Baudelaire Harmonie Du Soir Musicalité

et s'efforça par la suite d'être une maîtresse de maison accomplie. Son calme apparent cachait, en fait, une douloureuse lutte intérieure entre des sentiments violents : amour pour Léon, orgueil de rester vertueuse, haine à l'égard de son mari. Un soir d'avril, l'angélus rappela à Emma le souvenir de son couvent. La religion, peut-être, pourrait l'aider. Elle se rendit à l'église dans le dessein de confier son trouble au curé. Mais le dialogue entre elle et lui ne fut qu'une suite de malentendus

la tentation et seffora par la suite dtre une matresse de maison accomplie. Son calme apparent cachait, en fait, une douloureuse lutte intrieure entre des sentiments violents amour pour Lon, orgueil de rester vertueuse, haine lgard de son mari. Un soir davril, langlus rappela Emma le souvenir de son couvent. La religion, peut-tre, pourrait laider. Elle se rendit lglise dans le dessein de confier son trouble au cur. Mais le dialogue entre elle et lui ne fut quune suite de malentendus grotesques

ville Notre troupe diminua peu à peu On se disait Au revoir À demain À bientôt Beaucoup entraient dans les brasseries Quelques-uns nous quittèrent Devant une boucherie canine Pour y acheter leur repas du soir Bientôt je restai seul avec ces morts Qui s'en allaient tout droit Au cimetière 13 Où Sous les Arcades Je les reconnus Couchés Immobiles Et bien vêtus Attendant la sépulture derrière les vitrines

éléments communs à « L'albatros », à « Syndrome albatros » et au corpus 3.2.1 – La pluie, le froid 3.2.2 – La brume, le brouillard 3.2.3 – La tempête, le vent 3.3 – Un univers sombre 3.3.1 – Le noir, l'obscur 3.3.2 – Le matin, le soir 3.3.2.1 – Le matin 3.3.2.2 – Le soir 3.3.3 – La nuit, minuit 3.3.3.1 – Elle est liée à la drogue, à la prostitution 3.3.3.2 – Elle est liée au froid, à la souffrance 3.3.3.3 – Elle est liée à l'insomnie, à la solitude 4 – L'évasion 4.1 – Des moyens d'évasion concrets

pour ses dix-huit ans, dans sa tunique blanche de déesse, ses longs cheveux blonds simplement dénoués sur les épaules, descendit vers la rampe ½¾ avec un aplomb tranquille, en riant au public. Et elle entama son grand air : Lorsque Vénus rôde le soir... Dès le second vers, on se regardait dans la salle. Était-ce une plaisanterie, quelque gageure ½¿ de Bordenave ? Jamais on n’avait entendu une voix aussi fausse, menée avec moins de méthode. Son directeur la jugeait bien, elle chantait comme une

forte pour ses dix-huit ans, dans sa tunique blanche de déesse, ses longs cheveux blonds simplement dénoués sur les épaules, descendit vers la rampe ½¾ avec un aplomb tranquille, en riant au public. Et elle entama son grand air : Lorsque Vénus rôde le soir... Dès le second vers, on se regardait dans la salle. Était-ce une plaisanterie, quelque gageure ½¿ de Bordenave ? Jamais on n’avait entendu une voix aussi fausse, menée avec moins de méthode. Son directeur la jugeait bien, elle chantait comme une

forte pour ses dix-huit ans, dans sa tunique blanche de déesse, ses longs cheveux blonds simplement dénoués sur les épaules, descendit vers la rampe ½¾ avec un aplomb tranquille, en riant au public. Et elle entama son grand air : Lorsque Vénus rôde le soir... Dès le second vers, on se regardait dans la salle. Était-ce une plaisanterie, quelque gageure ½¿ de Bordenave ? Jamais on n’avait entendu une voix aussi fausse, menée avec moins de méthode. Son directeur la jugeait bien, elle chantait comme une

nous, le dernier autobiographe à lever les tabous de la société française en procédant à une esthétique de la transparence totale, fut Guillaume Dustan. Son progressisme s’exprime dans une œuvre imparfaite dont la réception a été brouillée (Je sors ce soir, Génie divin) par des polémiques entretenues par l’intéressé lui-même – c’est la marque des écrivains terroristes que de ne pas être considérés comme des écrivains. Les pendants des Terroristes sont les Rhétoriqueurs, pour qui la littérature est d’abord

106 107 107 108 108 108 109 109 109 111 A. Cabanel, Phèdre Poésie et musique à l’époque romantique M. Desbordes-Valmore, « Je ne sais plus » G. F. Kersting, La Brodeuse C. Baudelaire, « Parfum exotique » Exercices d’approfondissement 1 A. de Lamartine, Méditations poétiques, « L’isolement » 2 C. Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Paysage » 3 F.-R. de Chateaubriand, René 4 Pétrarque, Canzoniere, « En retournant en Italie » 5 A. de Musset, Poésies nouvelles, « Nuit de mai » 6 L. G. Damas

ville Notre troupe diminua peu à peu On se disait Au revoir À demain À bientôt Bientôt entraient dans les brasseries Quelques-uns nous quittèrent Devant une boucherie canine Pour y acheter leur repas du soir Bientôt je restai seul avec ces morts Qui s'en allaient tout droit Au cimetière Où Sous les Arcades Je les reconnus Couchés Immobiles Et bien vêtus Attendant la sépulture derrière les vitrines