Benjoin

se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Baudelaire (1821-1867), Les Fleurs du Mal Le poète s'en va dans les champs (1831) Le poète s'en va dans les champs ; il admire, Il adore ; il

coussins,Ecoute pleurer les bassins ; C’est la chambre de Dorothée.- La brise et l’eau chantent au loinLeur chanson de sanglots heurtéePour bercer cette enfant gâtée. Du haut en bas, avec grand soin,Sa peau délicate est frottéeD’huile odorante et de benjoin.- Des fleurs se pâment dans un coin. Charles Baudelaire, Les fleurs du mal Don Juan aux Enfers Quand Don Juan descendit vers l’onde souterraineEt lorsqu’il eut donné son obole à Charon,Un sombre mendiant, l’oeil fier comme Antisthène,D’un bras

et les sons se répondent. II est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Charles Baudelaire – Les Fleurs du Mal Ce sonnet est plus représentatif de l’Idéal du poète, c’est une victoire. En effet, pour Baudelaire, seule une synesthésie permet d’atteindre

qu'il donne des forces. Il améliore la circulation sanguine, c'est prouvé médicalement. ALUN (CHEB) Origine • Chine. Utilisation '• II se présente sous forme de pierre blanche en cristaux. C'est un hémostatique, il resserre les pores. Associé au benjoin, on s'en sert comme encens. ANETH Origine : Inde (graine) Egypte (sommité). Utilisation • L'Europe du Nord en raffole, la France aussi aujourd'hui! Le saumon mariné à l'aneth est un habitué de nos tables. L'aneth sommité s'utilise "saupoudré" sur

("il fut sur le trottoir"), il ne sait pas où aller. L’endroit est morbide, plein de monde ("Soir d’été", "l’air manque", "chaude comme une étuve", "haleines empestées", "miasmes infâmes") - A la fin, le lieu est plus divin : Église, odeur fine de Benjoin, encens. On perçoit là que Duroy est bien passé d’un endroit morbide à un endroit superbe. La foule n’est plus ignorante envers Duroy comme au début mais elle acclame celui-ci ("un peuple venait acclamer", "afin de les voir passer"). Duroy est considéré

couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, — Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l’expansion des choses infinies, Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. 12 Baudelaire, Les Fleurs du Mal L'HOMME ET LA MER Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini

d'un caoutchouc de mauvaise qualité." * "AROMATIQUE" : Qualificatif d'un vin aux arômes très prononcés. C'est le cas, par exemple, du cépage de Sauvignon." * "BALSAMIQUE" : Propriété odoriférante proche de celles de l'encens, du camphre, du benjoin, de l'apopanax." * "EMPYREUMATIQUE" : Qui désigne un arôme rappelant le contact de matières organiques avec la chaleur. Cet arôme rappelle celui du pain brûlé, des amandes ou herbes grillées." LA COULEUR : | | | * "RUBIS" : Couleur

effrayante de force et d'ampleur, comme si un grain de sable se métamorphosait en un monde. Puis des voix humaines s'élevèrent, passèrent au-dessus des têtes inclinées. Vauri et Landeck, de l'Opéra, chantaient. L'encens répandait une odeur fine de benjoin, et sur l'autel le sacrifice divin s'accomplissait;l'Homme-Dieu, à l'appel de son prêtre, descendait sur la terre pour consacrer le triomphe du baron Georges Du Roy. Bel-Ami, à genoux à côté de Suzanne, avait baissé le front. Il se sentait en ce

les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, — Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l’expansion des choses infinies, Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. L’ENNEMI Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu’il reste en mon jardin bien

bassins ; C’est la chambre de Dorothée. - La brise et l’eau chantent au loin Leur chanson de sanglots heurtée Pour bercer cette enfant gâtée. Du haut en bas, avec grand soin, Sa peau délicate est frottée D’huile odorante et de benjoin. - Des fleurs se pâment dans un coin. Charles Baudelaire, Les fleurs du mal [pic] C’était au beau milieu de notre tragédie Et pendant un long jour assise à son miroir Elle peignait ses cheveux d’or Je croyais voir Ses patientes mains