Baudelaire Un Plaisant

séduisante Les habitants de la Bétique se promener paisiblement sur des chemins « bordés de lauriers, de grenadiers, de jasmins et d’autres arbres toujours verts et toujours fleuris. » (l. 11) ou encore la douceur du climat. = Invitation au voyage (Baudelaire) : « Là, tout n’est ordre et beauté Tout n’est luxe, calme et volupté. » Invention magnifiée par la beauté de la forme, où l’harmonie des lieux est reflété par le rythme équilibré des phrases : « Ce pays semble avoir conservé les délices de l’âge

de Lamartine qui décède en 1817. Il nous parle ici de ses souvenirs heureux lorsqu’il était avec sa femme. « Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ». Il s’adresse directement à la femme qu’il a aimée et qu’il aime toujours. Enfin, Baudelaire rêve de bonheur non pas auprès de la femme mais auprès de la maîtresse. Il nous en fait part dans le poème Parfum Exotique. « Quand […] Je respire l’odeur de ton sein chaleureux,_Je vois se dérouler des rivages heureux ». L’artiste, reposant sa

monde réel souvent décevant, au profit du monde de l’illusion. Certaines œuvres ont ainsi le pouvoir de nous transporter vers d’autres époques (les tragédies de Racine). D’autres invitent le lecteur au voyage, pour reprendre ici le titre du poème de Baudelaire avec L’Invitation au Voyage dans Les Fleurs du Mal. Enfin, la littérature offre la possibilité de se fuir soi-même, par un phénomène d’identification: le lecteur entre peu à peu dans la peau du personnage dont il lit ou voit les aventures

nous envisageons avec plus ou moins d’optimisme (c’est le cas des romans de science-fiction ou d’anticipation, qui touchent une grande partie du lectorat populaire). D’autres invitent le lecteur au voyage, pour reprendre ici le titre du poème de Baudelaire (« L’Invitation au voyage »), que ce soit de façon directe comme dans ce poème : Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble … ou de façon plus détournée, par la simple évocation d’un cadre exotique : c’est

situation qui permet de prendre les femmes de tout âge en défaut. Nombreuses sont donc les stratégies déployées pour rendre vivant le blâme ou l'éloge. Les auteurs manient avec art les ressources du récit afin de rendre l'argumentation alerte et plaisante Ensuite, recourir à une argumentation qui se sert du masque du récit, c'est inviter le lecteur à participer à la construction d'un sens. Il doit pratiquer une lecture intelligente et active du récit. Ainsi, dans l'apologue, il est invité

Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé, Que le trait de la mort sans pardon a frappé ; Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble. Apollon et son fils, deux grands maîtres ensembles, Ne me sauraient guérir, leur métier m’a trompé. Adieu, plaisant soleil, mon œil est étoupé, Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble. Quel ami me voyant en ce point dépouillé Ne remporte au logis un œil triste et mouillé, Me consolant au lit et me baisant la face, En essuyant mes yeux par la mort

inscrite justement à la suite du Bac de français pour pouvoir discuter de la dissert'...je ne suis pas très sûre de mon plan ! pourriez vous me dire si je n'ai pas sombré dans le HS ? voilà mon plan : "Lire c'est voyager, voyager, c'est lire" Baudelaire I/ le pouvoir de l'imaginaire du lecteur a) lui permettre l'évasion ( Candide, Voltaire, les descriptions de l'Algérie che A. Camus) b) lui plaire, faire rever ( registre comique et merveilleux l'Ecume des jours, Boris Vian) → donc stratégie

et des philosophes. De ce fait, une vision ou un concept quel qu’il soit, n’a pas d’existence sans le langage. Tous les créateurs l’ont clairement compris, de Pascal à Nietzsche, passant par Heidegger, de Flaubert à Sartre, passant par Proust, de Baudelaire et Rimbaud à Yves Bonnefoy, passant par Mallarmé et Valéry. D’ailleurs l’imagination qui est considérée comme la matière première de la métaphore dans la littérature est aussi la même matière responsable de la métaphysique dans une pensée rigoureuse

Charles Baudelaire « À une passante » 1857 La rue assourdissante autour de moi hurlait.  Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,  Une femme passa, d'une main fastueuse  Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue.  Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,  Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan,  La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair... puis la nuit ! — Fugitive beauté  Dont le regard m'a fait soudainement

refuge quand il est triste, solitaire et même détruit par cet amour impossible : « Les villes et les bourgs me sont si odieux, Que je meurs si je vois quelque tracette humaine ; Seulet dedans les bois, pensif je me promène, Et rien ne m’est plus plaisant que les sauvages lieux. » (Sonnet 26) Ici, on rentre dans le thème de l’espace et de la solitude dont Pétrarque parle pour la première fois dans la littérature. La nature dans ce cas joue le rôle de la ‘chambre’ comme moyen de se réfugier des gens