Baudelaire Hugo Claudel Limites

jeudi 12 mars, « Le Figaro » propose une collection exceptionnelle dirigée par Jean d’Ormesson. Tous les quinze jours, celui-ci vous fait découvrir les plus beaux chefs-d’œuvre de la littérature française : Maupassant, La Fontaine mais aussi Victor Hugo, Alexandre Dumas ou Maurice Leblanc. PAR Étienne de Montety Ouvrons les livres DISONS le tout net : la littérature est la meilleure amie de l’homme. Qui ne lui doit quelques-uns des plus savoureux moments de son existence ? Nous avons deux sortes

on laisse la marque du prix. » Balzac : La cousine Bette , "L'Inspiration, c'est l'occasion du génie. » Proust : A la Recherche du temps perdu, "Les grands littérateurs n'ont jamais fait qu'une seule œuvre » A propos de culture littéraire Hugo : William Shakespeare (1864) "Les chefs-d'œuvre ont un niveau, le même pour tous, l'absolu;" Sartre : Situations II (1948) "Le livre (...) n'est point un objet, ni non plus un acte, ni même une pensée ; écrit par un mort sur des choses mortes, il

l'art n'est pas de copier la nature mais de l'exprimer" le chef d'œuvre inconnu Bataille Georges : "Le cœur est humain dans la mesure où il se révolte" L'orestie "La vérité, je crois n'a qu'un visage, celui d'un démenti violent" Le mort Baudelaire : "La modération ne m'a jamais semblé le signe d'une nature artistique vigoureuse" L'art romantique -"tout les grands poètes deviennent naturellement, fatalement, critiques" L'art romantique -"le beau est toujours bizarre" curiosités esthétiques

compter deux syllabes pour deux voyelles habituellement prononcées en une seule syllabe : c’est la diérèse (« division »). Dans le vers suivant, il faut prononcer vi-olon : - Le vi-olon frémit comme un cœur qu’on afflige. (Baudelaire) - L’ennui, fruit de la morne incuri-o-sité, (Baudelaire) Parfois, il faut lier deux voyelles que l’on prononce habituellement séparément : c’est la synérèse (« rapprochement ») : extasié[zje] : une syllabe = synérèse (extasié[zie] : deux syllabes = diérèse) ou bien : Et le

serpents… » Racine) ou les rimes sémantiques (automne/monotone). [modifier] Le poids des mots Portrait de Mallarmé par Édouard Manet Le poète exploite toutes les ressources de la langue en valorisant aussi les mots par leur rareté et leur nombre limité : on parle parfois de « poésie-télégramme » où chaque mot « coûte » comme dans le sonnet et ses 14 vers ou dans la brièveté extrême du haïku japonais de trois vers, voire du monostiche d'un seul vers. L’enrichissement passe aussi par la recherche

Italiens qui ont commencé eux aussi à écrire dans leur langue, avec des auteurs comme Pétrarque ou Dante. Ils se nomment La Pléiade, du nom d'un groupement d'étoiles et ils expriment surtout leur art en poésie. Ouvertures : Dans pensées en mer de Paul Claudel (1896) : le retour en bateau l’évocation d’un voyage accompli dans la tempête d’un voyageur qui semble ne se retrouver à son aise que dans la traversée peut faire penser à Ulysse (dont le nom signifie voyage) . Dans son poème du Bellay part de ce

bien qu'elles ne relèvent pas d'une convention, sont récurrentes et typiques dans le discours. Les traités des figures ont tendance à les présenter comme une sorte de code des particularités du discours. Mais le champ des figures est ouvert. Et les limites de ce qu'on peut caractériser comme typique restent mal définissables. Cela explique qu'il y ait beaucoup de cas douteux entre figure et non figure. II. Classement des figures On peut se proposer un classement des figures selon plusieurs critères:

appartient au registre humoristique. En effet, par son ton emphatique (le lombric, petit animal qui n’a pas la majesté de l’albatros, accède à un rang solennel de comparant du poète), par l’imitation qu’il trahit de ses « modèles » illustres (Baudelaire ou Leconte de Lisle qui a écrit un « Condor »), par le jeu de mot entre le nom de l’animal et le vers poétique, le poème prend un ton parodique amusé, ludique. Le fait que la structure du poème soit claquée sur celle de « L’albatros » et du «

cour, à travers ses morales. La poésie officielle du XVIIème siècle, comme celle de Malherbe, auteur de “l’Ode à la reine”, ou la poésie satirique “vise”, évoque ou interpelle des individus ou des lecteurs en particulier. Dans Les Fleurs du Mal, Baudelaire choisit comme destinataire “l’hypocrite lecteur”, son “semblable” et son “frère”. Le poème n’est pas considéré qu’en lui-même, mais comme une œuvre qui va être parcourue, comme des instants qui vont être partagés. Sartre dira ainsi qu’il n’y a d’art

vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se souvient-on d'un nuage?- Guy de Maupassant - Naît-on deux fois ? Oui. La première fois, le jour où l’on naît à la vie; la seconde fois, le jour où on naît à l’amour- Victor Hugo - L'amour d'un adolescent, c'est de l'eau dans un panier- proverbe espagnol - Il est des chagrins d'amour que le temps n'efface pas et qui laissent aux sourires des cicatrices imparfaites- Marc Levy - Un sourire coûte moins cher que l'électricité