bâton de la croix, il chasse et tue les soldats de Picrochole. Les soldats blessés et agonisants sont achevés par les petits moines. Ceux qui se sont fait confesser essaient de s’échapper et se font assommer de coups par les moines. Case extraite de Gargantua

le monde à sa fantaisie. Il va bien, puisque la multitude en est contente. Si je savais l’histoire, je vous montrerais que le mal est toujours venu ici-bas, par quelque homme de génie. Mais je ne sais pas l’histoire, parce que je ne sais rien. Le diable m’emporte, si j’ai jamais rien appris ; et si pour n’avoir rien appris, je m’en trouve plus mal. J’étais un jour à la table d’un ministre du roi de France qui a de l’esprit comme quatre ; eh bien, il nous démontra clair comme un et un font deux, que

est vif, limpide, étincelant, plein d'humour. Jacques Le fataliste et son maître. « Conte philosophique de Diderot (Vers 1773 et publié en 1796) dont le réalisme et la composition laissent apparaître l'influence de Sterne. Cette conversation à bâtons rompus à propos des amours de Jacques est sans cesse interrompue par des anecdotes, qui sont autant de brefs romans, et des considérations sur l'art ou l'inéluctable enchaînement des effets et des causes. Car les deux personnages, le maître qui

Quittez les bois, vous ferez bien: Vos pareils y sont misérables, Cancres, hères, et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car quoi? rien d'assuré; point de franche lippée ; Tout à la pointe de l'épée. Suivez moi, vous aurez un bien meilleur destin.» Le loup reprit: «Que me faudra-t-il faire? -Presque rien, dit le chien: donner la chasse aux gens Portants bâtons et mendiants; Flatter ceux du logis, à son maître complaire: Moyennant quoi votre salaire Sera

femelles lasses d’enfanter des meurt-de-faim. Quelques-unes tenaient leur petit entre les bras, le soulevaient, l’agitaient, ainsi qu’un drapeau de deuil et de vengeance. D’autres, plus jeunes, avec des gorges gonflées de guerrières, brandissaient des bâtons ; tandis que les vieilles, affreuses, hurlaient si fort, que les cordes de leurs cous décharnés semblaient se rompre. Et les hommes déboulèrent ensuite, deux mille furieux, des galibots, des haveurs, des raccommodeurs, une masse compacte qui roulait