Baudelaire Le Pont Mirabeau

s’insinue dans son esprit pour y laisser choir les plus belles traces « Rien n’a d’empire sur l’amour. L’amour en a sur toutes choses ». Jean de La Fontaine 1 : Roman d'Arthur Rimbaud (1854-1891) 2 : Le pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire (1880-1918) 3 : Parfum exotique de Charles Baudelaire (1821-1867) 4 : Anne de Paul Valéry (1871-1945) 5 : Le Lac de Alphonse de Lamartine (1790-1869) 6 : Une allée du Luxembourg Gérard de Nerval (1808-1855) 7 : A Madame du Châtelet de Voltaire (1694-1778)

types de vers de longueurs différentes. Mais chez Baudelaire par exemple, dans La musique, les Fleurs du Mal : ce n'est pas un poème isométrique : il mêle deux vers de longueurs différents : alexandrins et pentasyllabes). On a combinaisons de deux vers de rythmes différents, et deux types de compositions. Voilà ce que pouvait être le sonnet à son origine et puis le sonnet tel qu'il devient dans ses dernières expressions, redéfinitions par Baudelaire. Il est réinventé. Tout fait sens : la régularité

inspiré. Le poète est un être inspiré, par des sentiments forts. Par exemple, l’amour passionné que le poète Louis Aragon portait à sa femme Elsa Triolet dans l’écriture du recueil poétique Les Yeux d’Elsa (1942) ou la relation amoureuse que Baudelaire entretenait avec sa maîtresse Jeanne Duval dans les poèmes «Parfum exotique» et «La chevelure» (Les Fleurs du mal), ou encore A la mort de sa fille aînée Léopoldine, la Victor Hugo écrira un poème inspiré de son deuil et de la douleur de cette

éditions Ollendorff alors qu'il avait 37 ans. '' ma seule amour '' de Charles d' Orléans (Xvème siècle ) ''Le vase brisé '' de Sully Prudhomme (1865). '' le pont mirabeau '' (1913) de guillaume Apollinaire extrait de ''Alcools'' ''Plaisir d'amour '' de Jean pierre Claris de Florian (XIXème Siècle) ''L'amour et le crane ''de Baudelaire extrait des ''Fleurs du mal '' ( XIXème siècle) '' plainte'' de Charle Cros extrait de '' le coffret de Santal '' (XIXème siècle) ''Sonnets pour Hélène'' (1578)

beauté puis dans un deuxième temps la modernité. En effet, la beauté est une des composantes de source d’inpiration de la ville. La beauté peut-être représentée par les habitants, comme par exemple « A une passante », Les Fleurs du Mal de Charles baudelaire. Dans ce poème, Charles.B présente la ville avec plusieurs apparitions progressives de la femme au travers de nombreuses oppositions. La beauté de cette femme peut paraître sous certains aspects paradoxale, en effet dans ce poème les canon esthétiques

souffrance. Un état d’ennui mélancolique peut également être la raison d’une création. On appelle cet état le spleen. Charles Baudelaire en est un des principaux représentants ainsi que l’inventeur, avec son recueil de poèmes « Les Fleurs du Mal » et notamment la partie « Spleen et idéal » comportant 85 poèmes. Parmi les nombreux poèmes de Baudelaire, « La Mort des Pauvres », peut être cité comme exemple. Le poète y aborde un sujet résolument tabou et triste, la mort. Pour cette catégorie

déesse de la chasse. Le symbolisme (1870-1914): Le symbolisme est un mouvement littéraire et artistique apparu en France et en Belgique vers 1870, en réaction au naturalisme et au mouvement parnassien. Ce mouvement commence avec l'œuvre de Baudelaire nommé «Les Fleurs du mal ». Le symbolisme visera un idéalisme à travers le symbole. Il cherchera à donner la sensation et l'impression, plutôt que la représentation des choses. Le mouvement, qui naîtra parmi les écrivains français et belges, gagnera

poèmes du XIXème siècle. Ils invoquent tous l’amour dans le temps. Quelques exemples : le poème de Victor Hugo : « Vieille chanson du jeune temps » poème qui évoque la célébration de la femme dans son passé, « un hémisphère dans une chevelure » de Baudelaire où il est question d’un poème en prose, donc didactique où il offre cette réflexion d’aimer et de se souvenir dans la chevelure féminine. Puis « Roman » de Rimbaud qui nous raconte les aventures amoureuses d’été des adolescents de dix-sept ans,

Toure Aissatou * Voir lexique à la fin LE PONT MIRABEAU Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si lasse Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure L’amour

"Le Pont Mirabeau" Apollinaire, Alcools (1912 Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante