Beau Dommage

donc cette sensibilité esthétique qui nous rend capable d’apprécier l’art et de l’aimer ? (texte) Le sentiment du beau, le charme de la beauté n’est pas le privilège de nos cinq sens. Nous éprouvons la beauté surtout sur le plan de la vue et de l’ouïe. Il est difficile de parler de beauté à l’égard d’un parfum. Un parfum peut-être prégnant, enivrant, délicat ; il n’est pas « beau » sur le plan de l’odorat. Un contact peu être désagréable, feutré, doux. Nous ne pouvons pas directement parler

trouve ; et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle, n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages, et les tributs où la nature nous oblige. Quoi qu'il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d'aimable, et dés qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous. Les inclinations

que l’on se demande : à quoi sert l’art ? Pour Kant, l’art et le beau doivent être désintéressés. Le beau doit être distingué de l’utile. En effet, on doit distinguer « beauté libre » et « beauté adhérente ». Par exemple, admirer une voiture de course pour sa belle forme est goûter à la beauté libre, alors que l’admirer parce qu’elle va vite est juger sa beauté adhérente. En outre, le beau doit être distingué de l’agréable : le beau procurer une plaisir formel (la présentation esthétique d’un plat)

affirme qu'il est beau. - Ce jugement en individuel: ce n'est pas un jugement collectif mais le résultat d'un individu de sa subjectivité, de son œuvre. - Ce jugement est désintéressé: il ne cherche pas la satisfaction d'un besoin, d'un intérêt, d'une fonction, mais seulement du libre jeu de nos différentes facultés. - Ce jugement est universalisable: je n'affirme pas que c'est mots sont pour moi mais que c'est pour tous. Pour Kant, c'est la différence entre agréable et beau. Agréable =>ce qui

philo : Être capable d’amour, c’est aimer quelqu’un ou quelque chose pour autre chose que ses qualités ou ses s’apparences première. C’est être capable de voir le beau en soi, être ce qui doit être, la perfection esthétique et l’idéal. Platon, nous démontre qu’est-ce que le beau en soi dans son Banquet. Il nous fait découvrir que le beau en soi est en fait le sommet d’une pyramide d’étapes. Ces étapes, on pour but de purifier notre vision et de nous élever vers le vrai, l’unique et l’absolu. L’amour

d'abord comment l'écrivain peut enchanter le lecteur, puis quelle est sa fonction critique, avant de nous intéresser à la transformation du réel opérée par la littérature. I. Enchanter le lecteur A. La notion de plaisir 1. Le plaisir esthétique, le beau Si la littérature nous enchante, nous fait plaisir, c'est avant tout pour des raisons esthétiques. Nous trouverons « beaux » un roman ou un poème, et c'est de cette contemplation de la beauté, quand elle serait uniquement formelle, que nous tirons

On dit souvent que ce qui nous plaît est beau pour nous. Et pourtant ce qui est beau, par définition, doit plaire à tous. Mais la définition des philosophes contredirait -elle l’opinion commune ? Ont -ils raisons? C’est effectivement ce que Kant traite dans le paragraphe 7 de la Critique de la faculté de juger, l’Analytique du Beau. Mais qu’Est-ce que la faculté de juger? La faculté de juger est la capacité d’attribuer à des objets que la sensibilité appréhende, donc toujours unique, des concepts

Le dédoublement entre ce qui est esthétique et ce qui est logique correspond au découpage qui est celui de la théorie transcendantale des éléments de la Critique de la Raison Pure. Mais là où il y avait un dispositif vertical (passage de l’esthétique au logique), il y a à présent un dispositif horizontal lié à une division entre une appréhension subjective que le sujet ressent en face de ce qui lui apparaît comme symbole de l’harmonie entre ses propres facultés et une appréhension objective de la

des mots « beau » ou de la « beauté ». - Liste minimale et classique des « beaux-arts » : • architecture • sculpture visuel= art plastique • peinture • musique • danse • littérature (poésie, roman, théâtre) • cinéma (le 7ème art) • (photographie, gastronomie…) - Plan du cours : I/ CREATION ARTISTIQUE II/ LES RELATIONS ART/NATURE ­> LE PROBLEME DE L’IMITATION III/ LA CONTEMPLATION ESTHETIQUE ­> LE BEAU I/ LA CREATION

d’une réalité. L’art peut également être une consolation du malheur en embellissant la réalité. Il permet le repos de l’âme en adoucissant une situation pénible. L’artiste fait surgir le beau où on ne l’attend pas ; par exemple, la mort est un phénomène naturel que seul l’artiste parvient à hisser au rang du beau. Pour un temps, le conflit cesse et laisse place à l’espérance. Nietzsche disait que «  l’art doit avant tout embellir la vie [….], doit dissimuler ou réinterpréter tout ce qui est laid »